Irak agressé, occupé, envahi, pillé, détruit et colonisé, depuis 25 ans...

dimanche 10 mars 2013

Montréal - Hugo Chávez - Homenaje domingo - Hommage dimanche - Tribute on Sunday c-

Sent: Friday, March 08, 2013 4:31 PM
Subject: Montréal - Hugo Chávez - Homenaje domingo - Hommage dimanche - Tribute on Sunday
Montréal - Homenaje a la vida y obra del comandate Hugo Chávez este domingo
de las 12 a las 15 horas en el edificio de la Confederación de los Sindicatos Nacionales - Sala A - 1601, av. de Lorimier, Montréal - cerca del Metro Papineau

Montréal - Hommage à la vie et à l'oeuvre d'Hugo Chávez ce dimanche
de 12h00 à 15h00 dans l'édifice de la Confédération des syndicats nationaux, salle A, au 1601 de l'avenue de Lorimier, Montréal - près de la station de métro Papineau
Montreal - Tribute to the life and achievements of Hugo Chávez this Sunday
from 12:00 to 3:00 P.M. a the building of the Confederation of National Trade Unions, Room A - Address: 1601, av. de Lorimier, Montreal - near the Papineau Metro Station


From: huarmi2@videotron.ca - Subject: Homenaje a la vida y obra del comandante Hugo Chávez/HOMMAGE AU PRÉSIDENT HUGO CHAVEZ FRIAS. Difundir/diffuser SVP - Date: Fri, 8 Mar 2013 08:07:00 -0500

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INVITATION
HOMMAGE AU PRÉSIDENT HUGO CHAVEZ FRIAS

Dimanche 10 mars 2013
de 12h à 15h
CSN - Sala A
1601, Avenue De Lorimier, Montréal

Convoqué par : Collectif de groupes de solidarité avec le Venezuela

Votre présence sera appréciée

India - Kolkata - In memory of President Hugo Chávez, undaunted anti-imperialist fighter c-

Sent: Thursday, March 07, 2013 2:38 PM
Subject: India - Kolkata - In memory of President Hugo Chávez, undaunted anti-imperialist fighter
FRANÇAIS - Écrivez-nous, pour nous envoyer vos commentaires ou vos articles, pour vous abonner ou vous désabonner – Reconstruction communiste Canada - pueblo@sympatico.ca - http://reconstructioncommuniste.wordpress.com/
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India - Kolkata - Mourning silent rally in memory of President Hugo Chávez, undaunted fighter against imperialism headed by the USAThe Socialist Unity Center of India (Communist) - SUCI (COMMUNIST) - organised a mourning silent rally on 6 march in Calcutta in memory of President Hugo Chavez, the undaunted fighter against imperialism headed by USA.  Similar rallies were taken out in other cities of India.  YOURS, Amitava Chatterjee
Inde - Kolkata - Manifestation silencieuse à la mémoire du président Hugo Chávez, intrépide combattant contre l'impérialisme dirigé par les États-Unis
Le parti «Centre pour l'unité socialiste de l'Inde» (communiste) - SUCI (Communist) - a organisé une manifestation silencieuse, le 6 mars à Calcutta, à la mémoire du président Hugo Chavez, combattant intrépide contre l'impérialisme dirigé par les États-Unis.  Des rassemblements similaires ont été organisé dans d'autres villes de l'Inde.  Salutations solidaires, Amitava Chatterjee
India - Kolkata - Manifestación silenciosa de luto en memoria del presidente Hugo Chávez, valiente luchador contra el imperialismo dirigido por Estados Unidos

El partido "Centro por la Unidad Socialista de India" (Comunista) - SUCI (Communist) - organizó una vigilia de luto, el 6 de marzo en Calcuta, en memoria del presidente Hugo Chávez, valiente luchador contra la imperialismo dirigido por los Estados Unidos. Manifestaciones similares tuvieron lugar en otras ciudades de la India. Saludos solidarios, Amitava Chatterjeee

Date: Thu, 7 Mar 2013 14:02:03 +0530
Subject: HUGO CHAVEZ


The Socialist Unity Center of India (Communist) - SUCI (COMMUNIST)
organised a mourning silent rally on 6 march in Calcutta
in memory of President Hugo Chavez, the undaunted fighter against imperialism headed by USA.
Similar rallies were taken out in other cities of India.
YOURS
Amitava Chatterjee

Fw: Les omissions de la Commission ONU sur la Syrie

Sent: Sunday, March 10, 2013 9:42 AM
Subject: Les omissions de la Commission ONU sur la Syrie

Bahar Kimyongür témoigne

Les omissions de la Commission d'enquête internationale de l'ONU sur la Syrie
Cette note, adressée par Bahar Kimyongür à la Commission d'enquête, constitue le fragment d'une critique globale du rapport de la dite Commission à laquelle ont contribué Mère Agnès-Marie de la Croix et Anastasia Popova, journaliste de Rossya 24. [SC]
9 mars 2013


A l'attention de M. Paulo Pinhero, Mme Carla del Ponte et Mme Karen Koning Abu Zayd, membres de la Commission d'enquête internationale sur la République arabe syrienne
Les omissions de la Commission d'enquête internationale de l'ONU sur la Syrie
Bahar Kimyongür
Genève, le 8 mars 2013

Note préliminaire

Permettez-moi d'abord de vous remercier d'avoir accepté de nous écouter. L'improvisation dans laquelle notre entretien à été organisé nous a contraints de vous fournir un dossier incomplet, ce que nous regrettons vivement.
Nous espérons par conséquent que vous resterez à notre écoute et consulterez les informations additionnelles que nous vous communiquerons dans les prochains jours.
Ma note s'articule sur deux critiques de votre rapport du 15 janvier 2013 :

1. L'absence de toute référence au rôle néfaste du gouvernement turc dans la tragédie syrienne

2. La sous-estimation voire la négation du génocide anti-alaouite en cours en Syrie
Mes origines antiochiennes, c'est-à-dire turco-syriennes me permettent de porter un regard transfrontalier sur la tragédie syrienne et de constater une série d'agissements du côté turc qui sont loin de servir le peuple syrien.
Dès le début de la crise, le régime d'Ankara s'est en effet montré intraitable sur la question syrienne. De la réunion d'Antalya à la Conférence d'Istanbul, de la mise à disposition de camps d'entraînement militaire aux rebelles syriens le long de la frontière à l'accueil de djihadistes internationaux, Ankara a systématiquement parrainé toute initiative prônant le renversement violent du régime syrien.
Un diplomate européen ayant requis l'anonymat déclara que la position du gouvernement turc à l'égard de Damas se serait radicalisée après que le gouvernement syrien eut refusé de céder quatre ministères aux Frères musulmans comme préalable à une médiation turque à la crise syrienne (AFP, 21 septembre 2011).
« Nous voulions qu'El-Assad soit le Gorbatchev de la Syrie, mais il a choisi d'être Milosevic. C'est tout le problème » avait crânement lâché le ministre turc des affaires étrangères Ahmet Davutoglu aux étudiants de l'Université de Washington (à Washington DC) le 10 février 2012.
En Syrie, la position paternaliste et subversive du gouvernement AKP à l'égard du voisin syrien a ravivé les rancœurs anti-ottomanes nourries par quatre siècles d'occupation.
La presse gouvernementale syrienne a accusé le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan de se prendre pour un nouveau sultan-calife.
Depuis, le torchon brûle entre les chefs d'État des deux pays. Pourtant, il n'y a pas si longtemps, la Turquie et la Syrie vivaient une idylle.
S'inspirant de la convention européenne de Schengen sur l'ouverture des frontières, Erdogan et Bachar el-Assad ont décrété la création de Chamgen, Cham étant le nom antique de la Syrie.
Le 13 octobre 2008, les gouvernements turc et syrien ont tenu un conseil des ministres commun à Alep en vue de lancer un conseil de coopération stratégique.
Le volume d'échange commercial entre les deux pays atteignait les deux milliards de dollars en 2010.
Mais avec l'éclatement de la crise syrienne, la politique du « zéro problème avec les voisins » lancée par Davutoglu s'est finalement soldée par un gigantesque fiasco.
Le régime turc est désormais à couteaux tirés avec ses trois principaux voisins : l'Iran, l'Irak et la Syrie.
L'attitude hostile d'Ankara entraîne la région dans un conflit dangereux qui menace gravement la paix mondiale.
Quant au peuple syrien que M. Erdogan prétend protéger en accueillant près de 200.000 réfugiés fuyant les combats, il se retrouve otage d'un conflit interétatique, de groupes combattants et terroristes et de trafics d'êtres humains.
Qu'ils soient pro ou anti-régime, rebelles ou loyalistes, réfugiés à l'étranger ou déplacés de l'intérieur, hormis les crimes commis par l'armée nationale, il importe de souligner que les Syriens sont tous exposés à un danger planétaire : celui du terrorisme djihadiste.
Gracieusement entretenu par les pétromonarchies du Golfe et le régime d'Ankara, ce terrorisme prétendument religieux est en réalité sans foi ni loi et frappe indistinctement les Syriens, toutes croyances confondues.

Le Sud de la Turquie, QG d'Al Qaïda
Le gouverneur de la province d'Antioche (Hatay) Celalettin Lekesiz avait juré qu'aucun homme en treillis ne se trouvait dans les camps de réfugiés.
Pourtant, une délégation turque indépendante notamment composée de députés de l'opposition en a vu un grand nombre à l'intérieur et aux abords du camp d'Apaydin.
Des hommes armés contrôlent le camp tandis que les gendarmes turcs n'ont qu'un rôle passif.
Un commandant de l'ASL dénommé Abu Hussein Noueimi confirme devant les caméras de la presse turque que ses hommes se battent sur le front puis se retirent en Turquie pour se reposer (source : Ayça Söylemez, Bianet, 26 août 2012).
Le journaliste du quotidien turc Yurt Monsieur Ömer Ödemis a aperçu des militants d'Al Qaïda se balader en groupe. Ils vont combattre en Syrie puis viennent se reposer en Turquie lui ont-ils avoué.
Interrogeant le président de l'ordre des médecins de la ville Selim Matkap dans un article paru le 15 septembre 2012 dans le quotidien turc Cumhuriyet, la journaliste Isik Kansu rapporte que le zoning industriel d'Antioche est depuis peu, converti en atelier de fabrication d'armes.
Dans certains hangars, des hommes venant de Tchétchénie ou d'Afghanistan y découpent de gros tuyaux métalliques pour fabriquer des armes à destination de la rébellion syrienne.
A propos du rôle de la Turquie dans le renforcement du Front Al Nosrah, ce passage pris dans un article du Washington Post (Justin Vela & Liz Sly, TWP, 19 août 2012) est particulièrement éloquent :
"To be honest, we have received some support, but I don't know from where," he said, adding that the assistance was in the form of cash couriered in from Turkey.
Cet aveu est celui d'un commandant de la Brigade Al Tawhid qui affirme être en « bonne coordination » avec le Front Al Nosra, affilié à Al Qaïda.
Le rôle de la Turquie est bien plus que celui d'une simple agence bancaire au service du terrorisme anti-syrien.
Antakya, ville majoritairement arabophone qui se situe en territoire turc est littéralement devenue une base d'Al Qaïda.
Le 23 janvier 2013, une explosion est survenue dans une maison utilisée par des Syriens à Gaziantep. De incidents de ce type sont signalés dans d'autres villes frontalières comme Altinözü, Reyhanli et Yayladagi.
La région est ainsi devenue un véritable dépôt d'armes et un camp d'entraînement terroriste à ciel ouvert.
Le 30 janvier 2013, James Reynolds, correspondent de la BBC en Turquie montre un atelier de fabrication de bombes de l'Armée syrienne libre en territoire turc.
Même si Reynolds refuse à révéler le nom du pays où il se trouve, la topographie des lieux où les militants procèdent à l'explosion expérimentale de leurs bombes indiquent qu'ils se trouvent dans les pentes du Casius, non loin du poste-frontière turco-syrienne de Bab el Hawa :

Le 9 février 2013, la police découvre dans la cité Ötüken à Belen en province d'Antioche (Hatay) 400 kg de TNT dans un appartement occupé par des Syriens (question parlementaire de Mehmet Dudu, député du CHP de la province de Hatay, 12 février 2013).
L'arrivage massif de djihadistes internationaux recrutés dans les mosquées de Tunis, de Derna ou du Caire et l'installation d'un vaste territoire sous contrôle d'Al Qaïda à la frontière turco-syrienne ne transparaît pas comme une menace majeure pour les populations des deux pays habituées à vivre en bonne intelligence dans le respect de leurs diversités ethniques et religieuses.
Chaque jour, des djihadistes débarquent par dizaines à Antioche, la porte de la Syrie.


Arrivée de djihadistes par mer
En été dernier, un bateau libyen, « Intissar » (Le victorieux), en provenance du port de Benghazi arrive au port d'Iskenderun à quelques kilomètres de la frontière syrienne. Il n'aurait pas été fouillé pour deux raisons :
a) c'est un bateau de pêcheurs. Il paraît que ce type de navires sont exemptés de tout contrôle.
b) il contenait 353 tonnes d'aide humanitaire.
Mais on n'en vérifie pas le contenu...
Pourtant, il est question de la présence de 24 Libyens dans le bateau. Ces Libyens auraient été conduits à l'hôtel Antakya et de là, à une réunion portant sur le djihad...


Arrivée des djihadistes par air
Le 7 décembre 2012 vers 23h50, un avion atterrit dans l'aéroport de Hatay. Cet avion est de la compagnie Anadolu Jet, une succursale de la Turkish Airlines (THY). 200 hommes en descendent. Tous parlent l'arabe mais ne sont pas Syriens. Aucun d'entre eux n'est enregistré à l'aéroport, une procédure pourtant obligatoire à tout voyageur. En principe, aucun véhicule n'est autorisé à monter sur le tarmac. Pourtant, 15 minibus externes à l'aéroport s'y retrouvent. Tous les voyageurs suspects y montent.
Le parlementaire turc de l'opposition kémaliste Mehmet Ali Ediboglu qui est originaire de la région a interpellé le ministre turc de l'intérieur à propos de cette présence suspecte.
Sa question parlementaire demeure pour l'heure sans réponse.
Le 22 février 2013, Muharrem Ince, député du parti kémaliste d'opposition CHP découvre effaré une horde de jeunes hommes barbus dans le salon VIP de l'aéroport d'Esenboga à Ankara.
Ces hommes se rendaient comme lui avec le vol de 22h50 à Antioche, la ville située tout près de la frontière syro-turque que les djihadistes internationaux traversent pour se rendre au front syrien.
Les agents de sécurité interrogés par le député concernant l'identité, la présence et les motivations des hommes suspects ont répondu : « Ces gens bénéficient du statut VIP sur directive du ministre des affaires étrangères ».
Le député Ince a écrit une lettre au président de l'Assemblée nationale turque (TBMM) pour que toute la lumière soit faite sur cette affaire. A ce jour, son interpellation reste lettre morte.


Arrivée de djihadistes par routes terrestres
Comme l'attestent de nombreux témoins oculaires, les gares routières abondent de jeunes arabes, caucasiens, maghrébins barbus n'ayant pas le profil de touristes ordinaires.
A bord de véhicules de luxe, des Libyens circulent à Antioche alors que jusqu'à ce jour, les habitants de cette ville n'ont jamais vu un seul Libyen.
Tous ces barbus parfois recherchés dans leurs pays d'origine génèrent un sentiment d'insécurité à Antioche, faisant dire à ses habitants que la région ressemble de plus en plus au Peshawar alors qu'Antioche était un modèle de coexistence pacifique et de solidarité intercommunautaire.
En effet, les sunnites comme les alaouites, les chrétiens orthodoxes comme les Arméniens, les Arabes comme les Kurdes ou les Turkmènes se sentent menacés par la présence de ces combattants.


Trafic d'êtres humains
Madame AbuZayd, Madame Del Ponte, Monsieur Pinhero,
Il vous est impératif de verser à votre dossier le rapport de l'Association turque des droits de l'homme (IHD) sur la Syrie.
Il est dit qu'à Reyhanli, quatre écoles religieuses sont sous le contrôle des rebelles syriens.
Pour certains touristes fortunés originaires du Golfe et du Machrek, les camps de réfugiés syriens ne sont rien d'autres que des marchés aux esclaves et des lupanars.
Abusant du désespoir des réfugiés, ils y achètent des fillettes syriennes pour assouvir leurs pulsions perverses au nom de la charité islamique.
Toujours d'après ce rapport présenté par le président de l'IHD M. Öztürk Türkdogan et par le secrétaire général Ismail Boyraz lors d'une conférence de presse qui s'est tenue le 27 février dernier à Ankara, dans les camps de réfugiés syriens d'Antioche, des hommes armés donnent des cours de religion à des enfants dans les camps.
Le rapport dit qu'Al Qaïda loue des « safe houses » dans les villes de la région. Certains Qaïdistes se revendiquent comme tels et circulent avec leur uniforme à Antioche en toute impunité.
Ils menacent la population locale et déclarent que ce sera bientôt au tour des alaouites d'Antioche de passer par le fil de leur épée.
Visiblement, tant que le gouvernement turc n'aura pas calmé ses ardeurs guerrières, tant que l'administration Erdogan continuera à soutenir le terrorisme antisyrien, tant que la frontière ne sera pas sécurisée, on ne pourra espérer une quelconque amélioration de la situation en Syrie.


Le génocide anti-alaouite a commencé
Madame Del Ponte, Monsieur Pinhero, Madame AbuZayd,
Vous n'êtes pas sans savoir qu'un génocide anti-alaouite est en cours en Syrie. Il suffit de consulter les communiqués de presse du Front Al Nosra pour s'en rendre compte.
Ladite organisation déclare vouloir éradiquer les alaouites. Elle réaffirme cet objectif dans quasi toutes ses déclarations.
Dans les quartiers conquis par la rébellion, les alaouites sont systématiquement exécutés pour leur seule appartenance confessionnelle.
Les loyalistes qui tombent aux mains de ces milices djihadistes jurent de ne pas être des alaouites dans l'espoir d'être épargnés.
Les observateurs indépendants ont relevé des centaines de cas de viols commis contre des femmes alaouites par des djihadistes.
Nombre de vos pairs soulignent que le prochain génocide dans le monde sera celui des alaouites. Parmi eux, Simon Adams, directeur exécutif du Global Center for Responsability to Protect. Son avis est partagé Peter W. Galbraith, ancien ambassadeur américain témoin de l'épuration ethnique en ex-Yougoslavie.
Je suis particulièrement choqué de lire à la page 37 de votre rapport sur la Syrie du 15 janvier 2013 que les « fatwas takfiris » prononcées en dehors de la Syrie ne constituent pas une violation de la Droit international humanitaire (DIH) et du Droit international des droits de l'homme (DIDH) et que seule l'exécution de tels actes tombent sous le coup de la Commission d'enquête internationale indépendante sur la Syrie.
Votre conclusion est choquante à deux titres :
Primo, alors que la plupart des États occidentaux poursuivent et condamnent juridiquement l'expression de propos racistes, l'incitation à la haine raciale ou l'incitation même indirecte au terrorisme y compris dans le cas de légitime défense de la part de peuples colonisés, vous prônez l'impunité envers des télécoranistes basés en Arabie saoudite qui donnent l'ordre d'exterminer tous les alaouites de Syrie.
Secundo, de nombreux djihadistes actifs en Syrie se réfèrent précisément à ces « fatwas takfiris » pour fusiller, décapiter ou dépecer les alaouites. De l'aveu même des combattants djihadistes, leurs chefs sont des « émirs » ou des « cheikhs ». Si vous remontez la chaîne de commandement des unités djihadistes, vous tomberez très souvent sur des commandants religieux et même sur des télécoranistes aussi populaires qu'Adnane Arour.
Pour rappel, Arour est l'homme qui appelle à hacher les alaouites réfractaires à son projet religieux et à jeter leur chair aux chiens.
Arour a prononcé le discours inaugural du « Commandement central des conseils révolutionnaires syriens » créé en octobre 2012 dans le Djebel Zawiya au Nord de la Syrie. Son propre fils, Mohamed Arour est un soldat de l'Armée syrienne libre.
La Commission indépendante d'enquête de l'ONU lors du génocide de 1994 au Rwanda avait pourtant épinglé le rôle néfaste de la Radio Mille Collines (RTLM) dans la planification du génocide commis contre les Tutsis et les Hutus modérés au Rwanda.
Comme vous le constaterez via le lien suivant, en décembre dernier, Youssef Al Qaradawi le célèbre télécoraniste de la chaine qatarie Al Jazeera a appelé au génocide politique de tous les civils qui appuient le gouvernement.
Compte tenu de l'impact des médias arabo-musulmans sur la jeunesse déshéritée qui affluent des quatre coins du monde pour mener le djihad en Syrie, il est tout simplement inacceptable que de telles paroles passent comme une lettre à la poste. Qaradawi ajoute dans sa fatwa que si des innocents sont tués par erreur, Dieu leur rendra leurs droits :

Telle est la version salafiste du fameux décret catholique attribué au légat du pape Arnaud Amaury lors de la Croisade contre les Albigeois : « Tuez les tous, Dieu reconnaîtra les siens. »
Mme Del Ponte, à l'époque de la guerre du Kossovo, votre détermination à vouloir dénoncer les pratiques maffieuses de l'UCK et notamment le trafic d'organes prélevés sur des prisonniers serbes a suscité l'admiration de nombreux militants pour la paix.
Aujourd'hui, vous ne pouvez demeurer insensible face à la détresse de millions de citoyens syriens innocents et accusés d'être dans le mauvais camp.
Merci encore de votre aimable attention.

Bahar Kimyongür
Genève, le 8 mars 2013

Photos prises à Antioche et dans ses environs, pour compléter ma note
L'homme qui pose avec sa tenue Al Qaïda se trouve à côté du cimetière
Djihadistes étrangers venus de Grande Bretagne sur les hauteurs d'Antioche
Djihadistes étrangers dont beaucoup de Tchétchènes transitant par Antioche vers les montagnes frontalières










Jean Shaoul: Les tensions montent entre la France et le Qatar au sujet de la guerre au Mali et de la Tunisie

From: democrite
Sent: Sunday, March 10, 2013 10:21 AM
 
Subject: Jean Shaoul: Les tensions montent entre la France et le Qatar au sujet de la guerre au Mali et de la Tunisie
 

envoi ciblé

 

Emergence prévisible (car classique) des rivalités interimpérialistes( USA/France) ?

 



-------- Message original --------

Sujet:

Jean Shaoul: Les tensions montent entre la France et le Qatar au sujet de la guerre au Mali et de la Tunisie

Date :

Sat, 9 Mar 2013 07:01:13 -0500 (EST)

De :

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Les tensions montent entre la France et le Qatar au sujet de la guerre au Mali et de la Tunisie

De Jean Shaoul

Global Research, mars 05, 2013

 

Les tensions s'aggravent entre la France et le Qatar avec des accusations que la pétro monarchie est en train de financer et d'armer des séparatistes et des militants islamistes liés à al-Qaïda au Mali et, plus généralement, de propager l'intégrisme islamique en Afrique.

La France a étroitement collaboré avec le Qatar pour évincer Mouammar Kadhafi en Libye. Elle est également actuellement en train de coopérer avec Doha ainsi qu'avec Riyadh et Ankara pour mener une guerre sectaire dans le but de renverser le président syrien Bachar al-Assad et d'isoler l'Iran. Mais maintenant un retour de flamme s'est produit car la politique du Qatar contrecarre les intérêts géostratégiques et commerciaux de la France au Mali et en Tunisie qui se trouvent au centre des projets de la France de recoloniser son ancien empire en Afrique du Nord et de l'Ouest.

Le premier ministre qatari Cheikh Hamad ben Jassim al-Thani s'est opposé à l'intervention française au Mali, préconisant plutôt le dialogue.

Le premier secrétaire du Parti socialiste (PS) au pouvoir, Harlem Désir, a dénoncé ce qu'il a appelé « une forme d'indulgence » de la part du Qatar envers les « groupes terroristes qui occupent le Nord Mali. » Ses remarques ont été suivies par la visite du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian à Doha pour discuter du Mali avec al Thani.

Une déclaration du ministère de la Défense a souligné sans équivoque que le Qatar était « un client privilégié de la France » dans le domaine de l'armement et que les « prises de commandes se sont élevées à 450 millions d'euros pour 200 millions d'euros de matériels livrés » depuis 2007. Le ministère a aussi fait remarquer que du 16 février au 7 mars, un exercice commun se déroulerait au Qatar – baptisé Gulf Falcon 2013 – et impliquant 1.300 soldats français et un nombre identique de Qataris.

La presse française a accusé le Qatar de souhaiter voir le Nord Mali faire sécession tout comme elle avait soutenu la sécession du Soudan Sud du Soudan. Ceci permettrait au Qatar de forger des liens étroits avec la nouvelle nation – qui est supposée être riche en pétrole et en gaz – et d'étendre ainsi son influence en direction de l'Afrique de l'Ouest et de l'Afrique sub-saharienne.

En juin dernier, l'hebdomadaire Le Canard Enchaîné avait publié un article, « Notre ami du Qatar finance les islamistes au Mali ». Il citait des sources du renseignement militaire français affirmant que le Qatar apportait, par le biais de la société du Croissant Rouge entre autres, un soutien financier à divers groupes : les insurgés touaregs du Mouvement national de la libération de l'Azawad (MNLA), l'Ansar-Dine, l'organisation al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et son groupe dissident, le Mouvement pour l'unicité et le Jihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO).

Roland Marchal, spécialiste de l'Afrique sub-saharienne a suggéré que des forces spéciales qataries étaient entrées au Nord Mali pour former des recrues d'Ansar El Dine, qui fait partie d'al-Qaïda, une accusation également avancée par l'Express. Le Qatar avait poursuivi une stratégie identique en Libye. En Tunisie et en Egypte, la monarchie al-Thani avait financé en 2011 et en 212 les partis politiques des Frères Musulmans en tant que partie intégrante de sa stratégie plus générale de porter au pouvoir des gouvernements islamistes basés sur les Sunnites, dans le but d'écraser l'opposition au sein de la classe ouvrière arabe, de cibler le régime chiite en Iran et de renforcer sa propre position contre l'Arabie saoudite.

Le gouvernement tunisien conduit par les Islamistes et qui a remplacé le client de longue date de la France, Zine El Abidine Ben Ali, est à présent furieux contre la campagne menée par Paris pour le discréditer en réalisant soit un virement en direction des partis d'opposition soit en formant un gouvernement d'union nationale. La France a été irritée par le refus de la Tunisie de soutenir officiellement l'intervention française au Mali ou d'autoriser les avions militaires français de survoler son espace aérien. Le porte-parole présidentiel, Adnan Manser, a dit craindre que le conflit ne menace les pays voisins, dont la Tunisie.

Les tensions se sont encore accrues après qu'on a appris que les terroristes qui avaient perpétré l'attaque contre le site gazier dans le Sud de l'Algérie, apparemment en représailles à la guerre française au Mali, étaient passés en Tunisie qui est également limitrophe de la Libye et de l'Algérie. D'importantes caches d'armes qu'on ne trouve pas normalement en Tunisie, des RPG, des bombes et des Kalashnikovs, ont été découvertes à Médenine.

L'assassinat au début du mois de février de Chokri Belaïd, dirigeant du parti d'opposition laïc, le Front populaire, a amené le premier ministre d'alors Hamadi Jebali du Parti islamiste Ennahdha à accuser des militants liés à al-Qaïda d'avoir commis l'assassinat et d'accumuler des armes dans le but d'établir un Etat islamique.

Le ministre français de l'Intérieur, Manuel Valls, a dénoncé le meurtre comme étant une attaque contre « les valeurs de la révolution du Jasmin » en Tunisie. Il a déclaré « Il y a un fascisme islamique qui monte un peu partout et cet obscurantisme... doit être évidemment condamné... puisqu'on nie cet Etat de droit, cette démocratie pour lesquels les peuples libyens, tunisiens, égyptiens se sont battus. »

Valls a aussi réclamé que la France soutienne les partis d'opposition pseudo-gauches pour stabiliser la Tunisie et pour contrôler l'opposition de la classe ouvrière,.

Ces remarques ont suscité une manifestation des partisans d'Ennahdha, qui ont scandé des slogans et brandi des pancartes disant, « La France dehors ! » et « Ca suffit la France ! La Tunisie ne sera plus jamais une colonie française ». L'intervention de Valls a été tellement crue que le porte-parole du Front populaire tunisien pseudo-gauche, le président du Parti communiste des travailleurs de Tunisie, Hamma Hammami, s'est vue obligé de déclarer : « En tant que Front populaire nous sommes contre la France, les Etats-Unis et tout pays arabe qui s'ingère dans nos affaires internes. »

L'intérêt porté par la France à ses anciens territoires coloniaux en Afrique du Nord et au Sahel est généré par leurs richesses en ressources naturelles – notamment le pétrole, le gaz, l'uranium, l'or et d'autres minéraux précieux – et la montée des Etats-Unis et de la Chine dans une région que la France considère être son propre pré carré.

Le président de l'époque, Jacques Chirac, avait initialement cherché à contrer l'Initiative Pan-Sahel (PSI) de Washington qui avait été promulguée en 2001 et par laquelle les forces militaires américaines formeraient des troupes du Mali, du Tchad, de la Mauritanie et du Niger, sous le prétexte de la « guerre contre le terrorisme » annoncée après les attentats du 11 septembre. Plus tard, celle initiative avait été élargie de façon à inclure l'Algérie, la Mauritanie, le Maroc, le Sénégal, le Nigeria et la Tunisie au titre de l'Initiative transsaharienne de lutte contre le terrorisme (TSCTI). La Libye, le Soudan et la Somalie avaient déjà été identifiés comme étant des cibles potentielles.

Le PSI et le TSCTI avait donné lieu en 2007 à la mise en place de l'AFRICOM au sein de l'EUCOM (United States European Command) basé à Stuttgart, étant donné qu'aucun pays africain ne voulait l'accueillir. L'AFRICOM avait pris le contrôle de la TSCTI. Chirac avait voulu obtenir le soutien de l'Allemagne, en invitant en 2007 l'Allemagne au sommet franco-africain, mais Angela Merkel avait refusé de contrarier Washington.

La montée de la Chine avait beaucoup pesé dans la décision du président français, Nicolas Sarkozy de rejoindre en 2009 les structures militaires de l'OTAN et de signer un accord avec la Grande-Bretagne en 2010 pour intégrer les armées des deux pays. Le rôle de la France serait de servir d'auxiliaire de Washington en Afrique du Nord et au Sahel, et d'obtenir sa part du butin résultant de ses projets de restructuration de la région.

Sarkozy avait cherché à renforcer la position économique déclinante de la France en courtisant l'émir du Qatar, en vendant 80 Airbus à Doha pour sa compagnie aérienne Qatar Airways, en lui livrant jusqu'à 80 pour cent de ses armes et en encourageant le Fonds souverain du Qatar à acquérir à hauteur de 70 milliards de dollars US d'actifs français.

La France a promulgué une loi spéciale exonérant de taxes l'émir et d'autres investisseurs qataris qui ont acheté des valeurs immobilières françaises. Elle a même proposé à Doha d'adhérer à son Organisation internationale de la francophonie (OIF), approuvant les écoles de langue française qui sont soumises à l'administration qatarie au Golfe, au Maghreb et en Afrique.

Jean Shaoul

Article original, WSWS, paru le 28 février 2013