Irak agressé, occupé, envahi, pillé, détruit et colonisé, depuis 25 ans...

vendredi 26 avril 2013

Calomnie, purge, censure. Merci de réagir

Sent: Sunday, April 14, 2013 3:25 PM
Subject: Calomnie, purge, censure. Merci de réagir
Bellaciao ou l'Inquisition bobo dans toute sa splendeur
Bahar Kimyongür

Après avoir été lynché par la justice "bourgeoise", me voilà lapidé par la justice "prolo".

Suite à la publication par mes soins d'un article dénonçant le traitement réservé à Nezif Eski, militant marxiste incarcéré à la prison de Fresnes et en danger de mort, les animateurs du site antifasciste Bellaciao ont décidé une bonne fois pour toutes de m'ostraciser au motif que je serais un fasciste.

Le hic est que toute leur argumentation s'il en est, repose sur un fake (voir plus bas).

Auparavant, les "antifa" de Bellaciao se contentaient d'effacer discrètement de leurs archives les articles portant ma signature.

Mais cette fois, ils ont décidé de passer à la vitesse supérieure et d'assumer ouvertement leur rôle polyvalent de procureur, de juge et de bourreau.

Pourquoi en sont-ils arrivés à un verdict aussi dur et maladroit ?  Et pourquoi maintenant?
Ont-il mal digéré l'article dans lequel je dénonçais leurs camarades "socialistes" qui ont censuré un débat sur la Syrie organisé à Lille la semaine dernière? (cf. http://www.michelcollon.info/Lille-Martine-Aubry-censure-un.html )
Ont-ils été mis sous pression par les faux amis de la Syrie ?
Une chose est sûre, avec Bellaciao à la manœuvre, les traditionnels prédateurs de la liberté d'expression peuvent désormais dormir sur leurs deux oreilles.
Si vous estimez que la décision de Bellaciao est injuste, merci de bien vouloir envoyer vos courriers de protestation aux adresses suivantes :
bellaciaoparis@yahoo.fr
bellaciao@bellaciao.org
Dehors les fachos et ses amis de Bellaciao !!!
de : Collectif Bellaciao
samedi 13 avril 2013 - 09h37
2 commentaires
Communiqué du Collectif Bellaciao
Ça suffit comme ça !!! Bahar Kimyongür ne pas le bien venu sur Bellaciao, dehors les fachos et qui collabore avec eux.
Bahar Kimyongür cofondateur avec Michel Collon du site "Investig'action" a donné une conférence le 1er mars 2009 avec "Égalité et Réconciliation Suisse" la formation de Alain Soral ex membre du comité central du Front National :
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egaliteetreconciliation.ch/conference-sur-la-syrie-a-geneve-ce-vendredi/


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Commentaires de l'article
France : Un détenu politique syrien en grève de la faim depuis un mois
13 avril 2013 - 11h43 - Posté par 93.***.23.**
Oui. De même que D Scheidermann (ASI) qui qualifiait recemment Dieudonne d'"humoriste" et Soral de "publiciste inclassable" (sic) (dans une critique de Cohen que je n'aime pas pour autant) devrait aussi s'expliquer avec la revelation de sa complaisance a l'egard de l'extreme droite. De même que Etienne Chouard qui lui aussi affiche desormais sans complexe ses liens avec cette mouvance...ca suffit ! Les fachos n'ont rien a faire dans le mouvement ouvrier ni de pres ni de loin. Ceux qui les amenent la ne meritent pas notre indulgence. Pas de liberte d'expression pour les fafs chez nous.
Dehors les fachos et ses amis de Bellaciao !!!
13 avril 2013 - 17h41 - Posté par 86.***.158.**
pour tout savoir sur soral et ses elucubrations :
et pour dieudonné et ses amitiés douteuses :
La réponse d'un camarade...
Arrêtez votre délire concernant Kimyongür. Ne voyez pas d'ennemis là où il n'y en a pas. Ne gobez pas les rumeurs, mensonges et calomnies qui pullulent sur la toile. Relevez votre couperet. Détendez-vous. Respirez un bon coup. Et lisez ceci:


1. Accuser Bahar Kimyongür d'être un fasciste est odieux. Son combat antifasciste a commencé avant la naissance de Bellaciao. Il en a payé le prix fort: condamnation à la prison, régime carcéral spécial, criminalisation, kidnapping, tentative d'extradition vers la Turquie... Malgré tout, il continue à dénoncer les tortures, où qu'elles se produisent: en France, en Belgique, en Turquie ou en Syrie...

2. La conférence sur la Syrie dont vous parlez ne s'est pas déroulée le 1er mars 2009 mais le 1er mars 2013.

3. La conférence sur la Syrie organisée le 1er mars 2013 n'avait rien à voir avec Egalité et Réconciliation. Les véritables organisateurs de la conférence ont publié un démenti et dénoncé la récupération faite par E&R. Voir: http://www.silviacattori.net/IMG/pdf/Le_Courrier_Mise_au_point_08.03.2012.pdf


4. Bahar Kimyongür a été invité à intervenir sur la Syrie à la Maison des associations, un lieu de contre-pouvoir où les progressistes de Genève et d'ailleurs ont l'habitude de se retrouver. Kimyongür n'est pas censé connaître le profil politique de tous ses auditeurs. Ce n'est pas parce que certains fascistes apprécient Hugo Chavez que feu le président vénézuélien était forcément un fasciste.

5. En censurant le dernier article de Kimyongür, vous avez censuré la voix de Nezif Eski, militant antifasciste incarcéré à la prison de Fresnes depuis plusieurs mois, maltraité, souffrant d'une maladie grave, en grève de la faim et abandonné par l'ensemble de la "communauté" antifasciste. Par votre acte, vous vous rendez coupables de non assistance à personne en danger.

6. Bahar Kimyongür n'est ni co-fondateur, ni animateur d'Investig'action, le site du journaliste Michel Collon. Les deux journalistes sont amis et camarades. La parution de certains articles de Kimyongür sur le site de Michel Collon ne fait pas de Kimyongür un cofondateur ni un animateur du site.

7. En admettant qu'il y ait collusion entre E&R et un antifasciste déclaré comme Kimyongür, pourquoi n'adoptez-vous pas la même radicalité à l'égard des "antifascistes" qui sympathisent avec certains groupes fascistes qui luttent contre le régime syrien ? Pourquoi ne considérez-vous pas comme fasciste l'armement de ces groupes fascistes actifs en Syrie ou plus généralement, les crimes commis par les armées de l'Occident dans les pays du Sud? Pourquoi votre sensibilité antifasciste est-elle à géométrie variable? Les positions politiques d'un Soral seraient-elles plus nauséabondes que les décapitations opérées en Syrie par les djihadistes pro-Saoud sur base idéologique et confessionnelle?

Soyez humbles, honnêtes et courageux. Admettez publiquement que vous vous êtes trompés sur Kimyongür. Cessez votre procès d'intention à son encontre.
Remettez en ligne tous les articles de Kimyongür que vous avez arbitrairement censurés (ils sont très nombreux) et surtout, présentez-lui vos excuses.

Malgré nos divergences, on doit pouvoir se comprendre et s'entendre entre camarades.

Un antifasciste sympathisant de Bellaciao et de Kimyongür
Vous pouvez aussi me donner votre avis sur:










Des restes d’Algériens dans un musée parisien, barbarie coloniale!

----- Original Message -----
From: Bruno DRWESKI
Sent: Friday, April 12, 2013 9:28 AM
Subject: Des restes d'Algériens dans un musée parisien, barbarie coloniale!

Ce beau XIXe siècle et ses suites

---------- Message transféré ----------
> De : boualem
> Objet : Des restes d'Algériens dans un musée parisien, barbarie coloniale!
>
https://nonaumuseefasciste.wordpress.com/2013/04/11/des-restes-dalgeriens-dans-un-musee-parisien-barbarie-coloniale/

> Des restes d'Algériens dans un musée parisien, barbarie coloniale!
> La conservation en France des restes mortuaires de dizaines de résistants algériens à la colonisation française au 19e siècle, qui se trouvent encore au Musée national d'histoire naturelle à Paris, témoigne de la barbarie et de l'inhumanité des colonisateurs, ont affirmé des historiens cités par l'APS

> Pour l'historien Gilles Manceron, pareille « collection » renseigne sur les « mentalités coloniales de l'époque qui niaient l'humanité même de ceux que la France qualifiait d'indigènes ».
> « Si la France veut rompre avec ce passé, le rapatriement de ces restes, de manière officielle, digne et ostensible, s'impose. Ce serait même une bonne occasion d'exprimer cette volonté », alors que l'Algérie s'apprête à fêter ses 50 ans d'indépendance, rappelant que la France a déjà procédé à la restitution de restes mortuaires à des pays qui en avaient formulé la demande.
> « La France a bien restitué à l'Afrique du Sud la dépouille mortelle de Saartjie Baartman en avril 2002 après le vote d'une loi dans ce sens, cette jeune femme qui avait été exhibée, en raison de son physique, à Londres puis à Paris où elle est morte en 1815. Et, en janvier 2010, les restes d'une vingtaine de maoris de Nouvelle-Zélande, qui avaient été conservés depuis le 19e siècle dans des musées français, ont été remis officiellement à une délégation de ce pays », a précisé l'historien.
> Des restes mortuaires d'une trentaine de résistants algériens à la colonisation française durant le 19e siècle dont ceux de chefs insurrectionnels à l'image de Chérif Boubaghla ou de Cheikh Bouziane, sont conservés dans le Muséum national d'histoire naturelle (MNHN) de Paris.
> La tête, enfin identifiée, de Mohamed Lamjad Ben Abdelmalek, dit Chérif « Boubaghla » (l'homme à la mule) et les cranes du chef de la révolte des Zaatcha, Cheikh Bouziane, ceux de son compagnon Moussa El Derkaoui ou de Si M'Barek Ben Allal, le lieutenant de l'Emir Abdelkader, figurent parmi ces « trouvailles ».
> Ces restes mortuaires sont calfeutrés dans de vulgaires boîtes cartonnées, qui évoquent les emballages des magasins à souliers, a-t-on constaté. « La conservation de ces restes humains dans ces conditions est choquante », s'est offusqué Manceron, estimant que « si l'Algérie demande officiellement leur restitution, celle-ci devrait se faire ».

> Pour l'historien Tramor Quemeneur, la conservation des restes humains par les anciennes puissances coloniales est le « témoignage de pratiques anthropologiques basées sur des différences raciales mais aussi la trace d'un goût morbide pour les expositions d'êtres humains, autrement appelées les + zoos humains+ »».
> « Tel a par exemple été le sort réservé à la Vénus Hottentote, qui a désormais été restituée à l'Afrique du Sud », a-t-il expliqué, estimant que la restitution des restes mortuaires des Algériens conservés au MNHN représenterait de même un « geste symbolique fort du gouvernement français dans le sens de relations bilatérales basées sur l'égalité et non sur une relation inégalitaire entre l'ancienne puissance colonisatrice et les anciens colonisés considérés comme inférieurs ».
> « Les uns et les autres ont le droit au même respect de leurs morts, quel que soit même leur lieu d'inhumation », a ajouté l'universitaire.
> Tout en assurant que ces restes humains ont été « soustraits à la recherche », le directeur des collections aux MNHN, Philippe Mennecier, a affirmé la « disponibilité » du Musée à restituer ces restes, pourvue que la « démarche en la matière soit respectée ».
> » La direction du Musée n'en tire aucune fierté. Nous avons tout intérêt à restituer ces restes, à condition qu'on en formule la demande, soit de l'Etat algérien ou des descendants dûment reconnus », a indiqué le responsable du service de conservation des collections d'Anthropologie biologique.
> Il a aussi affirmé n'avoir « jamais reçu de demande dans ce sens », signalant que depuis qu'il a son poste de responsabilité il n'a reçu qu'une « récente requête d'un descendant de Si M'Barek Ben Allal, le lieutenant de l'Emir Abdelkader, introduite en son nom par un historien français ».
> « Depuis, personne ne s'est manifestée pour récupérer une collection qui est devenue encombrante, au fil des ans », a ajouté ce responsable au MNHN.
> Un chercheur spécialiste de l'histoire antique et de l'épigraphie libyque et phénicienne, Ali Farid Belkadi, avait révélé, en avril 2011, l'existence de ces restes mortuaires au MNHN. Dons, pour l'essentiel, de particuliers anonymes ou des collections de l'école anthropologique de Paris, ces restes ont été acheminés au Muséum de Paris depuis 1874, soit quelques années après la révolte des Zaatcha, en 1849.

 
> Cordialement,
> Belkacem

Des familles belges invitées à Ankara pour retrouver leurs enfants partis sur le front syrien

Combattre Assad en SYRIE: on oublie trop facilement de rappeler que ces jeunes sont poussés aussi au cul depuis des mois par le parti-pris mensonger de nos médias et de nos gouvernants ... Il n'y a pas que les fanatiques intégristes islamistes en cause ...
RoRo
Sent: Saturday, April 20, 2013 9:21 PM
Subject: Des familles belges invitées à Ankara pour retrouver leurs enfants partis sur le front syrien

Des familles belges invitées à Ankara pour retrouver leurs enfants partis sur le front syrien

 alt

Ils sont des dizaines voire des centaines à être partis en Syrie depuis Bruxelles, Malines, Anvers ou Vilvorde pour combattre (combattre, mais aussi tuer et massacrer des innocents) le régime baassiste au nom du djihad et de la «lutte contre les infidèles» bien plus que pour la liberté.
Musulmans «de naissance» ou convertis, ces jeunes parfois mineurs d'âge sont dans la plupart des cas embrigadés par des groupes djihadistes sans scrupules, via les réseaux sociaux ou, dans la rue, via les prêches itinérants appelés «Street Daawa».

La Syrie est une destination facile, surtout depuis le sud de la Turquie et en particulier depuis Antakya (Antioche), désormais surnommée «bab al djihad» par les combattants syriens et étrangers.
Il n'y a là ni frontière ni contrôle de la part des autorités turques. Au contraire, Ankara encourage la guerre contre le régime de Damas en hébergeant et en équipant les mouvements rebelles syriens ainsi que les volontaires et les mercenaires étrangers.
Les familles de ces volontaires belges qui partent vers l'inconnu sont désemparées.
Certaines se sont confiées aux services de police belges mais la plupart d'entre elles craignent que la divulgation du nom de leur enfant expose celui-ci au danger.
Elles craignent à la fois les représailles militaires de la part des groupes rebelles qui les ont enrôlés et les représailles judiciaires de la part des autorités belges en cas de retour au pays.
La loi antiterroriste belge permet en effet de poursuivre des personnes qui participent à la lutte armée au sein de groupes terroristes.
Sensibilisé par la détresse de ces familles, un député turc a décidé de leur porter secours. Il s'appelle Refik Eryilmaz. Il est avocat de profession. Il est arabe et originaire de la province d'Antioche (Hatay) par où transitent la plupart des volontaires étrangers se rendant en Syrie.
M. Eryilmaz n'en est pas à se première intervention humanitaire de ce type. Il a récemment servi de médiateur dans la libération de Cüneyt Ünal, un journaliste turc détenu dans une prison syrienne.
Le 23 avril prochain, M. Eryilmaz accueillera les familles belges pour tenter de trouver un remède à leur souffrance. Pour lui, la solution ne peut venir que du gouvernement turc qui tolère le passage de ces combattants et qui connaît la plupart des groupes rebelles actifs en Syrie.
Auparavant, les services de police turcs étaient parvenus, en collaboration avec les groupes rebelles, à retrouver en territoire syrien plusieurs criminels turcs recherchés par la justice.
L'espoir n'est donc pas perdu pour ces familles.
D'autant que le 23 avril, date où elles seront reçues par le député Refik Eryilmaz, toute la Turquie célèbrera la Fête des Enfants.
Notre Institut souhaite de tout cœur que les familles belges puissent récupérer leurs enfants sains et saufs et ainsi goûter à la fête ce jour-là.
C'est pourquoi, nous appuyons pleinement l'initiative lancée par le député turc pour retrouver les enfants belges enrôlés dans les mouvements rebelles actifs en Syrie.
Bruxelles, le 18 avril 2013

Bahar Kimyongur
Directeur bruxellois de l'IIPJHR
(Institut international pour la paix, la justice et les droits de l'homme)
Tél: 0485/37 35 32
www.ipj.ch













Avant la SYRIE: un peu d'histoire belge ...

Avant la SYRIE: un peu d'histoire belge ...

Le problème des Belges qui vont combattre pour l'une ou l' autre cause dan un pays étranger n' est pas nouveau...

Pendant la guerre civile espagnole, des dizaines de combattants démocrates, progressistes, révolutionnaires, républicains, anti-fascistes, communistes principalement, sont partis combattre Franco en ESPAGNE. C'était une noble et juste cause, par rapport à ce qui allait suivre: le nazisme, le fascisme, le mussolinisme, l' hitlérisme, la seconde guerre mondiale. Parmi eux, les communistes Raoul BALIGAND, commandant d'une brigade internationale, Albert DECONNINCK, Louis DRUGMAND (de COURCELLES-Souvret et décédé en 1980) et bien d' autres camarades belges. Les gouvernants occidentaux avaient décrété la non-intervention,  et par la suite le "socialiste" Paul-Henri SPAAK fut un des premiers à reconnaître le gouvernement fasciste/franquiste de Burgos ... Nos camarades furent donc poursuivis par la Justice belge pour s' être enrôlés volontairement (il n' était pas question pour eux d' aller combattre comme mercenaire pour du fric, mais pour défendre une cause juste, celle de la République espagnole)  au service d'une armée étrangère ...
Notre camarade Louis DRUGMAND notamment fut défendu à l' époque par Pierre VERMEYLEN qui devint vers 1960 Ministre socialiste de la Justice ...
Ceci pour mémoire et pour rappeler combien l'attitude de nos gouvernants peut être différente, selon les circonstances...  
Aujourd'hui, les médias du capitalisme, aux côté des ultras de l'intégrisme islamiste et de nos officiels, ont fait le maximum depuis 2 ans pour décider certains égarés à aller combattre (tuer et massacrer) le régime d' Assad.  Bien mal leur en cuit ... ! Aujourd'hui, on découvre que ces "égarés", pourraient devenir de dangereux terroristes pour la "démocratie" en Belgique.  C' est un peu court ...Reynders et bien d' autres devraient se torcher le derrière ...
RoRo

 

 

 

Pourquoi de jeunes Belges se rendent-ils en Syrie ?

Il y a quelques mois, le ministre des Affaires étrangères Didier Reynders (MR) demandait encore de soutenir l'opposition syrienne à Assad. Bart De Wever, lui, veut infliger des amendes SAC aux jeunes qui vont aller combattre Assad…

Gaston Van Dyck

Alep, Syrie. Octobre 2012. Plusieurs voitures piégées ont explosé, causant la mort de 44 personnes. Un massacre revendiqué par Al-Qaïda. La lutte en Syrie attire également de jeunes Belges. « On peut expliquer l'engagement de tant de jeunes uniquement en fonction de leur place sociale, économique et politique dans la société », explique Ico Maly, de l'association Kif-Kif. (Photo Zyzzzzzy)
Ico Maly, du mouvement interculturel Kif Kif, connaît la communauté immigrée comme sa poche. Il voit chez les jeunes en question un profil assez similaire : ils sont jeunes, ils sont souvent dans la marge de la société et ils se sont retrouvés sous l'emprise d'une idéologie djihadiste. Mais il insiste surtout sur le fait qu'« il s'agit d'une donnée sociale complexe, un problème avec diverses couches ». 
    Un premier élément, c'est la montée des nouvelles technologies de communication depuis les années 90, comme Internet, les satellites, le « chat », Facebook, Twitter et YouTube. De ce fait, les gens ne construisent plus leur identité simplement au niveau local, mais ils s'orientent aussi en direction de groupes de leurs semblables et ce, à l'échelle mondiale. Cela signifie aussi qu'un groupe de jeunes se sentira solidaire avec le mouvement de résistance kurde, ou qu'il pourra se laisser influencer par des djihadistes radicaux qui, avec la diffusion d'images atroces et un discours musclé « eux-et-nous », recrutent des jeunes pour la guerre en Syrie. 
    Cette influence idéologique n'a d'impact que parce qu'elle s'inscrit dans une polarisation aiguë entre l'Occident et « islam »depuis les années 1990 et, surtout, depuis le 11-septembre. Dans le monde et dans notre pays, cette polarisation a abouti à une image bipolaire du monde, celle qui a été entretenue de jour en jour par « la guerre contre le terrorisme ». « C'est aussi le discours de recrutement des mouvements djihadistes : ils présentent cela comme une lutte des musulmans contre un Assad laïque, un dictateur qui assassine ses citoyens. »

Un statut de deuxième rang

« Pourtant, on peut vraiment expliquer l'engagement de tant de jeunes en fonction de leur place sociale, économique et politique dans la société , explique Maly. À partir des années 1990, l'immigration a figuré tout en tête de l'agenda politique. C'est surtout avec le Vlaams Blok que le débat sur l'intégration a été ramené en une décennie à un débat sur l'islam. Leur culture était le problème. Des intellectuels légitimaient le fait que l'islam était de moindre valeur, et cette religion a de plus en plus été présentée comme problématique. »
    Au niveau mondial, cette image a servi de justification aux guerres contre l'Irak, l'Afghanistan et la Libye. Bref, tant localement que mondialement, ce discours a enseigné aux jeunes de notre pays qu'ils ne devaient pas attendre grand-chose de la démocratie. Qu'ils ne faisaient pas vraiment partie des meubles.
    Résultat: une sous-classe immigrée croissante et une forte radicalisation. Ico Maly : « En 2005, Kif Kif avertissait déjà que plusieurs grandes villes constituaient une poudrière socioéconomique. 50 % des demandeurs d'emploi à Anvers sont des immigrés et plus de 50 % des personnes d'origine marocaine ou turque vivent en dessous du seuil de pauvreté. Associez ce statut de second rang à un discours djihadiste de "musulmans" qui doivent se rendre utiles en combattant les barbares, aux images atroces des actes d'Assad, et on peut commencer à comprendre comment des ados et des jeunes d'une vingtaine années se radicalisent et rallient des sectes comme Sharia4Belgium. »
 
« Pas de SAC mais un dialogue avec les organisations musulmanes »
C'est avec beaucoup de scepticisme que Mohamed Cheeba, conseiller communal PTB+ à Anvers, voit comment les autorités communales et Bart De Wever traitent le problème des jeunes qui vont combattre en Syrie. 
« Je crains que les autorités ne sous-estiment le nombre de jeunes qui s'en vont et que la guerre civile là-bas ne soit encore loin d'être terminée. Nous sommes donc confrontés à un grand problème. Ce que je ne comprends absolument pas, c'est que Bart De Wever veut désormais aborder cela avec des amendes SAC. Prétendument pour entrer en dialogue avec les jeunes. Mais pourquoi ne va-t-il pas dialoguer avec la communauté musulmane d'Anvers et avec les jeunes eux-mêmes ? Il organise un grand show avec les bourgmestres de Malines et de Vilvoorde mais, manifestement, il n'a même pas pensé à un dialogue dans sa propre ville !
    Il veut aussi que l'enseignement et les parents mentionnent les jeunes qui se radicalisent. Mieke Van Hecke (directrice générale de l'Enseignement catholique flamand, NdlR) l'a déjà dit : "Ce n'est pas la tâche de l'enseignement, celui-ci doit établir une relation de confiance avec les élèves." Et c'est là précisément le problème aujourd'hui : ces jeunes ne trouvent plus nulle part une oreille à l'écoute. S'ils pouvaient exposer leurs questions et leurs doutes à quelqu'un, ils ne partiraient peut-être jamais. Et quel est le père ou la mère qui va dénoncer son enfant, même s'il craint que son fils ou sa fille ne se radicalise ?
    Une autre approche est nécessaire : nous devons tout miser sur l'enseignement et l'emploi. Et, maintenant surtout, sur un dialogue avec la communauté musulmane. »

Un « Plan en dix points de la Lutte syrienne »

Ico Maly craint que, face à ce problème complexe, les hommes politiques n'optent pour une approche unilatéralement répressive. Lui-même a élaboré à ce propos un Plan en dix points de la Lutte syrienne (www.kifkif.be). Nous en résumons sept ici.     Lutte contre la discrimination et l'islamophobie. Le discours anti-islam crée une polarisation très claire « eux-et-nous » et cela se traduit dans la réalité par des mouvements comme Sharia4Belgium qui font encore plus le jeu de la radicalisation.    Lutte pour l'enseignement et l'emploi. Les jeunes immigrés se retrouvent deux fois plus souvent au chômage et, à l'école aussi, ils ont des difficultés. Une bonne formation et un bon emploi sont des armes puissantes contre la radicalisation.    Investir dans un monde associatif indépendant et critique. Et le prendre au sérieux. Le monde associatif interculturel et immigré est à peine écouté.    Aide aux parents et aux familles. En particulier, les parents immigrés ne peuvent pour l'instant voir d'issue à leur désarroi. Le monde associatif social et les soins de santé ont ici une importante tâche de mise en confiance et de suivi.    Actions préventives et dissuasives pour les jeunes sur le point de partir. À court terme, il faut surtout empêcher qu'encore plus de jeunes s'en aillent.    Une stratégie pour les jeunes à leur retour, pour éviter qu'ils soient plongés dans un vide sans perspective. Il faut une approche constructive et curative.     Une stratégie pour une politique extérieure pacifique. Le soutien officiel aux guerres sanglantes en Afghanistan, en Irak et en Libye est un facteur de motivation pour les djihadistes belges. D'après l'Institut flamand pour la paix, dans la période de 2007 à 2011, les entreprises belges ont exporté pour 1,5 milliard d'euros d'armes vers le monde arabe. Un repositionnement clair de la politique extérieure et défensive et un soutien aux pourparlers de paix s'imposent donc également.

Un nouvel article sur le blog canaille-le-rouge.over-blog.com

La Liberté, la Démocratie, la Justice, l' Egalité, la Fraternité, les Droits de l' Homme, vous savez où cela se passe ?  C' est dans les "démocraties" capitalistes d' Europe occidentale: en France bien sûr, en Belgique, en Grèce, en Espagne, en Allemagne, en Angleterre, etc, etc...
Lisez quand même, ce qui se passe lors des expulsions de plus en plus nombreuses en ces temps de misère renouvelée et en hausse constante:
RoRo
Sent: Friday, April 26, 2013 5:33 PM
Subject: Un nouvel article sur le blog canaille-le-rouge.over-blog.com
26/04/2013 17:33:09
Un nouvel article sur le blog canaille-le-rouge.over-blog.com

La quintessence du système, c'est cela. Mais Blummollet se tait

La quasi totalité de la grande délinquence et la haute criminalité dans la période tourne autour des trafics d'argent, des joueurs à saute frontières, de fraudes, de trafic de drogue par quintal…
Pour lire la suite cliquez ici

Vendredi 26 avril 2013
http://autourduperetanguy.blogspirit.com/media/00/01/461718083.jpg

La quasi totalité de la grande délinquence et la haute criminalité dans la période tourne autour des trafics d'argent, des joueurs à saute frontières, de fraudes, de trafic de drogue par quintal étalon, et autres enjeux immobiliers assortis de réglement de comptes ou d'éliminations physiques ou (et) du blanchiment du tout.
Pendant ce temps les fauteurs de misère, les mêmes un si ce n'est eux c'est un des leurs, fabriquent du suicide dans les usines, les services, les citées.

La première expulsion de l'année
après la trêve hivernale
se termine par un drame

Chers Camarades,
La spirale de l'exclusion a fait une nouvelle victime. Une Vénissiane s'est pendue dans son logement, brisée par une menace d'expulsion mise en exécution ce matin.
Ci-dessous la déclaration de Michèle Picard, Maire de Vénissieux, pour dénoncer l'inacceptable.
Fraternellement
André GERIN

D E C L A R A T I O N
La spirale de l'exclusion a fait une nouvelle victime. Une Vénissiane s'est pendue dans son logement, brisée par une menace d'expulsion mise en exécution ce matin. Une pression de trop pour une vie devenue insupportable. La première expulsion réalisée depuis la suspension de mes arrêtés, le 16 avril 2013, se termine par un suicide. Voilà l'atroce réalité de la détresse humaine et du désespoir…
Le Préfet du Rhône avait autorisé le concours de la force publique pour procéder à l'expulsion à compter du 18 mars.  Informés de cette décision dès le 14 février dernier, nos services avaient contacté cette personne par courrier, dès le 25 février, pour étudier les possibilités d'intervention auprès de son bailleur privé.  Un rendez-vous avait été fixé, auquel elle ne s'est pas présentée. Si elle était inconnue de nos services jusque là, sa situation isolée et fragilisée faisait l'objet d'un suivi par les services du Conseil général et une mesure de protection était en cours.
Ce nouveau drame sera sans doute traité dans la rubrique « faits divers » dès demain et rangé aux oubliettes le surlendemain, enseveli sous un flot de nouvelles actualités. Je le refuse.
Quelle société peut permettre que des femmes, des hommes meurent dans l'indifférence quasi générale ?
Je suis atterrée, révoltée, tourmentée par tous ces drames qui se succèdent. Déjà en 2011 à Vénissieux,  une femme avait menacé de se défenestrer, lors de son expulsion.  Depuis 4 ans, je n'ai de cesse d'alerter sur les conséquences dramatiques que peuvent engendrer les expulsions.  Aujourd'hui,  l'horreur est face à nous. Après cette tragédie,  j'espère que cette réalité sociale que je décris inlassablement, parce que j'y suis confrontée au quotidien, provoquera une prise de conscience collective et qu'enfin cela cesse.
Depuis 2010, je prends des arrêtés interdisant sur ma commune les expulsions locatives, les coupures d'eau et d'énergies, les saisies mobilières.  Des arrêtés travaillés, argumentés sérieusement, avec l'espoir de faire évoluer la justice pour en finir avec ces pratiques inhumaines. Un acte qui n'a rien d'une formalité, mais un acte de résistance, un engagement et une bataille pour la dignité humaine.
En tant que maire, j'assume pleinement mes responsabilités. Il est de mon devoir d'interpeller, de dénoncer et d'alerter, comme d'assurer la sécurité de mes concitoyens. C'est un combat juste et légitime. Des droits inscrits dans la Constitution sont bafoués. L'État ne remplit plus ses missions régaliennes. Si ce ne sont pas les maires, élus de la République, qui dénoncent cela, qui le fera ? " Ces mêmes maires, en première ligne, qui comme moi aujourd'hui, sont confrontés à la mort violente d'une habitante.
Plus que jamais, je suis déterminée à me battre pour l'intégrité et la dignité des personnes. Combien de vies sacrifiées faudra-t-il pour que les pouvoirs publics assument enfin leurs responsabilités et agissent face à cette urgence sociale ?
Ce matin, l'atteinte à la dignité humaine est à son paroxysme.  Les seuils de l'inacceptable aussi.
Comptez sur moi pour poursuivre ce combat !
Michèle PICARD