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dimanche 27 octobre 2013

L'opposition islamiste recrute en Asie centrale et en Russie

Sent: Thursday, October 3, 2013 1:06 PM
Subject: L'opposition islamiste recrute en Asie centrale et en Russie
Les mercenaires takfiri sont sûrement des agents de Bachar dont la mission est de pervertir la "révolution syrienne" *:P Tirer la langue
Ne rigolez pas. C'est ce que prétendent les complottistes de l'opposition syrienne en exil ainsi que leurs ministres de la propagande, les bien nommés Ignace Leverrier, BHL, Thomas Pierret...
Pauvre Syrie.
Bonne lecture.
BK
http://www.courrierinternational.com/article/2013/10/02/l-opposition-islamiste-recrute-en-asie-centrale-et-en-russie

SYRIEL'opposition islamiste recrute en Asie centrale et en Russie

Des mercenaires islamistes d'origine kazakhe, kirghize ou turkmène seraient de plus en plus nombreux en Syrie, affirme une ONG. Ils sont recrutés dans leur pays d'origine, mais aussi en Turquie, au sein des différentes diasporas.
  • 2 OCTOBRE 2013
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Un  cahier prétendument retrouvé par les troupes syriennes chez des rebelles à Alep. Il comporte une liste de noms de combattants étrangers d'origines libyenne, turkmène et turque. 3 septembre 2012 - AFP / Joseph EidUn cahier prétendument retrouvé par les troupes syriennes chez des rebelles à Alep. Il comporte une liste de noms de combattants étrangers d'origines libyenne, turkmène et turque. 3 septembre 2012 - AFP / Joseph Eid
Parmi les 6 000 mercenaires étrangers qui combattent en Syrie contre l'armée régulière syrienne figurent des ressortissants d'Asie centrale postsoviétique. Selon l'experte russe Natalia Kharitonova, membre de l'ONG Joint Eurasian Expert Network (JEEN), cité par le site turkmène indépendant Gündogar, "la mobilisation des terroristes islamistes est bien plus active en Syrie qu'à l'époque du conflit en Libye ou au Mali". "Le lavage de cerveaux est mené dans toutes les républiques centrasiatiques", commente-t-elle.

Plusieurs dizaines de ressortissants kirghiz sont déjà sur le terrain, alors que "des dizaines d'autres attendent leur tour en Turquie, en Afghanistan ou au Pakistan".

Au Kazakhstan, le problème est largement débattu dans les médias. Rien que dans la ville kazakhe d'Aktaou qui compte pas moins de 5 000 salafistes, les candidats au départ se comptent par dizaines. En juin, la police kazakhe a arrêté huit mercenaires sur le départ. Selon l'expert kazakh Timour Kozyrev, plus d'une centaine de ressortissants kazakhs se trouvent actuellement en Syrie. Selon JEEN, le seul pays qui n'avoue pas avoir des ressortissants mercenaires est le Turkménistan, bien que des preuves de la présence de Turkmènes dans les rangs des "opposants" en Syrie existent.

C'est souvent la pauvreté et la corruption à l'œuvre dans leur pays d'origine qui poussent ces jeunes à s'enrôler. Dans le même temps, de nombreux observateurs constatent que parmi les combattants il y a "beaucoup de fils de familles aisées", motivés par "une guerre juste des sunnites contre les chiites". Fait nouveau : "l'enrôlement des ressortissants centrasiatiques, qui se fait dans les pays concernés et en Turquie, où les diasporas centrasiatiques sont nombreuses, s'organise également en Russie au sein des 6 millions de travailleurs immigrés d'Asie centrale", affirme Natalia Kharitonova.

"Les autorités de ces pays font tout pour empêcher les jeunes de partir, de peur qu'ils reviennent avec l'idée du djihad en tête." Ainsi, le 16 septembre, le Comité de sécurité nationale du Kirghizistan a annoncé l'arrestation d'un groupe de combattants d'origine kazakhe et kirghize, membres de l'organisation terroriste Union du djihad islamique. Les autorités affirment que, parachutés de Syrie, ces combattants s'apprêtaient à commettre des actes terroristes à Bichkek, la capitale kirghize, pendant le sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai, en septembre.