Irak agressé, occupé, envahi, pillé, détruit et colonisé, depuis 25 ans...

samedi 20 février 2010

[romain : paix_socialisme_communisme] : [alerte_otan] Nouvelle offensive en Afghanistan : l'Otan satisfait

La sale guerre d' agression et d'occupation ricano-otano-occidentale en AFGHANISTAN fait sauter le gouvernement aux PAYS-BAS. Les Hollandais n' en veulent pas et les travaillistes disent non.
En BELGIQUE, le "socialiste" Di Rupo, comme ses copains écolos, reste muet. Il attend la raclée lors de cette guerre qui devient un nouveau Vietnam et où les Belges n'ont rien à foutre ni à gagner à près de 10.000 kms de leurs frontières....
RoRo


 
----- Original Message -----
Sent: Thursday, February 18, 2010 10:32 PM
Subject: [alerte_otan] Nouvelle offensive en Afghanistan : l'Otan satisfait

 

 
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Honte
Lettre ouverte de l'infirmier chef de l'hôpital de Emergency à Lashkargah, où arrivent les civils blessés dans l'offensive contre la ville voisine de Marjah.
Même des enfants de 7 ans.
http://it.peacereporter.net/articolo/20260/Vergogna
 
C'est ce que nous éprouvons tous ici à l'hôpital d'Emergency à Lashkargah, Afghanistan, après le début de la énième "grande opération militaire", qui est à chaque fois plus grande...
Un profond sentiment de honte pour ce que fait la guerre, toute guerre. Destruction, morts, blessés. Sang, lambeaux de chair humaine. Hurlements féroces et désespérés.  Elle ne fait rien d'autre.

Mais d'aucuns pensent encore que c'est une bonne façon d'exporter " la paix et la démocratie". La paix, en effetils ils étaient en train de l'apporter aussi à Said Rahman notoire "insurgé" de la zone, mais celle éternelle. Il s'est pris un projectile en pleine proitrine, le matin de bonne heure, alors qu'il était au jardin.

Il n'était pas en train de patrouiller la zone, il n'était pas en train de combattre, il n'était pas en train de viser quelqu'un. Il n'a même pas vu d'où arrivait le projectile qu'il a encore dans le corps et qui lui a défoncé le poumon droit. Il a juste senti une grande brûlure et s'est évanoui de douleur ensuite.

On l'a transporté en hélicoptère jusqu'à Lashkargah, avec ces mêmes hélicoptères qui, juste avant, mitraillent, puis en ambulance dans notre centre chirurgical pour victimes de la guerre, assez instable mais avec son ourson en peluche tout neuf, cadeau de la démocratie.

On aurait dit qu'il était bossu, de tout le sang qui s'était accumulé dans son dos.

Il a été opéré immédiatement, on lui a mis deux drains thoraciques, presque plus grands que lui.

Parce que l'"insurgé" notoire a sept ans.

Sept.

Voilà ce qu'est la "grande opération militaire", la plus grande.

Honte.
 
Matteo Dell'Aira
 
(Infirmier chef de l'hôpital de Emergency à Lashkargah, Helmand ).
Source : Bye Bye Uncle Sam, 16 février 2010
http://byebyeunclesam.wordpress.com/2010/02/16/come-a-fallujah/
(Traduit de l'italien par M-A Patrizio)
 
Voir ausi : Marjah. La situation des blessés à l'hôpital d' Emergency a Lashkargah, Helmand:
http://it.peacereporter.net/videogallery/video/12096
 
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Afghanistan : l'Otan satisfait
TF1 - 14/02
 
Les responsables militaires de l'Otan se disent satisfaits au deuxième jour de l'offensive de  Marjah, un bastion des talibans dans le sud de l'Afghanistan, les insurgés semblant n'opposer qu'une résistance minime. L'armée afghane, qui participe à l'opération, a affirmé que 20 talibans ont été tués dans des combats "sporadiques" et au moins un soldat étranger, un Britannique, a péri dans l'offensive dans les  environs de Marjah, selon Londres.
 
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Comme à Fallujah
Enrico Piovesana

[...] Le capitaine Ryan Sparks, commandant de la compagnie Bravo du 1er Bataillon, 6° régiment Marines, a comparé l'intensité des combats en cours à Marjah à ceux de l'attaque contre Fallujah en Irak, en 2004. "C'est comme à Fallujah, sauf qu'ici ils nous tirent dessus de tous les côtés parce que nous n'avançons pas en ligne droite, mais depuis différentes directions".

Selon les commandements alliés, il y a jusqu'à présent 35 insurgés tués, et 5 pertes civiles seulement. Les talibans ont cependant déclaré n'avoir perdu que 6 hommes (tous les autres seraient des civils), et avoir tué 192 soldats, afghans et étrangers.
 
Des talibans,  un message est arrivé hier pour le président Obama à l'occasion du 21eme anniversaire du retrait des troupes soviétiques d'Afghanistan (15 février 1989) : "Les américains (états-uniens, ndt) devraient comprendre que s'il leur faut 15 mille hommes pour prendre le contrôle d'un seul district, pour prendre possession des 350 districts de l'Afghanistan il leur faudrait plus de 5 millions de soldats. Les dirigeants de la Maison Blanche tireraient plus de profits à comprendre la leçon de l'histoire plutôt que de se laisser aller à des exhibitions de force : Obama, comme Gorbatchev,  doit regarder de façon réaliste la réalité sur le terrain afin de mettre fin à la tyrannie et à la répression à l'égard des afghans, au lieu d'apporter d'autres mésaventures aux USA (...)."
 
De Marjah, la Fallujah di Obama , Enrico Piovesana
Voir aussi vidéo : Phosphore blanc sur Fallujah
Publié le 16 février 2010 par  Bye Bye Uncle Sam :
http://byebyeunclesam.wordpress.com/2010/02/16/come-a-fallujah/
Traduit de l'italien par M-A Patrizio
 
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Mater les talibans, un beau rêve
 
Les forces de l'OTAN et l'armée afghane ont lancé, le 13 février, une opération militaire conjointe dans la province du Helmand. Malgré le battage médiatique et l'optimisme de Washington, la victoire n'est pas à portée de main, estime le quotidien pakistanais Frontier Post.
 
 
Si les déclarations des talibans sont à prendre avec des pincettes, les reportages des médias et surtout ceux des Occidentaux sur les forces de coalition qui occupent actuellement l'Afghanistan ne sont pas paroles d'Evangile non plus. La plupart des informations diffusées viennent de journalistes intégrés dans l'armée. Depuis que ces reportages constituent la principale fenêtre par laquelle le monde extérieur voit ce qui se passe dans le pays occupé, la communauté internationale reçoit une désinformation volontaire sur l'Afghanistan post-talibane. C'est le cas de l'offensive de Marjah [appelée opération Mushtarak, "l'union"], lancée conjointement, le 13 février, par les troupes américaines et les forces de l'OTAN en coopération avec l'armée afghane. Le fait même que cette opération soit présentée comme une étape importante de la stratégie de lutte anti-insurrectionnelle du président Obama en Afghanistan est d'une totale malhonnêteté. Certes, Marjah est un fief taliban. Tout comme l'est le Helmand, la province où se trouve Marjah. Cette région n'est elle-même que l'une des 30 provinces sur 34 contrôlées par les talibans qui y ont installé une administration parallèle.
 
Et puis, les talibans ne sont pas des inconnus venus de nulle part. Cette terre est la leur. Une chose que les reportages - dont les sources sont militaires - ont délibérément occultée, afin de donner l'impression trompeuse que les insurgés n'appartiennent pas à la société tribale traditionnelle mais à une frange de parias qui maintient les tribus sous son joug en recourant à la contrainte, à l'intimidation et à la peur. En réalité, pour les tribus, les talibans ne sont pas des ennemis. Leurs véritables ennemis, ce sont les occupants étrangers et leurs collaborateurs locaux. De plus, les tribus savent se battre. Les talibans eux-mêmes ne sont pas de tendres bleus non plus. Pendant des années, ils ont combattu leurs adversaires tadjiks, ouzbeks et hazaras [les trois minorités ethniques qui composent, avec les Pachtounes, la population afghane]. Qu'ils n'aient enregistré jusqu'ici aucune désertion dans leurs rangs malgré l'incroyable blitz médiatique monté par les alliés avant l'offensive de Marjah en dit aussi long sur leur combativité que sur leur attachement à leur foi et à leur idéologie.
 
Il est fort possible que les troupes de la coalition et l'armée afghane prennent le contrôle des zones prévues afin d'installer environ 700 bases, dans le cadre de la nouvelle stratégie d'Obama. Mais les forces d'occupation établiront au mieux un contrôle fragile de ces zones situées dans la campagne afghane, comme le firent les envahisseurs soviétiques. Ces derniers n'en avaient retiré aucun avantage. La résistance à leur égard était restée vivace et n'avait jamais failli jusqu'à leur départ. L'histoire devrait donc se répéter. De même, la stratégie de Washington d'acheter les insurgés avec de l'argent, des emplois et des services, est vouée à l'échec, comme le fut la politique des Soviétiques. Ce plan est une vaste imposture. Les clans font front commun face à l'envahisseur étranger. Les partisans de ce projet de corruption [les incitations financières à déposer les armes] n'ont visiblement pas intégré dans leurs calculs la possibilité qu'au lieu d'obtenir une quelconque allégeance, ils s'attirent encore plus d'hostilité de la part de tribus en colère.
 
Les auteurs de cette stratégie ne semblent pas non plus comprendre que l'armée afghane composée presque entièrement de Tadjiks et de Hazaras, à l'exclusion quasi totale de représentants de la majorité pachtoune, est comme un chiffon rouge agité dans des régions où cette ethnie domine. D'autant plus que ces troupes devraient en définitive y assurer la sécurité. Les Pachtounes méprisent profondément tant les Tadjiks que les Hazaras qui le leur rendent bien. En conclusion, la meilleure solution pour les occupants étrangers reste encore d'engager directement des discussions de paix avec les leaders talibans. Toute autre option n'est qu'illusion.
 
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"Nous savons maintenant que la frappe a atteint la cible qu'elle visait", notamment
Il a souligné que les forces de l'Otan "faisaient très attention" afin d'éviter [que l'on connaisse] la mort de civils.
 
L'Otan se défend d'avoir commis une bavure dans la province du Helmand
AFP - 16 février 2010
 
La frappe meurtrière qui a fait 12 victimes civiles au cours du week-end ne constitue pas une bavure, selon le chargé des forces de l'Otan dans le Sud afghan. Le raid a peut-être atteint des insurgés, a-t-il précisé.
 
La frappe de l'Otan, qui a tué des Afghans au cours du week-end pendant l'offensive Mushtarak, n'a pas connu de problème technique ni manqué sa cible, a précisé mardi le général britannique Nick Carter, chargé des forces de l'Otan dans le sud de l'Afghanistan.
 
La force internationale de l'Otan (Isaf) avait dans un premier temps expliqué que 12 civils Afghans avaient été tués après que deux roquettes eurent manqué leur cible. Le général Carter n'a pas précisé mardi le nombre de talibans éventuellement tués dans cette attaque.
 
L'Isaf avait également annoncé la suspension du système d'artillerie mobile monté sur un camion, de type HIMARS (High Mobility Artillery Rocket System), dans l'attente des résultats d'une enquête.
 
"Nous savons maintenant que la frappe a atteint la cible qu'elle visait", a déclaré le général à des journalistes à Londres, via un lien vidéo depuis Lashkar Gah, chef-lieu de la province du Helmand, dans le sud de l'Afghanistan.
 
Le responsable, qui s'exprimait au cours d'un briefing sur la vaste offensive de l'Otan en cours contre les talibans dans le Sud afghan, a écarté "un défaut technique".
 
"Nous utilisons à nouveau ces roquettes, même si seulement l'une d'entre elle a été utilisée depuis", a-t-il dit.
 
Gordon Messenger, un porte-parole militaire à Londres, a expliqué qu'il était courant que les insurgés mènent des opérations dans des zones où vivent des civils.
 
Il a estimé que ce serait "une hypothèse raisonnable" de penser que certains insurgés ont trouvé la mort à la suite de la frappe meurtrière du week-end.
 
Le général Carter a reconnu que des informations "contradictoires" avaient été diffusées au cours des 24 heures ayant suivi l'attaque. Il a souligné que les forces de l'Otan "faisaient très attention" afin d'éviter la mort de civils.
 
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"Notre présence en Afghanistan est un enjeu pour la paix" déclare le ministre Hervé Morin
http://www.ledauphine.com/index.jspz?chaine=14&article=262583
par La Rédaction du DL | le 15/02/10

Interview exclusive du ministre de la Défense, Hervé Morin par Hélène Pilichowski
 
Ne pensez-vous pas que ce nouveau décès, qui porte à 40 le nombre de soldats français disparus en Afghanistan, fasse douter davantage l'opinion du bien-fondé de notre présence dans ce conflit ?
 
- Je rappelle que nous ne faisons pas la guerre aux Afghans. Nous ne sommes pas dans un conflit militaire classique. Notre présence n'a d'autre but que d'assurer progressivement le développement et la reconstruction d'un pays ruiné par trente ans de guerre. Il faut aider la population à s'équiper de nouvelles routes, de ponts, d'écoles, d'établissements de santé etc... Sans stabilité et sans paix on ne peut rien reconstruire. Si nous quittions aujourd'hui l'Afghanistan, le pays retomberait dans les mains des talibans et donc dans le chaos. N'oublions pas que l'Afghanistan partage une frontière avec le Pakistan qui est une puissance nucléaire. L'abandonner serait prendre le risque d'une déstabilisation de toute la région. C'est un enjeu pour la paix dans le monde.

Alors pourquoi la France vient-elle de décider de n'envoyer que 80 hommes supplémentaires alors que les États-Unis demandaient "des efforts maximum" à ses alliés européens ? N'est-ce pas le signe d'un doute sur l'opportunité de cette intervention ?
 
- La France a fait un énorme effort depuis 2008 puisque nous sommes, avec 3 750 hommes sur place, le quatrième contributeur de l'opération. Le cœur de notre stratégie est aujourd'hui de mettre l'accent sur la formation des forces de sécurité afghanes qui doivent à terme assurer eux-mêmes leur défense et leur sécurité. C'est pour accélérer cette formation que nous avons décidé d'envoyer 80 instructeurs supplémentaires. C'est une des clefs qui nous permettront de quitter le pays.

L'Otan vient pourtant de lancer une grande offensive dans le sud ?
 
- Il s'agit justement d'un assaut coordonné qui s'inscrit dans la nouvelle stratégie de l'Alliance atlantique en Afghanistan et qui associe les soldats de l'Otan et l'armée afghane.
Avez-vous des informations sur les deux journalistes de France 3 retenus en otages là-bas ?
 
- Comme l'a indiqué le Premier ministre François Fillon lors de sa visite à Kaboul, nous travaillons activement avec le gouvernement afghan pour obtenir leur libération. Mais ce serait contre-productif d'en dire plus. Je préfère donc rester discret et laisser les hommes poursuivre leurs recherches sur le terrain. Car une surenchère médiatique pourrait amener une surenchère de la part des ravisseurs.

L'armée de terre vient de lancer une nouvelle campagne de recrutement. Avez-vous des difficultés pour trouver de jeunes prêts à s'engager avec les risques que cela comporte ?
 
- Les militaires qui partent en Afghanistan sont tous des professionnels et ils remplissent leur mission avec enthousiasme. Ils assument parfaitement le risque car ils savent qu'ils vont exercer leur métier dans son plein accomplissement, qu'ils vont mettre en œuvre sur le terrain tout ce qu'ils ont appris pendant des jours et des mois d'entraînement et des années de formation. Nous n'avons pas plus de difficultés qu'avant pour susciter des vocations. N'oublions pas que l'Armée est le premier recruteur de notre pays. Elle engage entre 20 000 et 30 000 volontaires par an.
Êtes-vous favorable à des sanctions contre l'Iran pour son programme nucléaire ?
 
- Nous souhaitons une pression supplémentaire contre l'Iran en raison de son obstination à fabriquer de l'uranium enrichi à des fins militaires. Toute décision de sanctions efficaces doit reposer sur l'unanimité du Groupe des cinq (États-Unis, Chine, Russie, France, Grande-Bretagne) du Conseil de sécurité des Nations unies. Il nous faut trouver un accord avec la Chine et la Russie. C'est à cela que nous travaillons.
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