Irak agressé, occupé, envahi, pillé, détruit et colonisé, depuis 25 ans...

vendredi 24 octobre 2008

n° 397 - Journal d'Irak - du 13 au 23/10 - G21- Les journalistes étatsuniens et les crimes de guerre.

 

Sent: Friday, October 24, 2008 9:53 AM
To: Undisclosed-Recipient:;
Subject: n° 397 - Journal d'Irak - du 13 au 23/10 - G21- Les journalistes étatsuniens et les crimes de guerre.


     
Aujourd'hui, face aux ambitions hegémonique de l'impérialisme, l'information est une arme au service de la paix. Sa diffusion est un acte de résistance.

Les médias occidentaux dans leur large majorité ont de tout temps accepté les versions des armées occupante et ferment les oreilles aux autres sources. 

                                                                      Dénoncer ne suffit plus, il faut expliquer, informer, transmettre! 

  Les analyses des auteurs  doit être considérée comme un acte de de résistance et une contribution à l'information face à la dictature des médias, et des gouvernants .

Les militaires américains usent d'un terme générique- Al Qaida- pour désigner les résistants ….

M.Hassan  : Au début de l'occupation, les Américains prétendaient que la résistance était le fait, principalement, des « Sunnites ». Maintenant, les « Sunnites » sont devenus… les » terroristes-islamistes » d'Al Qaeda                 

Vivre sous occupation c'est l'humiliation à chaque instant de sa vie. Résister à l'occupation c'est vivre libre ! Yasser Arafat



                     Journal d'Irak   
                                                                       N°397                                    du 13/10 au 23/10/08 

                                                         M.Lemaire



           Les informations contenues dans ce journal sont obtenues par la lecture quotidienne des journaux en ligne suivants:
          (Afp - Ats - Ap - Reuters, Al-manar - Chine nouvelle (Chine) ) CPI - IPC - Novosti- Radio Chine internalionale - Xinhuanet et Al-Oufok :
 
Le " Journal d'Irak  " est visible  sur ...


 A consulter

Uruknet : informations sur l'Irak occupé

http://www.uruknet.info/?p=-5&l=e

 Basrah.net : actualité de la résistance irakienne

http://www.albasrah.net/moqawama/english/iraqi_resistance.htm

: 


Sommaire : :

Tiré à part :

3 Politique

1) collaborateurs Irakiens

2) occupants 

3) Les voisins

4 Libération du territoire
Détails.

L'Irak en chiffre. 

5 Médias et Manipulation de l'opinion / Vidéos

5-1 Vidéo : Les vétérans de la guerre en Irak veulent peser sur la campagne

5-2 Vidéo : Armement US

5-3 Machine infernale, propagand et ... désinformation.

5-4 Dyer Peter : Les journalistes étatsuniens et les crimes de guerre.

6 Brèves

6-1 L'Irak et la Grande-Bretagne vont négocier le statut des troupes britanniques en Irak.

6-2 Le Pentagone accuse l'Iran de vouloir saper l'accord Irak/USA.

6-3 Hassan Kazemi Qomi: « les problèmes des États-Unis en Irak ne sauraient être résolus en portant des accusations contre l'Iran ».

6-4 Sarkofric : Vente d'Armement à L'Irak.

6-5 Washington verse 13 millions de dollars pour le musée de Bagdad.



L'Irak
en chiffre: du 13/10 au 23/10/08


Tués

Blessés

Peuple irakien

4 + x

4+ x

Usboys/Autres boys + miliciens

0 ?

0 ?

Policiers, armée et collaborateurs & miliciens

24

16



Tiré à part :

Al-Qaïda soutient McCain, meilleur garant de la ruine des Etats-UnisDans un message publié sur internet, le réseau terroriste d'Oussama ben Laden estime que le meilleur moyen de ruiner militairement et économiquement les Etats-Unis est d'envoyer l'"impétueux" John McCain à la Maison Blanche. 

Dans un message publié sur le Net lundi 20 octobre, Al-Qaïda estime que le meilleur moyen de ruiner militairement et économiquement les Etats-Unis est d'envoyer John McCain à la Maison Blanche et en saluant son élection par un attentat sur le sol américain.
Dans ce message diffusé sur le site al-Hesbah, un site accessible uniquement avec un mot de passe, le réseau terroriste d'Oussama ben Laden souligne que "l'impétueux" candidat républicain est plus susceptible de poursuivre les conflits d'Irak et d'Afghanistan que son adversaire démocrate, Barack Obama.
Vengeance
"Al-Qaïda doit soutenir McCain dans la prochaine élection afin qu'il poursuive la marche d'échec de son prédécesseur, Bush", peut-on lire dans ce message traduit par le SITE Intelligence Group, une association basée à Bethesda (Maryland).
"Si Al-Qaïda lance une grande opération contre les intérêts américains, cet acte sera un soutien apporté à McCain parce que cela incitera les Américains à voter pour McCain afin qu'il se venge d'Al-Qaïda ; Al-Qaïda pourra alors clamer sa victoire dans sa quête pour ruiner l'Amérique".
En 2004, Oussama ben Laden avait diffusé une vidéo quatre
jours seulement avant le scrutin présidentiel pour s'adresser aux Américains.

(avec AP)

 
Paroles & action des bientôt présidents...

McCain :
16-10

McCain, a  toujours assuré qu'un calendrier de retrait mettrait en péril les gains obtenus en matière de sécurité en Irak et que toute décision devait être prise en fonction

de la situation sur le terrain et en tenant compte de l'avis des responsables militaires, comme le prônent les responsables actuels du Pentagone.

http://www.aloufok.net/article.php3?id_article=5056

 
Obama :
Barack Obama, opposé à la guerre en Irak dès son déclenchement, s'est prononcé pour un retrait rapide dans les 16 mois suivant son arrivée, soit courant 2010, plus tôt que la calendrier indicatif de 2011 inscrit dans le projet d'accord.

16 octobre

http://www.aloufok.net/article.php3?id_article=5056



Politique
a) des collaborateurs Irakiens

Les grandes manoeuvres

Sofa (Status of forces agreement)

Présence américaine en Irak : l'ébauche d'accord entre les USA et l'Irak 

Le secrétaire a la guerre Gates a commencé à consulter le Congrès au sujet d'une ébauche d'accord avec Bagdad sur la présence américaine en Irak après 2008, qui protège selon lui les troupes "de façon adéquate" et fait mention de dates de retrait.
"Le secrétaire (à la Défense) ne passerait pas ces coups de fil s'il ne croyait pas que ce document protégeait nos forces en Irak de façon adéquate", a souligné un porte-parole du Pentagone Geoff Morrell, alors que les négociations entre Washington et Bagdad, commencées en février, butent notamment depuis plusieurs semaines sur la question de l'immunité accordée aux soldats américains sur le terrain.
Ce document doit donner un cadre juridique à la présence américaine en Irak après le 31 décembre, à l'expiration du mandat confié par le Conseil de sécurité des Nations unies.
M. Gates, qui avait estimé la semaine dernière que les Etats-Unis étaient très proches d'un accord avec l'Irak, est "à l'aise" avec ce projet et a commencé à contacter les dirigeants des commissions parlementaires concernées afin de discuter du projet d'accord, a précisé le porte-parole.
Le président de la commission sénatoriale des forces armées, le démocrate Carl Levin, avait prévenu la veille qu'il était "sceptique vis-à-vis de tout accord assujettissant les soldats américains à la juridiction des tribunaux irakiens en plein milieu d'une guerre chaotique et en l'absence d'un système judiciaire réputé juste".
"Ce n'est pas encore un document final", a souligné le porte-parole du Pentagone. "C'est une ébauche (...) qui reste sujette au processus politique usuel dans nos deux pays", a-t-il affirmé, tout en rappelant que, côté américain, cet accord ne serait pas soumis à l'approbation formelle du Congrès.
Le gouvernement irakien avait indiqué mercredi à l'AFP qu'il était en train d'examiner ce projet avant une éventuelle signature par le Parlement irakien.
Nouri al-Maliki avait toutefois indiqué vendredi que la question de l'immunité restait un "problème" malgré les "énormes concessions" consenties par Washington.
Le projet d'accord fait également référence à "des dates" pour un retrait des troupes américaines, a confirmé M. Morrell, mais ces objectifs "dépendront des conditions sur le terrain".
Bagdad affirmait fin août que le projet prévoyait un départ des forces américaines fin 2011.
"Les Irakiens souhaitent fortement" la fixation d'un calendrier, a commenté le porte-parole du Pentagone. "Ils sont une nation souveraine. Et nous soutenons pleinement ces désirs".
M. Morrell a néanmoins réaffirmé que l'accord ne serait pas contraignant pour le futur président élu.
"Ce document fournira la cadre juridique nous permettant de poursuivre les opérations là-bas, mais il ne liera pas les mains du prochain commandant en chef", a-t-il assuré.

16 octobre

http://www.aloufok.net/article.php3?id_article=5056

15-10

« C'est le Parlement qui décidera, définitivement, de l'accord de sécurité avec les Etats-Unis. », a annoncé, mardi, le Premier ministre al-Maliki, lors d'une rencontre avec le Secrétaire adjoint au Foreing Office britannique et l'Ambassadeur de Londres, à Bagdad. « Il relève des prérogatives du Parlement de décider de l'accord de sécurité avec Washington. », a-t-il souligné, avant d'ajouter que l'importance de la signature de ce pacte de sécurité avec les Etats-Unis résidait dans le dégel des avoirs irakiens à l'étranger et dans le fait que l'Irak ne serait plus concerné par le chapitre VII de la Charte des Nations-unies.
Lors de leurs visites continues en Irak, les responsables américains s'évertuent à lui imposer l'accord sécuritaire, alors que les autorités irakiennes, dont le Président Talabani ou des députés, comme Mahmoud Osman, ont mis au grand jour, il y a quelque temps, les pressions de Washington sur Bagdad pour signer le texte.

IRIB

À prendre ou à laisser

Le projet doit être entériné par les parlements irakiens et américains, d'ici la fin de l'année. Le mouvement de Moqdata Sadr détient une trentaine de sièges au parlement.

Le chef de la diplomatie irakienne a pour sa part pressé Américains et Irakiens à se prononcer rapidement, lors d'une conférence de presse tenue au même moment.

Hoshyar Zebari a prévient les parlementaires que le texte qui leur a été présenté est une version définitive et qu'ils ne pourront que « le ratifier ou le rejeter ». Il précise que l'accord ne prévoit en aucune sorte de rendre des bases américaines permanentes en Irak..

Le compromis atteint stipule que les soldats américains seront soumis à la loi américaine à l'intérieur de leurs bases, mais devront répondre de leurs actes devant la justice irakienne s'ils commettent des crimes sérieux hors de ces bases et en dehors de leur service.

Environ 152 000 militaires étrangers sont déployés en Irak, dont 144 000 Américains.

Radio-Canada.ca avec Agence France Presse, Associated Press et BBC

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/acces/suite.asp?lien=http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2008/10/19/001-irak-britannque.shtml

17-10

Selon un responsable Sistani n'est pas satisfait de l'accord mais pourrait éviter d'y faire obstacle. "A ses yeux, cela ne répond pas aux besoins de l'Irak", a dit ce responsable. "Ce pacte ne peut pas être adopté sans la bénédiction de Sistani, mais il ne dira jamais 'oui, je l'approuve' - alors on ne l'adoptera que si Sistani n'y oppose pas d'objection."

Reuters

17/10

L'une des principales pierres d'achoppement dans les négociations portait sur la question de savoir si des militaires américains pourraient être poursuivis dans le cadre des lois irakiennes.

L'Irak a dit mercredi avoir obtenu le droit de poursuivre des militaires américains dans certaines circonstances. Mais cet accord semble contenir de nombreuses exceptions dont il résulte que les soldats américains ne pourront être poursuivis par la justice irakienne que dans de très rares cas.

Ali al Dabbagh, porte-parole du gouvernement irakien, a déclaré que la justice irakienne pourrait poursuivre des militaires américains s'ils commettent un délit alors qu'ils sont en permission et à l'extérieur des bases américaines et si une commission américano-irakienne y consent.

Cependant, les militaires américains ne sont pas autorisés à quitter leur base en Irak lorsqu'ils sont en permission.

AP

18-10

Les membres de l'Alliance chiite s'irritent à l'idée qu'ils soient ballottés entre les intérêts de Washington et de Téhéran.

"Ce n'est pas rigide au point qu'on soit 'américain' si on vote pour et 'iranien' dans le cas contraire", assure Abbas Bayati, l'un des responsables de l'alliance.

"Nous devons reconnaître que le pacte inspire des craintes aux pays voisins. Mais notre décision ne se fondera pas sur ces pressions", dit un député chiite.

"Il y a des pressions extérieures et intérieures, tout le monde en exerce, même les pays arabes. On ne peut pas dire que nous fassions de la politique dans un pays exempt de pressions."

Mais tant que Washington maintient 146.000 soldats en Irak, un vote contre leur présence peut avoir de lourdes conséquences.

"Il se pourrait, en cas de rejet du pacte, que les Américains ne soient plus aussi enclins à soutenir ce système politique à dominante chiite", note le responsable irakien non chiite. "(Les chiites) pourraient donc devoir se jeter encore davantage dans les bras des Iraniens. D'autres groupes risquent de se révolter contre eux dans ce pays multiethnique."

Reuters

21/10

Le gouvernement irakien a décidé mardi à l'unanimité d'apporter des changements au projet d'accord âprement négocié avec Washington depuis neuf mois et qui prévoit la fin de la présence américaine en Irak d'ici fin 2011.

AP

23-10

Washington et Bagdad négocient toujours sur la présence militaire américaine à long terme en Irak. Les discussions achoppent sur l'immunité des soldats US, Bagdad veut pouvoir les juger en cas de crime grave.

Euronews


Sur le terrain

20-10

l'Irak.a fait savoir par la voix de son premier ministre, que la présence britannique n'était plus nécessaire pour assurer la sécurité de la région.

Le premier Al-Maliki, qui rencontrait le ministre britannique de la Défense John Hutton, qui a indiqué qu'il allait nommer une équipe de négociateurs pour discuter du futur des troupes britanniques déployées dans le sud du pays.

La présence britannique en Irak prête cependant moins flan à la controverse. La Grande-Bretagne maintient un peu plus de 4000 soldats dans le sud, bien loin des 144 000 militaires américains déployés à travers l'Irak.

Le premier ministre britannique a pour sa part annoncé son intention de réduire le nombre de militaires en Irak dès l'an prochain.

19-10

http://www.radio-canada.ca/  



B) Politiques des occupants
 
3-1 Usa
Faits marquants

SOFA.

22-10

La porte-parole de la Maison Blanche Dana Perino a estimé que "toute modification serait une barrière difficile à franchir" pour les négociateurs américains.

"Nous n'avons pas claqué la porte mais elle est plus ou moins close", a ajouté Mme Perino.

Le porte-parole du Pentagone, Geoff Morrell, a de son côté accusé Téhéran de chercher à "saper" et "faire dérailler" l'accord.

"Ils ont fait savoir leur opposition à cet accord, et ont cherché à influencer les Irakiens de toutes les manières possibles", a-t-il dit lors d'une conférence de presse.

Contacté par l'AFP, le chef de la diplomatie irakienne Hoshyar Zebari a estimé que Washington allait "écouter" les demandes de modifications irakiennes mais ne semblait pas "d'humeur" à renégocier le texte dans son ensemble.

"C'est la procédure habituelle. Cela se déroulera à Bagdad. Je ne pense pas qu'ils soient d'humeur à renégocier l'ensemble du texte. Donc le gouvernement va leur présenter des amendements. Et on verra ce qui se passe dans les prochains jours", a ajouté M. Zebari.

Le projet d'accord, dont l'AFP a obtenu une copie, prévoit la fin de la présence militaire américaine avec le retrait total des troupes d'ici fin 2011 et permet à la justice irakienne de juger des soldats américains accusés de crimes graves commis hors de leurs bases et hors mission.

Il prévoit aussi que les Irakiens peuvent demander le maintien de troupes américaines pour l'entraînement de l'armée irakienne au-delà de cette date.

Selon un député influent, Abbas Bayati, contacté par l'AFP, cinq des 31 articles du projet d'accord posent problème au gouvernement.

"Certains craignent que la formulation sur la présence ultérieure (à 2011) des troupes pour l'entraînement des forces irakiennes puisse être un moyen de prolonger l'occupation de manière illimitée", a déclaré à l'AFP le ministre irakien des Sciences et des Technologies, Raed Fahmi.

"D'autres exigent que soit précisée la juridiction qui jugera un soldat américain qui tue un Irakien par erreur."

AFP


Occupation de l'Irak
SOFA.

21-10

L'amiral Mullen a prévenu mardi que Bagdad s'exposait à des pertes "significatives" s'il ne signait pas rapidement l'accord.

"Nous manquons cruellement de temps", avait-t-il estimé en évoquant l'accord bilatéral, baptisé Sofa (Status of forces agreement), qui vise à donner un cadre légal à la présence militaire américaine en Irak après le 31 décembre 2008, quand le mandat de l'ONU aura expiré.

A l'issue de ce mandat, les forces de sécurité irakiennes "ne seront pas prêtes à assurer la sécurité", selon M. Mullen.

AFP



Turquie
La guerre dans la guerre

16-10

Cinq soldats turcs ont été tués dans une embuscade tendue par des séparatistes kurdes dans la province d'Hakkari proche de la frontière irakienne, annonce l'état-major.

Un hélicoptère qui venait soutenir les forces turques sur les lieux de l'attaque a été abattu par les résistants, a précisé un porte-parole du PKK en Irak.

L'accident a fait un mort et 15 blessés.

Reuters

17-10

L'aviation turque a effectué vendredi un raid visant les principales bases rebelles kurdes dans le nord de l'Irak, a annoncé l'armée.

Les appareils ont bombardé le mont Qandil, une zone située à une centaine de kilomètres à l'intérieur de l'Irak que les combattants kurdes utilisent comme base pour lancer des attaques en Turquie.

L'armée a déclaré sans autres détails que l'opération avait été couronnée de succès.

AP

Kurdistan: le leader kurde irakien discute du PKK avec un émissaire turc

Le président de la région autonome du Kurdistan irakien, Massoud Barzani, et le ministre irakien Nouri al-Maliki ont eu deux heures d'entretiens avec la délégation turque menée par Murat Ozçelik, représentant spécial de la diplomatie turque pour l'Irak, consacrés aux séparatistes kurdes du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK).

Il s'agit de la première rencontre entre des responsables kurdes irakiens et turcs depuis le début de la nouvelle crise entre Ankara et le PKK.

"L'Irak ressent de la colère et du ressentiment contre le PKK pour ses activités terroristes depuis le territoire irakien contre la Turquie voisine", a assuré le Premier ministre irakien dans un communiqué après la rencontre.

Pour sa part, le haut responsable turc a estimé que la Turquie et l'Irak devaient prendre "des mesures pour répondre à la menace posée par l'organisation du PKK".

 Le commandant militaire du PKK, Murat Karayilan, a de son côté accusé Ankara de chercher à entraîner le Kurdistan irakien dans une "guerre".

"La Turquie veut entraîner le Kurdistan irakien dans une guerre en accusant (les Kurdes) d'accueillir sur leur territoire des membres du PKK", a déclaré Murat Karayilan à l'AFP lors d'une interview réalisée lundi dans les Monts Qandil, le long de la frontière avec la Turquie, où les rebelles du PKK possèdent des base-arrière.

"Mais l'objectif principal de cette accusation est d'affaiblir les positions des Kurdes dans leur différend avec Bagdad", a ajouté le responsable kurde.

"C'est la poursuite des bombardements sur nos positions dans les montagnes et la politique visant à semer la zizanie entre le Kurdistan irakien et Bagdad qui nous ont poussés à réagir, ce qui constitue de la légitime défense", a avancé M. Karayilan.

Le leader a notamment accusé la Turquie de "conspirer" contre les Kurdes sur la question de Kirkouk, une ville du nord de l'Irak à majorité kurde, source de désaccord entre le Kurdistan irakien et les représentant du gouvernement central guidé par les Etats-Unis en 2003.

"Nous préférerions résoudre ces problèmes par le dialogue, mais la Turquie ne nous écoute pas et nous avons le droit de les attaquer pour nous défendre", a-t-il ajouté.

AFP -14-10

Résistance kurde: la Turquie envisage des pourparlers avec l'Irak et les USA

La Turquie envisage des pourparlers avec l'Irak et les Etats-Unis pour neutraliser les bases de kurdes dans l'Irak voisin, a déclaré lundi le ministre turc des Affaires étrangères Ali Babacan.

Ces pourparlers à trois proposés par le président irakien Jalal Talabani "pourraient être importants pour partager les renseignements et coordonner l'action militaire", a-t-il précisé au cours d'une conférence de presse commune avec son homologue espagnol Miguel Angel Moratinos.

Au début du mois, le Parlement turc a prolongé d'un an son mandat au gouvernement l'autorisant à mener des opérations militaires transfrontalières contre les bases du PKK en Irak.

La première opération de ce type de l'armée turque a eu lieu le 17 octobre 2007.

20/10

http://fr.news.yahoo.com/2/20081020/twl-rebellion-kurde-la-turquie-envisage-ba734b9_1.html



4 Lutte pour la libération du territoire
Les combats par provinces

Détails autorisés par la censure.

1-1 Bagdad +l'Opération paix+",

19-10

Explosion de deux bombes dans le sud-est de Bagdad, selon des sources policières et hospitalières.
La première déflagration s'est produite dans le quartier de Zafaraniya.

Les deux personnes décédées étaient des civils et trois policiers figurent parmi les blessés, qui ont été évacués vers un hôpital des environs.
Un deuxième engin a sauté dans le même quartier un peu plus tard, blessant trois autres policiers à bord d'un véhicule et quatre civils qui occupaient une autre véhicule, a-t-on appris de mêmes sources.

AFP

23-10

Une attaque kamikaze contre le convoi du ministre irakien du Travail Mahmoud Jawad al Radhi a fait neuf morts et dix blessés, jeudi matin à Bagdad, rapporte la police.

Le ministre est sain est sauf, ont fait savoir ses services.

Un caméraman de Reuters a filmé la scène, mais un policier irakien lui a confisqué la cassette.

Le cameraman explique :  une voiture a foncé sur le convoi composé de six ou sept véhicules tout-terrain avant d'exploser près du parc Tahrir, dans le centre de la capitale.

Policiers et gardes du corps ont ensuite ouvert le feu.

Plusieurs véhicules ont été accidentés et d'autres ont poursuivi leur route à pleine vitesse dans le chaos général.

Reuters & Euronews


1-3 Province de Ninive (Mossoul (capitale de la région nord du pays - à 375 km au nord de Bagdad,) Hawijah, Kassak"(70 km au nord-est de Mossoul) & Tall Afar )

Dans la province de Nievah dont Mossoul est le chef-lieu quelque 18.000 policiers sont sur le pied de guerre mais seuls environ 3.000 d'entre eux opèrent dans la ville de près de 2 millions d'habitants, selon le porte-parole de la police Saïd al-Jubouri.

La grande ville du Nord est en outre situé à un carrefour stratégique, notamment entre Bagdad et la Syrie. 

L'armée américaine d'occupation considère Mossoul, comme le premier bastion urbain d'Al Qaïda en Irak,)

Mossoul

16-10

L'armée américaine annonce la mort du n°2 d'Al-Qaïda en Irak
Le numéro 2 d'Al-Qaïda en Irak, Abou Qaswara, a été tué lors d'une opération de la coalition à Mossoul, un bastion du réseau dans le nord de l'Irak, a affirmé mercredi l'armée d'occupation "Abou Qaswara, connu également sous le nom d'Abou Sara, était le responsable d'Al-Qaïda pour le nord de l'Irak", ajoute l'armée américaine,

A Stockholm, les services secrets suédois ont parallèlement annoncé la mort d'un Suédois d'origine marocaine de 43 ans, soupçonné d'être un haut responsable d'Al-Qaïda en Irak, dans des circonstances similaires.
"La mort (présumée de Qaswara, ndlr) va réduire de manière significative les opérations d'Al-Qaïda à Mossoul et dans le nord de l'Irak, avec un réseau sans leader pour superviser et coordonner les opérations dans la région", estime le commandement militaire.
Ni sa mort ni les informations délivrées à son sujet par les Américains n'ont pu être confirmées de source indépendante ou par Al-Qaïda.

http://www.edicom.ch/fr/news/international/l-armee-americaine-annonce-la-mort-du-n2-d-al-qaida-en-irak_1188-5763491

Mossoul est considérée par les militaires US comme l'épicentre de la résistance.


1-5 Province de  Babylone.
Hillah (située à 95km au sud de Bagdad)

21-10

Des combats ont commencé à Jourf al-Sakhar (55 km au sud de Bagdad), à 05H00 locales (02H00 GMT), et ont duré deux heures.

Au moins quinze collaborateurs ont été tués mardi dans des combats entre les resistants et des collaborateurs, a indiqué un responsable de la police locale.

Quatorze personnes ont également été blessées dans ces accrochages, a déclaré Haïdar Al-Ami, lieutenant de la police de la province de Babylone.

AFP
Original ; http://www.informationclearinghouse.info/article21060.htm

23-10

La cérémonie du transfert de la sécurité de la province de Babylone des mains de l'armée américaine aux forces irakiennes a commencé jeudi à Hilla, chef lieu du gouvernorat, a constaté un correspondant de l'AFP.

Babylone est la 12e des 18 provinces d'Irak à repasser sous contrôle national.

Euronews



L'Irak en chiffres (depuis le début de la guerre de conquête en mars 2003)

 

 

Peuple

 

Civils tués (depuis l'occupation)

679.547

Civils blessés (depuis l'occupation) 

70.746 ( chiffre très très minimum)

Civils violés (par les troupes d'occupations)

2.507     (voir Ibrahim Allousch

Civils/Résistants arrêtes : (une dizaine par jour...)

8.940   (chiffre minimum)

Résistants (décrit tel quel ) tués

4.001 (chiffre minimum)

Résistants (décrit tel quel ) blessés

3.885   (chiffre minimum)

En prison

40.268. (chiffre minimum)

Embargo

750.000 enfants (chiffre minimal)

Embargo

750.000 adultes (chiffre moyen)

 

 

Militaires irakiens tués pendant l'invasion

45.595 (chiffre minimal)

Civils tués pendant l'invasion

120.190 (chiffre minimal)

 

 

Coalition

 

Nombre de Soldats tués (ou morts...) 

34.549

Soldats rapatriés (blessés ou malades)

52.720 (chiffre très minimal)

(*) dont 10% meurent en cours de route ou à l'hopital)

 

Disparus (dans la nature)

1.014

Désertions

5.501

Mutinerie

2 corps + 25

Aide psychologique

66.108***

Suicides

Mercenaires tues                                                                                 

5.595 (chiffre très minimal)

933

non-combattants accidentés,

27 103

Policiers/soldats/miliciens irakiens  tués

12.214

Policiers /soldats/miliciens irakiens blessés

26.289 (chiffre minimal)

Policiers /soldats irakiens disparus (dans la nature)

13.854

 

 

Autres tués (collaborateur  & mercenaires & autres)

5.323

Autres blessés ( collaborateur & mercenaires & autres)

9.135

 

 

Oléoducs,les infrastructures pétrolières & d'electricité

464 attaques (grand minimum)

Infrastructures du rail

195 attaques (idem)

Hélicopteres

102  ++              (idem)

Avions (& drone)

28 ++

 

Ces 
totaux sont obtenu par le recoupement (si possible) des chiffres des pertes communiqué par la résistance & les médias occidentaux + XINHUANET 


Médias et Manipulation de l'opinion / Vidéos
Ndlr : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage les analyses ou point de vue des auteurs, mais doit être vu comme information 
 

5-1 Vidéo : Les vétérans de la guerre en Irak veulent peser sur la campagne


http://www.lemonde.fr/web/video/0,47-0@2-829254,54-1108036@51-1108281,0.html

LEMONDE.FR | 17.10.08

 


5-3 Machine infernale, propagand et ... désinformation.
 Comment fabrique-t-on un monstre?  Par quels moyens arrive-t-on à berner la planète entière, à manipuler l'opinion publique, à susciter un vent de haine et de fanatisme envers un parti politique et le président d'un pays?

« L'ennemi du moment…

     Elle est loin l'époque ou Hitler devait laborieusement rassembler des foules immenses et les haranguer pendant des heures, afin d'imprégner leurs cervelles de la bonne manière. 

Une image vaut mille mots et nous vivons au siècle de l'image. 

La concentration des médias permet de chauffer l'opinion publique en postulant que la répétition d'un mensonge finit par lui donner une crédibilité : puisque tout le monde le dit, c'est sûrement vrai.

     Des agences comme RP Hill & Knowlton, ou Redon Group, organisent des mises en scènes, coulent dans les médias des histoires horrifiantes, souvent invraisemblables ou même loufoques et à force d'en remettre, finissent par incruster dans l'esprit du public le message qu'ils veulent faire passer.

     Jumana Michael Hanna a obtenu le statut de réfugiée politique aux États-Unis après s'être présentée au quartier général de la coalition à Baghdad pour y déposer une plainte. Elle déclara avoir été emprisonnée pendant deux ans et torturée, électrocutée, violée à répétition.

Paul Wolfowitz avait cité son cas comme un exemple de courageux témoignage, devant le comité des affaires étrangères du Sénat. Une enquête d'une journaliste du magazine Esquire, Sara Solovitch, révéla que la loi au nom de laquelle elle prétendait avoir été emprisonnée n'avait jamais existé, et que son mari prétendument tué en prison était vivant et bien portant.

Les doutes de la journaliste l'amenèrent à conclure qu'elle avait été dupée et qu'une partie des faits relatés par Jamana était inventée. Plusieurs médias, autant électroniques que la presse écrite, manifestent un total mépris pour le public et ne se gêne pas pour fournir des informations ou des montages visuels qui sont des fabrications grossières.

« De manière générale …

     On manipule aussi en dissimulant l'information. Aucun média ne s'est donné la peine de faire un reportage sérieux sur l'embargo et ses conséquences sur le peuple iraquien. Depuis le début de l'agression yanko-britannique, en mars 2003, les médias nous servent la version officielle, la démocratie fait des progrès, la rébellion s'affaiblit. Or nous savons par l'internet que c'est faux. Les coalisés sont aux abois, les pertes colossales, les coûts faramineux, la situation inextricable et les militaires n'ont qu'une idée, en sortir.

« La guerre ne…

     La démonisation de Saddam Husayn au moment de la guerre du golfe en 1991, s'est faites en lui attribuant un comportement odieux, voire criminel. Ses soldats laissaient mourir les bébés sur le sol glacé, ils incendiaient les puits de pétrole, jetaient du brut à la mer, tuant des bébés cormorans et l'Arabie Saoudite était menacée par les troupes iraquiennes massées à ses frontières.

     Le témoignage de Nariyah, en 1990, devant le Congressional Human Rights Caucus Commitee, passera à l'histoire comme la fumisterie la plus loufoque du siècle. Sans mentionner qu'elle était parente de l'ambassadeur du Koweït à Washington et prétendant avoir été volontaire dans un hôpital kowétien en août 1990, elle raconta avoir vu les soldats iraquiens entrer dans l'hôpital avec des armes, sortir les bébés des couveuses en les attrapant par une jambe, pour les jeter par terre et les laisser mourir sur le sol glacé, s'enfuyant avec les couveuses! Quelques mois plus tard, des journalistes se rendant sur place pour enquêter découvrirent que pas un seul mot de son témoignage n'était vrai. Nariyah n'avait jamais quitté les États-Unis, ne s'était pas rendu au Koweït en 1990. L'hôpital kowétien nia avoir été volé. Le témoignage de Nariyah avait été préparé par une firme de relation publique Hill & Knowlton.

     Dans un monde où l'environnement est un sujet sensible, présenter Saddam Husayn comme un prédateur de l'environnement suffit à en faire un monstre. Même si toutes ces accusations se sont avérées fausses, l'impression reste.

« Tout grand événement…

     La Rendon Group conclu avec la CIA en 1991, un contrat de vingt cinq millions de dollars US, pour la production de vidéos, de magazines et de bandes dessinées ridiculisant Saddam Husayn, de même que pour l'organisation d'une exposition itinérante de photos témoignant des atrocités du régime Bâthiste et la mise en onde de deux programmes radio diffusant depuis le Koweït vers l'Iraq, des messages dénigrant le gouvernement et incitant les soldats à déserter. Elle reçu onze millions de dollars US du gouvernement kowétien pour créer la Foundation Citizens for Koweït, publia 200,000 exemplaires d'un livre traitant des soi-disant horreurs de Saddam Husayn et prépara la mise en scène des bébés sortis des couveuses.

«  Les masses…

     Le scénario cauchemardesque se répète en 2003, à coup de scénarios montés, de faux documents et d'accusations sans fondement : le 11 septembre, la connexion avec Al Quaïda, le gazage, les ADM cachées, l'achat d'uranium au Niger, l'affaire Jessica Lynch. Le public encaisse, avale et Saddam Husayn devient une fois de plus l'homme à abattre, même si tous ces mensonges ont été démasqués un après l'autre.

« L'élément le plus puissant…

     Judith Miller et Laurie Mylroie, co-auteures de Saddam Husayn, (Presse de la Cité), décrivent les soi-disant horreurs du régime de Baghdad, sur 287 pages, sans donner aucune référence, ni citer aucune source. Elles sont toutes deux clientes de la société de relations publiques Benador Associates, agence qui cible les auteurs du Moyen-Orient et du terrorisme et leur obtient la participation aux débats et aux journaux télévisés, aux tribunes libres et à la presse écrite. Les auteurs subventionnés publient livres et articles et témoignent au sein de groupes de travail siégeant au Congrès. Judith Miller a un jour admis que sa source principale était Ahmed Chalabi.

     Conditionner le comportement en utilisant la peur revient à enlever à un être humain ses facultés rationnelles pour le ravaler au niveau de ce qu'il y a de plus primitif en lui : le réflexe conditionné. La raison et l'intelligence n'intervenant plus, la peur fait naître la haine et fournit une justification pour abuser et tuer sans culpabilité et sans honte.

« Il n'y avait plus d'ennemis…

     Il est difficile de présenter tous les Iraquiens comme des monstres, mais en focalisant la haine sur le chef de l'État et les dignitaires du régime, l'agression devient une entreprise de libération d'un peuple. L'ennemi est une bête immonde, il n'a plus rien d'humain, il ne suscite ni compassion, ni respect, on peut l'accuser sans preuve, ou fabriquer la preuve au besoin, à l'encontre du droit et de la justice.

     Aux États-Unis, le budget de la défense pour la seule année 2005, se chiffrait à  $400 milliards US. Pour justifier de telles sommes, il faut obligatoirement avoir des ennemis monstrueux et menaçants, qui doivent être combattu sans pitié. La politique étrangère doit être axée sur la poursuite de nouveaux démons à combattre et à punir. Le combat contre " l'axe du mal " est une lutte sans fin, l'industrie militaire l'exige.  

Ainsi est né le Saddam Husayn d'après 1991.

Des millions de personnes sont descendues dans la rue pour manifester leur opposition à la guerre et leur hostilité envers Saddam Husayn. Attitude infantile et lâche, qui permet de se situer des deux côtés à la fois, et qui revient à admettre sans l'avouer qu'en fin de compte, il y a une raison acceptable de faire la guerre : libérer le peuple.

20/10

http://www.histoirevraie.net/machine_infernale.html

 


5-4 Dyer Peter : Les journalistes étatsuniens et les crimes de guerre.
"il serait difficile de nier qu'ils ont du sang sur les mains"

Commentaire : Cette année les media d'information US ont salué l'ouverture d'un "Newseum" (musée du journalisme - ndt) de 450 millions de dollars à Washington dans une autocélébration du journalisme étatsunien. Pourtant, au lieu des claques dans le dos, les grands media US auraient pu exprimer quelques remords pour leur complicité dans la propagande de guerre de l'administration Bush qui a servi de justification à l'invasion de l'Irak.

Un journaliste indépendant, Peter Dyer, fait remarquer que le Tribunal de Nuremberg a considéré qu'un tel soutien médiatique à des crimes de guerre constituait lui-même un « crime ». Le 16 Octobre est un anniversaire qui devrait intéresser de près les journalistes qui ont soutenu l'invasion et l'occupation de l'Irak.


Il y a soixante-deux ans, le 16 octobre 1946, Julius Streicher fut pendu.

Streicher faisait partie d'un groupe de 10 Allemands exécutés au lendemain du premier procès du Tribunal de Nuremberg – un procès qui dura 40 semaines avec, au banc des accusés, 22 des nazis les plus importants. Chacun de ces accusés était jugé pour au moins deux des quatre crimes définis par la Charte de Nuremberg : crime contre la paix (agression), crime de guerre, crime contre l'humanité et conspiration.

Tous les condamnés à mort étaient d'importants officiels du gouvernement allemand ou des chefs militaires. Tous, sauf Streicher. Julius Streicher était journaliste.

Rédacteur en chef du journal violemment antisémite, Der Stürmer, Streicher fut jugé coupable et, selon les termes du jugement, « l'incitation au meurtre et à l'extermination, au moment même où les Juifs en Europe de l'Est se faisaient tuer dans les plus horribles conditions, constitue à l'évidence un crime contre l'humanité. »

Dans son plaidoyer contre Streicher, le procureur britannique Lieutenant Colonel M.C. Griffith-Jones déclara : « Monsieur de juge, il se peut que l'accusé n'ai pas été directement impliqué dans les crimes contre les Juifs… Nous soutenons néanmoins que son crime n'en est pas moins grave parce qu'il a rendu ces actes possibles, rendu ces crimes possibles, crimes qui n'auraient jamais été commis sans son soutien et celui de ses semblables. Il a mené la propagande et l'éducation du peuple allemand à cette fin. »

A Nuremberg, le rôle primordial joué par la propagande fut confirmé, non seulement par l'accusation et le jugement rendu, mais aussi par le témoignage du plus célèbre des accusés Nazis, le Reichsmarshall Hermann Goering :

« Les guerres modernes et totales se déroulent, à mon avis, selon trois axes : la guerre des armes sur terre, dans l'air et sur mer ; la guerre économique, qui est devenue une partie intégrante à toute guerre moderne ; et, troisièmement, la guerre de propagande, qui est aussi un élément essential de la guerre. »

Deux mois après l'exécution des condamnés à Nuremberg, l'Assemblée Générale des Nations Unies vota la résolution 59(I) qui déclare :

« La liberté de l'information requiert un élément indispensable qui est la volonté et la capacité d'en user sans en abuser. Elle nécessite comme principe de base l'obligation morale de rechercher les faits sans préjugés et de diffuser l'information sans intention malveillante. »

L'année suivante, une nouvelle résolution de l'Assemblée Générale fut adoptée : résolution 110 qui « condamne toute forme de propagande, dans tous les pays, qui tente de provoquer ou d'encourager toute menace contre la paix, toute violation de la paix ou tout acte d'agression. »

Les résolutions de l'Assemblée Générale des Nations Unies n'ont pas force de loi, mais les résolutions 59 et 110 pèsent d'un poids moral considérable. Ceci parce que, comme l'ONU elle-même, ces résolutions constituent l'expression même d'une réaction à la brutalité et aux souffrances engendrées par deux guerres mondiales et le désir universel d'éviter de nouveaux massacres.

Crimes de propagande

La plupart des juridictions n'assimilent pas la propagande de guerre à un crime. Cependant, plusieurs journalistes ont récemment été condamnés pour incitation au génocide par le Tribunal Pénal International pour le Rwanda.

Les efforts déployés pour criminaliser la propagande de guerre se heurtent à une résistance déterminée, particulièrement celle des Etats-Unis, et le combat est loin d'être gagné. Pourtant, sur le terrain purement légal, les choses sont claires : si l'incitation au génocide est un crime, l'incitation à l'agression, autre crime défini par Nuremberg, pourrait et devrait l'être aussi. Après tout, l'agression – le déclenchement d'une guerre sans provocation – est « le crime international par excellence qui ne se distingue des autres crimes de guerre qu'en ce qu'il englobe à lui tout seul l'ensemble des autres crimes, » selon les termes du jugement rendu à Nuremberg. Criminelle ou pas, une bonne partie du monde considère l'incitation à la guerre comme un acte moralement indéfendable.

A la lumière de ce qui précède et de la recette de Goering (une guerre, c'est des armes, une guerre économique et de la propagande) il est instructif d'examiner le rôle joué par les journalistes et les propagandistes de guerre étatsuniens dans le déclenchement et le soutien à la guerre.

L'administration Bush a commencé à vendre l'invasion de l'Irak au peuple étatsunien peu après le 11 septembre 2001. Afin de coordonner les efforts, le chef de cabinet de George Bush, Andrew Cars, créa au cours de l'été 2002 un Groupe Irak de la Maison Blanche (White House Iraq Group – WHIG) dont l'objectif était expressément le « marketing » de l'invasion de l'Irak.

Parmi les membres de ce groupes, on trouvait les personnalités médiatiques/propagandistes Karen Hughes et Mary Matalin [toute ressemblance avec la France n'étant que… - ndt] Le groupe WHIG était remarquable non seulement pour son mépris à l'égard de la vérité mais aussi par la candeur avec laquelle il reconnaissait mener une campagne de publicité. Un article du New York Times du 7 septembre 2002, intitulé « la Terreur tracée : la stratégie ; les assistants de Bush définissent une stratégie pour vendre leur politique », révéla :

« selon des officiels de la Maison Blanche, l'administration suivait un plan méticuleusement préparé pour convaincre l'opinion publique, le Congrés et ses alliés de la nécessité d'affronter la menace posée par Saddam Hussein… »

« selon les lois du marketing, » a dit Andrew H. Cars Jr, chef de Cabinet à la Maison Blanche et coordinateur du projet, « on ne peut pas introduire de nouveaux produits en plein mois d'aout. » Comme si le « produit » - l'invasion injustifiée d'un état souverain – n'était qu'un bien de consommation, une voiture ou une émission de télé. L'argument de vente inventé fut « le danger imminent » posé par les armes de destruction massive irakiennes. En d'autres termes, le travail du groupe WHIG était avant tout l'incitation à une guerre d'agression par le biais d'une propagande de la peur.

Dans ce esprit, le membre le plus éminent du WHIG, la Conseillère en Sécurité Nationale Conoleezza Rice, lors d'une interview accordée à Wolf Blitzer de CNN, brandit le spectre d'un holocauste nucléaire déclenché par l'Irak,

« Nous savons qu'il y a eu des livraisons à l'Iran, par exemple, - à l'Irak, par exemple, de tubes d'aluminium qui ne peuvent server qu'à – des tubes d'aluminium de haute qualité qui ne peuvent server qu'à la création d'armes nucléaires, à l'enrichissement de l'uranium… Le problème est que nous ne saurons jamais exactement à quel moment (Saddam Hussein) pourra disposer d'armes nucléaires. Mais nous ne voulons pas voir ces soupçons se transformer en champignon atomique ».

Cette image de champignon atomique fut une des plus marquantes de toute la guerre de propagande de la Maison Blanche. Elle fut inventée par Michael Gerson quelques jours plus tôt lors d'une réunion du groupe WHIG. La présence d'armes de destruction massive en Irak constituait la clé de voute de la campagne de l'administration Bush. D'autres éléments importants étaient les liens entre Saddam Hussein et Al Qaeda et par conséquence l'implication de l'Irak dans les tragédies du 11 Septembre.

Tout était faux. Mais en termes de propagande, il y a vérité lorsqu'on réussit à vendre le produit.

SOUMISSION DES MEDIAS

Le rôle joué par les grands média US au cours des préparatifs de l'invasion contre l'Irak fut marqué par leur soumission généralisée à l'administration Bush et leur abandon des devoirs les plus fondamentaux quant à l'opinion publique. Cette responsabilité est affirmée non seulement par la résolution 59 mais aussi par le Code d'Etique de l'Ordre des Journalistes Professionnels, qui précise : « les journalistes doivent vérifier la véracité de l'information de toute source et doivent veiller à ne pas commettre une erreur involontaire. »

Judith Miller, journaliste influente au New York Times, en s'abstenant de vérifier l'information, a joué un rôle dans la campagne de l'administration Bush visant à convaincre l'opinion publique US d'attaquer un pays qui ne représentait aucune menace. Bien qu'elle n'ait pas été la seule, et loin de là, Miller a probablement eu une responsabilité plus grande que tout autre journaliste pour avoir distillé la peur devant des armes de destruction massive imaginaires. [ndt : le New York Times a finalement licencié Judith Miller pour non respect de la déontologie – pour l'affaire Valery Plame notamment. L'auteur de cet article semble sous-estimer le travail conscient et volontaire entrepris par Judith Miller dans la guerre contre l'Irak.] A cet égard, elle, comme d'autres journalistes influents qui faillirent, porte sa part de responsabilité morale, sinon pénale, pour les centaines de milliers de morts, les millions de réfugiés et tout le carnage, destruction et souffrances humaines de l'opération « Liberté pour l'Irak ».

Cela dit, certaines personnalités éminentes des medias étatsuniens ont fait beaucoup plus que d'omettre la vérification des sources. Certains ont activement et passionnément encouragé les étatsuniens à commettre et/ou approuver des crimes de guerre, avant et pendant l'agression contre l'Irak.

Parmi les plus connus, on trouve Bill O'Reilly de Fox News qui – à la fois pour l'Afghanistan et l'Irak – a soutenu des crimes interdits par la convention de Genève tels que les punitions collectives contre les civils (Gen. Con. IV, Art. 33) ; l'attaque de cibles civiles (Protocol I, Art. 51) ; la destruction des réserves d'eau (Protocol I Art. 54 Sec. 2) et même la famine (Protocol I, Art. 54 Sec. 1).

Le 17 septembre 2001 : « les Etats-Unis devraient bombarder les infrastructures de l'Afghanistan et les réduire en miettes : l'aéroport, les centrales électriques ; les réserves d'eau, les routes » s'ils refusent de livrer Ben Laden aux Etats-Unis. Plus tard, il ajouta : « Ce pays est très primitif. Et leur retirer la capacité d'exister au quotidien ne sera pas compliqué… Il ne faut pas viser les civils. Mais s'ils ne se soulèvement pas contre leur gouvernement criminel, ils crèveront de faim, point final ».

Le 26 mars 2003, quelques jours après le déclenchement de l'invasion de l'Irak, O'Reilly a déclaré : « Certains pensent que nous aurions du accorder aux habitants de Bagdad 48 heures pour évacuer la ville, les avertir en larguant des tracts et en diffusant des messages à la radio et tout ça. Vous avez 48 heures pour dégager, après nous rasons la ville. » [voir Peter Hart "O'Reilly's War : Any rationale—or none—will do" chez Fairness & Accuracy in Reporting, Mai/Juin 2003]

Punition collective

Un autre journaliste très influent, lauréat du prix Pulitzer et ancien rédacteur en chef au New York Times, le feu A.M. Rosenthal, a aussi défendu les attaques contre des cibles civiles et les punitions collectives dans le cadre de la guerre contre les nations musulmanes du Moyen-Orient. Le 14 septembre 2001, dans un article intitulé « Comment les Etats-Unis peuvent gagner la guerre », Rosenthal écrivit que les Etats-Unis devraient laisser à l'Afghanistan, l'Irak, la Lybie, la Syrie et le Soudan trois jours pour réfléchir à un ultimatum leur enjoignant de livrer tous les documents et informations relatifs aux armes de destruction massive et les organisations terroristes. Pendant ces trois jours, « les habitants de ces pays seraient encouragés 24/24h par les Etats-Unis d'évacuer la capitale et les grandes villes, parce qu'à l'aube du quatrième jour, tout serait rasé. »

Figure médiatique de la droite, Anne Coulter, à l'émission Sean Hannity Show le 21 juillet 2006, appela à une autre guerre et à plus de représailles contre les civils, cette fois contre l'Iran. « Eh bien, je n'arrête pas d'entendre dire que nous ne trouvons pas le matériel nucléaire, et qu'il pourrait être enterré dans des grottes. Et si nous les bombardions de fond en comble jusqu'à qu'ils ne puissent même plus construire un poste de radio ? Alors ça n'aurait plus d'importance s'ils possèdent le matériel nucléaire. »

Cette pratique des personnalités des grands média US qui consiste à promouvoir des guerres d'agression date d'avant le 11 Septembre. Thomas Friedman, trois fois lauréat du prix Pulitzer, a publié un appel virulent en faveur de crimes de guerre, dont la punition collective des Serbes et la destruction de leurs réserves d'eau, au moment de la crise du Kosovo :

« Mais si la seule force de l'OTAN est celle de pouvoir bombarder sans fin, alors il faut en tirer le maximum. Passons à une vraie guerre aérienne. Que l'on puisse encore organiser des concerts de rock à Belgrade, ou faire des promenades du dimanche, tandis que d'autres Serbes « nettoient » le Kosovo, est scandaleux. Belgrade devrait être une ville plongée dans le noir : chaque centrale électrique, chaque aqueduc, chaque pont, chaque route et chaque usine en rapport avec la guerre doit être visée.

Que ça vous plaise ou non, nous sommes en guerre contre la nation Serbe (et les Serbes sont d'accord là-dessus), et les enjeux doivent être très clairs pour eux : pour chaque semaine que vous passez à ravager le Kosovo, nous vous pulvériserons dix ans en arrière. Vous voulez retourner à 1950 ? Nous pouvons vous faire retourner à 1950. Vous préférez 1389 ? Va pour 1389. » [New York Times, avril 1999]

Ces commentaires à l'emporte-pièce, parfois même sur le ton de la plaisanterie, sur l'imposition d'une guerre contre des pays relativement faibles, sont formulés par des journalistes et personnalités étatsuniens au sommet de la profession. Chacun touche un public de plusieurs millions. Il est difficile d'exagérer leur influence.

Pour ne parler que de ces dix dernières années, les destructions et les massacres engendrés par le « crime international par excellence » de l'agression US ont été facilités par cette influence insouciante, irresponsable et/ou malveillante. Malheureusement, les paroles du Procureur de Nuremberg Griffith-Jones sur la propagande du journaliste allemand Julius Streicher s'appliquent aujourd'hui pour certains des journalistes les plus influents d'un pays qui, il y a 60 ans, représentait un espoir à Nuremberg :

Streicher « a rendu ces actes possibles, rendu ces crimes possibles, crimes qui n'auraient jamais été commis sans son soutien et celui de ses semblables. »

En 1947, l'Assemblée Générale des Nations Unies adopta la résolution 127 dans laquelle « l'Assemblée Générale … invite les gouvernement des états membres … à étudier les mesures à prendre au niveau national, dans le cadre de la légalité constitutionnelle, contre la diffusion d'informations fausses ou déformées qui seraient en mesure de porter atteinte aux relations d'amitié entre deux états. »

Malheureusement, 60 ans plus tard, peu de progrès ont été accomplis. La propagande de guerre est toujours légale et très vivante – florissante même, comme on peut le constater dans les appels réitérés à envahir un autre pays qui n'a jamais menacé les Etats-Unis : l'Iran.

Dans l'état actuel des choses, avec les Etats-Unis qui sont toujours la plus grande puissance militaire au monde, les propagandistes étatsuniens qui ont permis l'invasion de l'Irak et d'autres guerres d'agression n'ont pas de souci à se faire quant à leur responsabilité devant les principes de Nuremberg. Et pourtant, il serait difficile de nier qu'ils ont du sang sur les mains.

Peter Dyer pour Consortium News.

Traduit et publié par Le Grand Soir, le 16 octobre 2008

Traduction VD pour le Grand Soir http://www.legrandsoir.info

http://www.reopen911.info/News/2008/10/18/les-journalistes-etatsuniens-et-les-crimes-de-guerre/



6 Les brèves
Ndlr : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage les analyses ou point de vue des auteurs, mais doit être vu comme information 

6-1 L'Irak et la Grande-Bretagne vont négocier le statut des troupes britanniques en Irak.

L'Irak et la Grande-Bretagne vont entamer des négociations pour déterminer le statut des forces britanniques en Irak au-delà de la fin de l'année, à l'instar de celles menées avec Washington, a indiqué dimanche le Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, dans un communiqué.

"Le Premier ministre a annoncé qu'il allait nommer une équipe de négociateurs pour discuter le futur des troupes britanniques en Irak", a indiqué le bureau de M. Maliki, après une rencontre entre le chef du gouvernement irakien et le ministre britannique de la Défense, John Hutton.

Nommé il y a seulement deux semaines, ce dernier effectue dimanche sa première visite en Irak.

Le chef du gouvernement irakien a souligné la nécessité de trouver un accord entre Bagdad et Londres avant la fin de l'année, soit avant le 31 décembre, date d'expiration du mandat de l'ONU sur la mission de la coalition en Irak.

Plus de 4.000 soldats britanniques sont encore déployés en Irak, à Bassorah, la grande cité chiite du sud du pays.

19/10

Reuters

19-10

http://www.radio-canada.ca/


6-2 Le Pentagone accuse l'Iran de vouloir saper l'accord Irak/USA.
Le Pentagone a accusé l'Iran de chercher à saper le projet d'accord entre Bagdad et Washington sur la présence militaire américaine à long terme en Irak, que le gouvernement irakien veut modifier malgré les réticences des Etats-Unis.

Les Américains ont parallèlement réaffirmé être peu enclins à effectuer des changements, et averti les Irakiens de conséquences en cas d'échec à conclure un accord d'ici fin 2008.

Le porte-parole du département américain de la Défense, Geoff Morrell, a dénoncé lors d'une conférence de presse "une tentative par les Iraniens de saper, miner, faire dérailler l'accord".

"Ils ont fait savoir leur opposition à cet accord, et ont cherché à influencer les Irakiens de toutes les manières possibles", a-t-il ajouté.

Le président du Parlement iranien, Ali Larijani, a jugé le même jour que cet accord "empièt(ait) sur la souveraineté de l'Irak" en raison, selon lui, de l'immunité prévue pour les soldats américains à l'égard de la justice irakienne.

Et à Bagdad, dans les milieux politiques chiites, certains responsables irakiens confient sous couvert de l'anonymat craindre les réactions de Téhéran à une conclusion de l'accord.

Le général Raymond Odierno, commandant des forces internationales en Irak, avait récemment accusé l'Iran de tenter de soudoyer les parlementaires irakiens pour faire capoter l'accord.

Le gouvernement irakien avait jugé ces propos "inappropriés".

"Le général Odierno n'a jamais dit ou suggéré que les politiques irakiens accepteraient de tels pots-de-vin", a souligné le porte-parole du Pentagone.

Mais les Iraniens tentent malgré tout cette méthode, tout comme "ils essaient d'influencer les hommes politiques irakiens pour qu'ils s'opposent" à l'accord, "ou cherchent à organiser des manifestations", a-t-il estimé.

Néanmoins, "malgré leurs tentatives pour faire échouer l'accord, ils n'ont pas réussi, et j'espère qu'ils n'y arriveront pas", a conclu M. Morrell.

Washington accuse par ailleurs depuis des mois l'Iran de fournir des armes aux insurgés en Irak. Mais selon le porte-parole du Pentagone, le flot d'armes en provenance d'Iran vers l'Irak a "décliné" depuis le printemps dernier.

Ces accusations interviennent alors que Bagdad a indiqué vouloir modifier le projet final d'accord, âprement négocié depuis des mois, qui prévoit le retrait total des troupes américaines d'ici fin 2011 et permet à la justice irakienne de juger des soldats américains accusés de crimes graves commis hors de leurs bases et hors mission.

Washington a exprimé ses réticences à modifier ce projet, et averti des conséquences négatives d'une absence d'accord au-delà de fin 2008, date de la fin du mandat de l'ONU.

"Nous n'avons pas claqué la porte mais elle est plus ou moins close", a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche Dana Perino.

Sans accord d'ici le 31 décembre, "nous n'aurons pas de bases légales pour fonctionner et nos troupes devront se retirer", a prévenu un responsable du département d'Etat ayant requis l'anonymat.

"Et cela aura des implications sur un certain nombre de choses dans le pays, à commencer par la protection à de très hauts responsables irakiens", a-t-il ajouté. Les Etats-Unis assurent notamment la sécurité du Premier ministre chiite Nouri al-Maliki.

Le secrétaire à la Défense, Robert Gates avait également averti la veille de conséquences "dramatiques".

Le Pentagone s'est toutefois défendu de "forcer la main" au gouvernement irakien comme l'en accuse Bagdad.

"Nous n'essayons pas de faire pression sur les Irakiens ou de leur faire signer quelque chose qu'ils ne veulent pas signer", a assuré M. Morrell.

AFP


6-3 Hassan Kazemi Qomi: « les problèmes des États-Unis en Irak ne sauraient être résolus en portant des accusations contre l'Iran »
L'ambassadeur iranien à Bagdad, Hassan Kazemi Qomi, a assuré que « le courant propagandiste et médiatique qui sévit aux Etats-Unis contre l'Iran est contraire aussi aux intérêts du peuple et du gouvernement irakien » et que « les méthodes actuelles et les accusations portées contre d'autres pays par les Etats-Unis ne permettront pas de résoudre les problèmes qui règnent actuellement en Irak. »
Il a ajouté que les américains, qui ont sérieusement échoué en raison de leur refus de faire face aux intérêts nationaux de l'Irak et des spécificités culturelles de la région, prétendent d'une part avec leur propagande anti iranienne, détériorer l'image de l'Iran et de détourner l'opinion publique en Irak et d'autre part, échapper à leur responsabilité en rejetant les fautes sur d'autres pays »
» Nous avons souffert déjà de cette façon de procéder quand ils ont kidnappé des diplomates iraniens dans le nord de l'Irak et face à tous ces événements, notre évaluation est la suivante : chaque fois que les Américains arrivent dans une impasse et échouent, comme pour l'accord de sécurité qu'ils ont essayé de souscrire avec Bagdad, ils adoptent les mêmes politiques qui ont échouées auparavant. »

http://www1.irna.ir/fr/news/view/line-41/0810159726030434.htm


6-4 Sarkofric : Vente d'Armement à L'Irak.
Sarkozy en bon VRP du complexe militaro industriel français part à l'assaut du marché irakien avec l'aide du PDG "d'Ingérence et Cie", Kouchner. C'est leur conception de l'aide "humanitaire" à fournir pour reconstruire l'Irak ravagé par 5 ans d'une guerre qui a déjà fait plus d'un million de morts et plusieurs millions de déplacés internes et exilés, et qui se poursuit sans qu'aucun retrait ne soit envisagé.

Pour la première fois depuis presque deux décennies des pourparlers sont en cours entre responsables français et irakiens pour une reprise des livraisons d'armes à l'Irak. La France n'a pas de pétrole mais elle a des armes à exporter.

Autrefois, l'un des principaux fournisseurs d'armes de Saddam Hussein, La France sous domination de la Sarkozie est de retour sur un marché militaire très lucratif dominé par les Etats Unis depuis l'invasion occupation de 2003.
Selon certains responsables, la "marchandise" militaire offerte comprend notamment des hélicoptères et des pièces détachées en remplacement pour des équipements militaires vendus par la France à l'Irak dans les années 80.
Le porte parole de l'ambassade d'Irak à Paris, Jawad Vashara, interviewé par l'AP, a dit : " l'Irak a besoin de renouveler ses capacités militaires, et a besoin d'avoir plusieurs fournisseurs, pas seulement un état."
Toujours d'après Bashara, une délégation avec à sa tête le chef de l'armée de l'air irakienne, est attendue en France dans les jours qui viennent, pour finaliser un contrat portant sur l'achat de 30 hélicoptères de surveillance et de sauvetage, avec l'option d'en acheter 20 de plus.

Les responsables français et irakiens discutent également de la possibilité que l'armée française entraînent les troupes irakiennes. Un responsable français au ministère de la défense a confirmé que des discussions étaient en cours depuis plus d'une année pour renouveler les liens militaires entre la France et l'Irak.

D'après celui-ci, la France n'a pas vendu d'armes à l'Irak depuis 1990, à cause de l'embargo imposé par l'ONU suite à l'invasion du Koweît par l'armée de Saddam Hussein.
Un diplomate français quant à lui a révélé que la France est prête à équiper militairement l'Irak car cela fait partie du soutien de Sarkozy pour que les irakiens reprennent en main le contrôle de leur pays à la place des américains.
La plupart des équipements militaires achetés par l'Irak ces dernières années le sont des Etats Unis et de la Grande Bretagne, bien que le gouvernement irakien ait aussi acheté des hélicoptères à la Russie.
Selon
Bashara, l'accord pour l'achat des hélicoptères a vu le jour lors de la visite du ministre des affaires étrangères, Bernard Kouchner, en Mai dernier. Kouchner s'est montré très actif pour reconstruire les liens avec l'Irak, qui se sont dégradés depuis l'invasion américaine de 2003, à laquelle s'était fermement opposé l'ex Président Chirac. L'Irak a étudié plusieurs types d'hélicoptères proposés par différents pays et a choisi ceux proposés par la France à cause des liens militaires étroits qui existaient par le passé entre les deux pays, a affirmé Bashara.
D'après certains analystes militaires ces accords pourraient porter sur des hélicoptères fabriqués par Eurocopter, qui fait partie du groupe franco allemand AIDS, actuellement la seule entreprise à fabriquer des hélicoptères en France. Eurocopter s'est refusé à commenter cette information.

14/10

Source de certaines informations AP 10/10/08

Mireille Delamarre

http://www.planetenonviolence.org/Sarkofric-Vente-D-Armement-A-L-Irak_a1699.html


6-5 Washington verse 13 millions de dollars pour le musée de Bagdad.
Le gouvernement américain annonce le déblocage de 13 millions de dollars pour remettre en état le musée national irakien à Bagdad, pillé au moment de l'intervention anglo-américaine du printemps 2003.
Le secrétaire d'Etat adjoint américain chargé de l'Education et de la Culture, Goli Ameri, a annoncé cette aide lors d'une conférence de presse avec des responsables irakiens organisée dans les murs du musée,
qui n'a toujours pas rouvert ses portes au public.
"C'est un investissement non seulement en faveur du patrimoine de l'Irak, mais aussi de celui de toute l'humanité", a dit l'ambassadeur des Etats-Unis à Bagdad, Ryan Crocker.
Dans les jours qui avaient suivi l'invasion de 2003, environ 15.000 pièces du musée national avaient disparu.
Depuis, 6.000 ont été retrouvées….



Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières,les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.

  • " Déclaration Universelle des Droits de l'Homme  - Article 19



    Ce message vous a été envoyé parce que vous faites parties de mes contacts 
  • Pour ne plus recevoir d'e-mail de notre part, signaler le nous avec si possible un commentaire explicatif.