Irak agressé, occupé, envahi, pillé, détruit et colonisé, depuis 25 ans...

mercredi 21 juillet 2004

N° 66/04 - 14-07 - Journal de Bagdad

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Aujourd'hui, face aux ambitions de l'impérialisme, l'information est une arme au service de la paix.
Sa diffusion est un acte de résistance.
 
               "Lorsque les Etats-Unis sont venus en Irak , nous n'avons rien dit, nous n'étions pas Irakiens "



        Journal de Bagdad
N° 66/04 - 14-07 



Bilan  du 08-07 au 14-07:      Usboys/Autre boys                       :     9 tués  -  6 blessés                            
                                          Policiers, armée et collaborateurs   :   11 tués  - 35 blessés
                                          Peuple irakien                               :      1 tué    - 2 blessés



 Articles compilés et retravaillé par M.Lemaire

Sommaire :

1- Territoires occupés    
1-1 Bagdad
1-2 Falloujah  
1-3 Samarra
1-4 Mossoul
1-5 Les autres régions de l'Irak occupée
2- Décompte des pertes humaines 
2-1 Coalition
2-2 POPULATION Irakienne
3- Politique Intérieure(sous contrôle) 
3-1 Le nouveau Irak est arrivé…


3-1-2 Saleh estime qu'il était "irréaliste de demander à la Force multinationale (FMN) de quitter l'Irak aujourd'hui car les (organismes) de sécurité nécessaires à la stabilité de ce pays ne sont pas encore créé
4- Politiques des occupants
4-1 OTAN

4-1-1:Pour sortir du bourbier irakien, Kerry propose l'organisation d'une conférence régionale au Moyen-Orient avec l'Irak
4-2 : Les prédateurs
4-2-1 Annan a désigné comme envoyé spécial de l'Onu en Irak l'actuel ambassadeur du Pakistan aux Etats-Unis
4-3 Troupes & collaborateurs civils supplémentaires


4-3-1 13-07 L'Australie a annoncé qu'elle allait envoyer une trentaine de soldats supplémentaires en Irak,
4-3-2 Le Salvador a annoncé avoir décidé d'envoyer un troisième contingent en Irak en août,
4-3-3 Berlusconi a déclaré que les troupes italiennes resteraient en Irak

4-4  Otages & Enlèvements
Différents groupes détiennent un Philippin, un Egyptien et deux Bulgares


5 Politique extérieure


5-1 L'UE est "d'accord sur le besoin d'apporter un ferme soutien au gouvernement irakien intérimaire "5-2 L'Allemagne a annoncé que Bernd Erbel, serait nommé ambassadeur dans "les prochains jours".

6- Dossier & Point de vue

6-1 Dossier mensonge : Ou "a quoi cela sert d’avoir des responsbles " non responsables ou irresponsables ? ? ?

6-1-1 Et maintenant que l’on sait cela : va t’ont quitter l’Irak et offrir des compensations aux victimes ? ? ?
6-1-2 Comment cela se passe chez Blair ? ?
6-1-3 Qu'est ce qu'ils disent???
6-2 Bush et l'OTAN
6-3 Cauchemar américain Skull and Bones, l'élite de l'Empire
6-4 La deuxieme phase pour la Resistance Irakienne a commencé..
...   Et pour ceux qui ont eu le courage de lire jusqu’au bout




Détails



1- 0 : Territoires occupés
1-1 Bagdad (Sadr City)
09-07 :
1-1-1 Embuscade fatale pour une patrouille US qui a été prise sous le feu.
Les Us précise : 1 Usboy est mort des suites de ses blessures
 
10-07 :
1-1-2 Attaque au mortier (de plusieurs obus ) d’une hôtel près de la place Ferdous, où se dressent les hôtels Palestine et Sheraton abritant des collaborateurs des journalistes et hommes d'affaires étrangers. :
Un policier, Mr S'heib, témoigne et a précisé que les 3 blessés étaient des gardes privés de sécurité de l'hôtel Sadeer.Selon lui, les obus sont tombés près de l'entrée de service de l'établissement fréquenté par une clientèle essentiellement étrangère.
 
12-07 :
1-1-3 2 gardes nationaux ont été tués et 14 blessés par l'explosion d’une bombe au passage de leur patrouille a annoncé la Force multinationale.
 
13-07 :
1-1-4 opération coup de poing contre la résistance : 1 résistante tentant de résister à la police a été tuée, 1 policier a été blessé ainsi que deux irésistants et 500 arrêtés
L'opération, a été menée avec la participation de 500 policiers et membres des forces de l'ordre,
Selon le colonel Abdel Rahmane, tous les suspects arrêtés sont de nationalité irakienne et sont actuellement interrogés par les services de la police;
 
14-07 :
1-1-5 Attaque de la "Zone verte", hautement sécurisée, où se trouve les bureaux de Allaoui, ainsi que les ambassades américaine et britannique. La bombe à éclaté à l'entrée réservée aux voitures" des fonctionnaires du gouvernement, et près d'un barrage de contrôle de la Garde nationale irakienne, ensuite une fusillade a été entendue (méthode actuelle d'action des résistants) a déclaré un policier qui s'exprimait sous le couvert de l'anonymat.
Alors que des hélicoptères de combat américains survolaient à très basse altitude le centre de Bagdad, les ambulances ont afflué pour évacuer les blessés vers les hôpitaux
Bilan (suivant le soldat Murray de l'armée US) : 3 membres de la Garde nationale irakienne et 4 civils (lisez collaborateurs) ont été tués, et 23 personnes blessées(idem) ,.


1-2 Falloujah  (province d'Anbar : 50 km à l'ouest de Bagdad)
10-07  :
1-2-1 Communiqué laconique : 4 Marines appartenant à la 1ère Force expéditionnaire des Marines ont trouvé la mort dans la province d'al-Anbar alors qu'ils menaient une opération de maintien de la sécurité",








1-3  Samarra (125 km au nord de Bagdad)
Ont compte un soldat Us mort en plus dans l'attaque et l’effondrement du QG de la Garde nationale, également utilisé par la 1ère Division d'infanterie, ce jeudi 8-07 à Samarra

11-07 :
1-3-1 : 2 GI's de la première division d'infanterie ont été tués lorsqu'une bombe a explosé au passage de leur convoi sur une route près de Samarra,. 3 autres soldats ont été blessés par l'explosion.







1-4 : Mossoul  (370 km au nord de Bagdad.)

11-7 : Attaque en 2 temps d'un convoi militaire .a) Une bombe explose lors du passage du convoi b) pendant que l’on soigne les blessés, un véhicule s'est approché à vive allure, et un des occupants ouvre le feu. : 1 Usboy, 1 collaborateur et un troisième homme sont tués tandis qu’il y a un certain nombre de blessés.




1-5 Les autres régions de l'Irak occupée
11-07 :
Kirkouk (ville pétrolière du nord de l'Irak) 
1-5-1 : 1 colonel de police et 1 policier irakiens ont été grièvement blessés dans deux attaques distinctes,
 
Bakouba, ( nord-est de Bagdad) :
1-5-2 Plus de 1000 Irakiens ont manifesté leur soutien a Saddam Hussein. Et ont crié leur opposition au premier ministre par intérim Iyad Allaoui.
 
1-5-3 : Dans le nord de l'Irak,(Kirkouk ?) : 1 Marine a été tué et un autre blessé par une mine. Le convoi a ensuite été la cible de tirs










2-0 Décompte des pertes humaines  

2-1 :  Coalition (depuis le début de la guerre): 

Nombre de Soldats tués (ou morts...)                            : 1.253*
Disparus                                                                                                            :       4 
Soldats rapatriés (blessés ou malades)                                               : 11.771
(combien meurent en cours de route???)
Aide psychologique & retour pays                                             : 1.108*
Suicides                                                                                                            :  57
 
Policiers/soldats irakiens (ou mercenaires ..)     tués    : 1.072*           
Policiers /soldats irakiens  (ou mercenaires ..)   blessés              :  768
Autres tués (onusiens, collaborateur etc)                        : 286
Autres blessés (onusiens, collaborateur etc)                                         : 515
 
Oléoducs et les infrastructures pétrolières                       : 103 attaques
Infrastructures du rail                                                                 : 194 attaques
Hélicopteres                                                                              : 25           
Avions                                                                                        : 3 
 


2-2  POPULATION Irakienne :
 
Civils tués (depuis l'occupation)                                     : 10.962             (chiffre moyen)    
Civils blessés (depuis l'occupation)                                                     : 43.046
Civils arrêtes : (une dizaine par jour...)                                                  : 4.800
Résistants tués                                                                                             :  401 (minimum)
Résistants blessés                                                                                     :  375 (minimum)
 

Embargo                                                                            : 750.000 enfants irakiens (chiffre moyen) 
Militaires tués par la guerre                                                                     : 45.468                                    (chiffre moyen)
Civils tués par la guerre                                                                            : 120.000                                   (chiffre moyen)
 
2-3 Journalistes tués                                                                          : 26.



3- Politique Intérieure(sous contrôle) 
3-1 Le nouveau Irak est arrivé…
10-07
3-1-1 Hoshyar Zebari (ministre irakien des Affaires étrangères). "Notre première priorité est de restaurer la représentation internationale de l'Irak et je vais bientôt annoncer la nomination de 43 ambassadeurs afin de rehausser le rang et l'image du nouveau gouvernement irakien",
"Nous essayons pour que (ces nominations) soient totalement représentatives du nouvel Irak",
11-07
3-1-2 Saleh ( vice-Premier ministre " irakien ") a estimé qu'il était "irréaliste de demander à la Force multinationale (FMN) de quitter l'Irak aujourd'hui car les (organismes) de sécurité nécessaires à la stabilité de ce pays ne sont pas encore créé
 
3-2-0 Approvisionnement …. En devises
3-3-0 ruptures de devises ….









4- Politiques des occupants
4-1-  : OTAN 


4-1-1 Pour sortir du bourbier irakien, Kerry propose l'organisation d'une conférence régionale au Moyen-Orient avec l'Irak et ses voisins

Conférence qui "aurait deux buts": "garantir un engagement des voisins de l'Irak de respecter ses frontières et de ne pas s'ingérer dans ses affaires intérieure", "engager les dirigeants de l'Irak à garantir une protection aux minorités, ce qui supprimerait une justification à une intervention extérieure".
ainsi qu'un meilleur partage des contrats de reconstruction.
Kerry insiste sur la nécessité pour les États-Unis de permettre aux "pays amis et alliés de s'investir dans l'avenir de l'Irak", notamment par l'intermédiaire de l'OTAN.
Les États-Unis doivent donner aux autres pays la possibilité de participer "aux contrats de reconstruction s'élevant à plusieurs milliards de dollars" et à la réhabilitation de "la rentable industrie pétrolière". "En retour, ils doivent annuler les dettes de milliards de dollars contractées par Hussein et participer aux coûts de la reconstruction" et "ne pas s'ingérer dans affaires intérieures [de l'Irak]", précise Kerry.
Une fois ces mesures prises, "nous devons appeler l'Otan à assumer ses responsabilités", c'est à dire à s'engager "à déployer une forte proportion des forces de maintien de la paix qui seront nécessaires en Irak pendant encore un long moment",
4-2 : Les prédateurs
12-07 ONU : Le secrétaire général de l'Onu Kofi Annan a désigné comme envoyé spécial de l'Onu en Irak l'actuel ambassadeur du Pakistan aux Etats-Unis pour succéder à Vieira de Mello, (tué dans l'attaque contre le siège de l'Onu à Bagdad en août 2003).
 

4-3 Troupes & collaborateurs civils supplémentaires
 
4-3-1 13-07 L'Australie a annoncé qu'elle allait envoyer une trentaine de soldats supplémentaires en Irak, portant leur nombre à 880. Ils devront " améliorer la protection de diplomates et des instructeurs militaires australiens engagés dans la reconstruction du pays ".
 
4-3-2 Le Salvador a annoncé avoir décidé d'envoyer un troisième contingent en Irak en août, qui remplacera les soldats salvadoriens déjà sur place.
(Le pays a été placé en état d'alerte pour prévenir une éventuelle attaque en raison de l'appui du pays à la coalition anglo-américaine en Irak),
 
4-3-3 Berlusconi a déclaré que les troupes italiennes resteraient en Irak tant que le gouvernement irakien actuel ou celui qui sera issu des élections de janvier 2005 "considérera (...) que leur présence est nécessaire pour le maintien de l'ordre public" sans lequel "il est impossible d'avoir des élections normales".
Interrogé sur la justification de l'intervention de la coalition en Irak, M. Berlusconi a estimé qu'elle a permis de mettre fin au danger de la prolifération nucléaire en Méditerranée lorsque le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a annoncé l'abandon par son pays de ses programmes d'armes de destruction massive en décembre 2003.
"Je peux vous dire, car je connais les faits, que le président Kadhafi a été poussé à cette décision, à laquelle l'Italie a contribué, car il a vu ce qui est arrivé à Saddam Hussein",


4-4  Otages & Enlèvements
Différents groupes détiennent un Philippin, un Egyptien et deux Bulgares


4-5 Tortures & prisons

5) Politique extérieure

12-07 : .
5-1 L'UE est "d'accord sur le besoin d'apporter un ferme soutien au gouvernement irakien intérimaire " Mais les dirigeants de l'UE ont aussi clairement rappelé leur opposition à la peine de mort que l'Irak compte rétablir,.
5-2 L'Allemagne a annoncé que l'actuel chargé d'affaires allemand à Bagdad, Bernd Erbel, serait nommé ambassadeur dans "les prochains jours".





6) dossiers 

6-1 Dossier mensonge : Ou "  a quoi cela sert d’avoir des responsbles " non responsables ou irresponsables ? ? ?
 
0907 : CIA accusée de graves erreurs sur la menace irakienne ou A quoi servent des bureaux de renseignement ?
Rapport la commission du renseignement du Sénat( enquêteurs démocrates et républicains de la Commission du renseignement de la Chambre haute)- (plus de 400 pages,)
"La plupart des conclusions clés de la centrale américaine du renseignement (CIA) en octobre 2002 concernant la poursuite des programmes d'armes de destruction massive (ADM) en Irak étaient exagérées ou non étayées par des informations", "Une série d'erreurs, particulièrement d'analyse, a conduit à une mauvaise interprétation des renseignements
" les analystes des services de renseignement ont manqué de cohérence dans leur façon d'interpréter et de rendre compte de la menace terroriste".
et regrettent que "le renseignement américain dépende, dans une trop large mesure, des services d'espionnage d'autres gouvernements et de tiers". "Cela accroît le risque de manipulation de la politique américaine par des intérêts étrangers",
Ce document " épingle " à de nombreuses reprises le directeur de la CIA Tenet, dont la démission annoncée il y a un mois, deviendra effective dimanche. Il lui est reproché notamment de ne pas avoir lui-même vérifié le discours sur l'Etat de l'Union (qui contenait une fausse information sur les efforts de Saddam Hussein pour se procurer de l'uranium auprès du Niger.) avant que le président Bush ne le prononce devant le Congrès au début de 2003.
(tous les parlementaires sont en revanche d'accord sur les 117 conclusions)
 
Réactions : .
Roberts (président de la commission), affirme qu'il y avait eu "un échec global du renseignement".
Rockefeller. "Nous n'aurions pas donné notre feu vert pour la guerre si nous avions su ce que nous savons aujourd'hui",.
Bush a lui jugé le rapport "utile" mais Il a toutefois précisé de pas avoir lu le document du Sénat.
McLaughlin, (numéro deux de l'Agence centrale de renseignement des Etats-Unis) a reconnu que la CIA avait eu des "lacunes" dans l'examen de la situation en Irak avant la guerre, mais a nié que " son agence " souffre d'un problème général.
2eme partie :
"La commission n'a trouvé aucune preuve indiquant que des responsables de l'administration aient tenté de forcer, d'influencer ou de faire pression sur des analystes pour qu'ils changent leurs jugements concernant les capacités de l'Irak à produire des armes de destruction massive (ADM)",.
"La commission n'a découvert aucune preuve que les visites du vice-président (Dick Cheney) au siège de la CIA aient été des tentatives pour faire pression sur les analystes, ou qu'elles aient été perçues comme telles par ces derniers"
(ce point est contesté par la minorité démocrate de la commission à majorité républicaine),
 
6-1-1 Et maintenant que l’on sait cela : va t’ont quitter l’Irak et offrir des compensations aux victimes ? ? ?
Les démocrates ont rappelé que ce rapport n'était que le premier volet de l'enquête. Le second volet portera sur l'utilisation voire "l'exagération" du renseignement avant la guerre en Irak par les hauts responsables de l'administration Bush notamment dans leurs déclarations publiques. Le sénateur démocrate Ron Wyden a jugé "impératif" que cette seconde partie du rapport soit publiée avant la présidentielle du 2 novembre, ce que les républicains majoritaires ne semblent pas disposés à faire.6-1-2 Comment cela se passe chez Blair ? ?
Ce 6 juillet 2004 , Blair a pour la première fois reconnu que des ADM "ne seront peut-être pas trouvées" en Irak. "Je dois accepter que nous ne les avons pas trouvées, que nous ne les trouverons peut-être pas", a-t-il dit.)Dimanche 11-07
un responsable des services de renseignement britanniques (MI6) a révélé sur la BBC que son agence avait "retiré" ses analyses sur le risque posé par d'éventuelles armes de destruction massive (ADM) en Irak sous le régime de Saddam Hussein. Selon les analystes cette procédure, rare, revient à admettre que les informations en question, utilisées par le Premier ministre Tony Blair pour convaincre les Britanniques de la nécessité de la guerre, n'étaient pas fiables.
12-07 : ITV News. :
rappel : Aucune ADM n'a été découverte à ce jour en Irak et Blair a, au fil des mois, discrètement modifié son discours.
 
Blair va prendre connaissance 24 heures avant sa publication officielle, du rapport de Lord (Robin) Butler. et s'il est ou non critiqué dans ce rapport sur les informations fournies par les services secrets britanniques sur l'arsenal irakien avant la guerre en 2003 et l'usage qui en a été fait.
Le rapport insistera sur le fait que les erreurs commises dans l'évaluation de la menace irakienne sont collectives et non le fait d'une seule personne,
C'est M. Scarlett, aujourd'hui à la tête du MI6 (les services de renseignements extérieurs), qui avait été chargé de superviser la rédaction du très controversé dossier gouvernemental de septembre 2002 sur les armes irakiennes.
Selon l'émission d'informations télévisées ITV News, le rapport Butler critiquera John Scarlett mais n'exigera pas sa démission du MI6.(C'est M. Scarlett, aujourd'hui à la tête du MI6 (les services de renseignements extérieurs), qui avait été chargé de superviser la rédaction du très controversé dossier gouvernemental de septembre 2002 sur les armes irakiennes.- Le dossier de septembre 2002 affirmait entre autres que Saddam Hussein possédait des armes de destruction massive (ADM) et qu'il pouvait les déployer en 45 minutes. Le président irakien était censé pouvoir les utiliser contre des objectifs aussi éloignés que les bases britanniques à Chypre.-
 
14-07 : Blair "accepte entièrement" les conclusions du rapport Butler
Le rapport de Butler souligne que le Premier ministre UK n'est pas responsable des défaillances des informations des services de renseignements britanniques sur les armes de destruction massive (ADM) que Saddam Hussein était censé détenir avant la guerre en Irak.
Le rapport souligne également que beaucoup des informations des services de renseignements britanniques utilisées pour tenter de justifier la guerre en Irak étaient "sujettes à caution".
"Nous acceptons entièrement les conclusions du rapport", a affirmé M. Blair à la chambre des Communes.
 
Réactions ;
Charles Kennedy (chef du parti libéral-démocrate ) s'est plaint de ne pas disposer d'assez de temps pour prendre connaissance du rapport, qualifiant ces arrangements d'"inadéquats"
 
Pourquoi cette guerre … alors qu'aucune ADM n'a encore été trouvée en Irak.? ? ? et l’un des motifs de la guerre contre l'Irak en mars 2003 (un autre étant que Saddam était responsable des attaques du 11 septembre.
Messieurs soyez cynique…
 

Blair (traité de "caniche" de Bush par certains journaux britanniques.)
 a déclaré qu'il "devait accepter" que des ADM "ne seront peut-être pas trouvées" en Irak.
"Je dois accepter que nous ne les avons pas trouvées, que nous ne les trouverons peut-être pas"

 "Je trouve qu'il est très difficile de regarder l'Irak aujourd'hui, de se souvenir de l'Irak sous Saddam (Hussein), et de dire que nous serions mieux, que le monde serait plus sûr, que nous serions plus en sécurité s'il était encore aux commandes",
"Nous n'avons pas fait cela (l'intervention en Irak) pour recevoir une tape (amicale) sur l'épaule des Etats-Unis ou de qui que ce soit d'autre mais parce que nous croyons en ce que nous faisons", a ajouté Tony Blair, souvent traité de "caniche" du président américain George W. Bush par certains journaux britanniques. 
6-1-3 Qu'est ce qu'ils disent???
Bush :
"Je sais que Saddam Hussein représentait une menace. Il était une menace pour ses voisins, il était une menace pour les Irakiens, il abritait des terroristes",
"Saddam Hussein avait l'intention, les capacités" de produire des ADM
"Le monde sera plus pacifique quand le gouvernement irakien, sous la direction du Premier ministre (Iyad) Allaoui, sera en place et qu'il y aura des élections.
C'est ce à quoi nous assistons. Nous voyons une transformation dans une partie du monde qui a besoin de liberté",
 
McClellan(porte-parole de Bush)
Nous savons grâce au travail de l'ISG que le régime de Saddam Hussein continuait à avoir l'intention et les capacités", de se procurer des ADM,"le groupe (Iraq Survey Group, ISG) ) d'enquête en Irak continue son travail pour que nous puissions savoir ce qui est arrivé aux armes de destruction massive".
Nb : Son ancien directeur, David Kay avait affirmé en février dernier qu'il était désormais inutile de chercher ces armes en Irak car elles "n'existaient vraiment pas".
 


6-2 Dossiers : Bush et l'OTAN
Le gang Bush a été si arrogant en menant unilatéralement la puissance militaire US en Irak, que la demande de Bush pour avoir l'aide de l'OTAN pourrait erronément être vue comme une étape vers la paix. Ce serait une mauvaise compréhension grossière du rôle de l'OTAN. L'OTAN n'est pas une organisation internationale de 'maintien de la paix'. C'est une alliance militaire conduite par les USA et les puissances coloniales européennes plus anciennes, dirigées contre les travailleurs et les nations opprimées.
Les USA ont fondé l'OTAN en 1949 pour maintenir la révolution socialiste hors d'Europe occidentale, et pour menacer l'Union Soviétique. Elle a également garanti un rôle dominant à la politique étrangère US à l'égard de ses alliés européens. La structure de l'OTAN a des officiers US au sommet, et les puissances impérialistes plus faibles de l'Europe Occidentale on subordonné leurs intérêts individuels à la confrontation avec le camp socialiste. Aussi longtemps que l'URSS et le Pacte de Varsovie existaient, l'OTAN n'a pas mené d'attaques militaires. Elle ne le pouvait pas. Mais les plans de l'OTAN ont formé la base du coup d'état fasciste des colonels grecs en 1967. Des agents de l'OTAN ont travaillé avec les militaristes et les fascistes en Italie pour semer la terreur dans les années 70. Les armées de l'OTAN ont menacé d'intervenir contre la révolution portugaise e, 1974-1975, si les travailleurs avaient tenté de prendre le pouvoir.
L'effondrement de l'URSS en 1989-1991 a laissé les États-Unis avec un problème vis-à-vis de l'OTAN. Les stratèges US voulaient prendre ce pacte anti-soviétique et le transformer en une arme pour l'intervention en Europe de l'Est, en Afrique et au Moyen-Orient. Cela laisserait les USA au siège de commandement pour les interventions militaires, mais engagerait sur le terrain les Anglais, les Français, les Allemands et les autres rivaux impérialistes.
La première grande zone d'intervention a été les Balkans. Pouvant compter sur la puissance aérienne US, l'OTAN a fait sa première intervention militaire de la période post-soviétique contre le peuple de Yougoslavie, bombardant impitoyablement les cibles civiles pendant 78 jours en 1999, pour le 50e anniversaire de l'OTAN. Cela a prouvé une fois de plus que l'OTAN était un pacte entre puissances prédatrices, aspirant à oppresser et à exploiter la grande majorité des gens sur la terre. A la fin de cette guerre les grandes puissances ont taillé le Kosovo hors de la Serbie, se partageant le butin, tout juste comme les puissances coloniales l'avaient fait lorsqu'elles avaient découpé l'Afrique.
L'aventure du gang Bush en Irak a été un pas plus loin que l'OTAN. Cela a été une tentative de piller un pays sans partager le butin avec les rivaux des USA. L'échec de Bush en Irak a forcé la classe dirigeante états-unienne à se tourner à nouveau vers l'OTAN, que Bush ou Kerry soit à la Maison Blanche l'année prochaine.


6-3 Dossier : Cauchemar américain Skull and Bones, l'élite de l'Empire
Au sein de la très élitiste et puritaine université de Yale sont co-optés chaque année quinze fils de très bonne famille. Ils forment une société secrète aux rituels morbides : les Skull and Bones (Crâne et os). Tout au long de leur vie, ils se soutiennent et s'entraident face aux velléités démocratiques d'une plèbe qu'ils abhorrent. Le prochain président des États-Unis sera l'un de ses huit cents initiés : George W. Bush et John Kerry en sont membres depuis trente-six ans.





L'association des Skull & Bones nourrit une importante littérature conspirationniste, qui rend responsable ses membres du scandale du Watergate, de l'invasion de la Baie des Cochons ou encore de l'assassinat de John F. Kennedy. Par ses connexions avec le milieu des affaires, notamment le secteur bancaire, ces anciens potaches de l'université de Yale contrôleraient la finance mondiale, voire l'avenir de la planète. Les Skull & Bones auraient d'ailleurs noyauté le Council on Foreign Relations, la Commission Trilatérale, la CIA, etc.
Il n'est pas question de discuter dans Voltaire, une publication laïque, de l'ésotérisme pratiqué au sein de cette organisation au cours des rites d'initiation, ou des cérémonies annuelles, mais d'analyser sa fonction sociale et son éventuel rôle politique. Les Skull & Bones illustrent surtout comment, aux États-Unis, s'est perfectionné un système de reproduction des élites par le biais d'une sélection qui, contrairement au mythe du self-made man, ne doit rien au hasard ou aux qualités individuelles. En effet, comme le souligne Anthony Sutton, les membres les plus actifs de l'organisation viennent d'un " noyau d'environ 20 à 30 familles ", attachées à la défense de leur héritage et de leur lignée. Il existe ainsi de nombreux mariages entre des représentants des familles membres des Skull & Bones, bien que seuls les étudiants mâles aient pu, jusqu'à une date récente, adhérer à l'organisation.
Yale, une université puritaine et élitiste
Les Skull & Bones sont nés sur le campus de l'université de Yale. Un choix qui, selon la remarquable enquête de la journaliste de l' Atlantic Monthly, Alexandra Robbins, ne doit rien au hasard [1].
Au début du XVIIIe siècle, l'ensemble des universités états-uniennes, qu'il s'agisse d'Harvard, Dartmouth, Williams, Bowdoin, Middlebury ou encore Amherst, ont été fondées par des Congrégationnalistes. Mais ils subissent alors la concurrence des Presbytériens, ce qui incite le président d'Harvard, Increase Mather, à agir. En 1701, il quitte son poste et créée une nouvelle université, " afin que l'Intérêt de la Religion soit préservé, et que la Vérité soit transmise aux générations futures ". Avec l'aide de dix pasteurs, dont neuf viennent d'Harvard, il parvient ainsi à fonder le Collegiate School of Connecticut. En 1711, Isaac Newton, Richard Steel et Elihu Yale sont approchés pour transmettre des livres de leur collection personnelle à la jeune institution. Les contacts avec Yale, devenu extrêmement riche grâce à ses activités au sein de la Compagnie des Indes orientales et en tant que gouverneur de la colonie de Madras, sont particulièrement fructueux. Non content de fournir des livres, il finance également largement l'université, qui lui rend hommage en prenant son nom, à partir de 1720, Yale University.
Les liens avec le congrégationnalisme garantissent le puritanisme de l'enseignement et du mode de fonctionnement de Yale. Les étudiants et professeurs doivent prononcer une profession de foi à leur entrée dans l'établissement, et peuvent être renvoyés si leur sincérité est sérieusement mise en doute. À ce puritanisme s'ajoute un élitisme forcené : les étudiants sont classés, dès leur arrivée à Yale, non pas en fonction de leurs capacités, mais de la position sociale de leurs parents. En tête de classe, les fils ou petit-fils de gouverneurs, de vice-gouverneurs. Puis viennent les membres des familles de juges de la Cour suprême. Un plus bas dans le classement, on trouve les fils de pasteurs et d'anciens élèves. En queue de peloton, les fils de fermiers, de marchands et d'artisans. Ce classement décide de la place attribuée à chaque élève dans les salles de classe, à la chapelle et à la cantine. Le plus étonnant, note Alexandra Robbins, n'est pas que ce classement d'entrée dépende du statut social de la famille de l'élève, chose courante dans beaucoup d'universités au XVIIIe siècle, mais plutôt qu'il n'évolue pas avec la scolarité. Ainsi Yale devient l'exemple idéal-typique d'une institution reproduisant les élites et leur hiérarchie interne. Le déclassement est en général occasionné par un manquement disciplinaire, et sanctionne le fait que l'élève a ainsi entaché l'honneur de sa famille.
Il faut ajouter à ce mode de fonctionnement peu banal la licence explicitement donnée aux élèves plus âgés de bizuter, voire de brimer et d'humilier les étudiants des classes inférieures. Le règlement prévoit une série de mesures visant à assurer le respect de la hiérarchie la plus arbitraire, fondée uniquement sur l'âge. Lyman Bagg a raconté dans un ouvrage, Quatre ans à Yale, paru anonymement en 1871, comment il analysait les mécanismes mis en place par l'institution. Ces pratiques autorisées reflètent selon lui le " pouvoir énorme des "coutumes" de l'école dans la création d'une folie temporaire qui fait des hommes faibles des êtres cruels et des hommes bons des êtres sans pitié ".
Cette propension à l'élitisme, à la hiérarchie brutale et au puritanisme incite les élèves, à la fin du XVIIIe siècle, à monter plusieurs sociétés parallèles à l'université. Il s'agit au départ d'associations littéraires, telles que Linonia et Brothers in Unity. L'ensemble des élèves est appelé à adhérer à l'une ou l'autre des organisations. Ce qui n'est pas assez élitiste pour ceux qui souhaitent une stricte reproduction de la nouvelle " aristocratie " états-unienne. En 1780 la branche Alpha de l'organisation Phi Betta Kappa est fondée à Yale. Plusieurs autres sociétés fleurissent à l'époque : la Beethoven Society, l'Hexahedron Club… Petit à petit, les salons littéraires perdent de leur importance, remplacés par des sociétés secrètes, plus élitistes et plus fermées. Au milieu du XIXe siècle, on en dénombre trois principales : les Skull and Bones (Crâne et os), les Scroll and Key (Parchemin et clé) et Wolf's Head (Tête de loup).
Parallèlement, le corps enseignant de Yale décide de suivre le mouvement. Six ans après la création de Skull & Bones, six membres de l'élite enseignante de l'université se réunissent au sein du " Club ", bientôt appelé le " Old Man's Club ". Parmi ses six membres fondateurs, on trouve les professeurs Josiah Willard Gibbs et Theodore Dwight Woolsey. Bientôt, l'organisation comptera dans ses rangs William Howard Taft, le futur chief justice du Connecticut Simeon E. Baldwin, l'universitaire Thomas Bergin, le neurochirurgien Harvey Cushing, et le fondateur des Skull & Bones, William H. Russell. Seuls Thomas Bergin et Harvey Cushing ne deviendront pas, par ailleurs membre des Skull & Bones.
La guerre de l'opium
L'université de Yale était un terreau particulièrement fertile pour qu'y prospère une société secrète aussi élitiste et influente que les Skull & Bones. Mais le succès de cette organisation secrète doit aussi beaucoup à la personnalité de son fondateur, William H. Russell. Celui-ci appartient à la grande famille Russell, dont l'un des membres, le révérend Noadah Russell, membre éminent de l'Église congrétionnaliste, a participé à la création de Yale. La famille Russell s'est également impliquée dans la grande guerre de l'opium qui oppose le Royaume-Uni à la Chine dans la première moitié du XIXe siècle.
À la fin du XVIIIe siècle, l'opium cultivé au Bengale avec la bénédiction de l'Angleterre est soumis à un monopole d'exploitation confié à la Compagnie des Indes orientales, une société qui dépend directement de la Couronne et à laquelle Elihu Yale a participé par le passé. La guerre de l'opium, qui commence vers 1815, vise à introduire de force cette drogue sur l'énorme marché chinois. De 320 tonnes annuelles en 1792, la contrebande d'opium atteint 480 tonnes en 1817, puis 3200 tonnes en 1837. La Chine demande alors à la reine Victoria de faire cesser le trafic. La souveraine fait savoir que les revenus ainsi engrangés par le Royaume-Uni sont trop importants pour qu'elle décide d'y renoncer. La tension monte entre Pékin et Londres : en février 1839, un trafiquant chinois est exécuté devant les représentations cantonaises des commerçants britanniques. En juin 1839, la Couronne accepte de détruire d'importantes cargaisons d'opium. De nombreux Anglais quittent alors Canton et Macao pour relancer le trafic d'un peu plus loin, sous la protection officielle de la marine britannique. Dans ces conditions, l'incident est inévitable : le 4 septembre, c'est la première bataille navale de la guerre de l'opium, qui aboutit à la destruction de nombreux navires chinois. Ces affrontements révèlent " la faiblesse des jonques de guerre chinoise et la sanglante détermination des protestants anglais pour que soient victorieux les principes du libéralisme fondé sur le trafic de l'opium " [2].
Samuel Russell, cousin de William Russell, est un important protagoniste de la guerre de l'opium. De nationalité états-unienne, il est le fondateur de la Russell & Company en 1813, qui va concurrencer, dans les années 1820, la domination britannique sur le trafic de drogue en direction de la Chine. L'un des membres éminents de la société était Warren Delano, Jr, le grand-père de Franklin Delano Roosevelt.
Du club Eulogie aux Skull and Bones
C'est dans ce contexte que William Russell crée les Skull & Bones, en 1832. Il est difficile d'établir avec précision dans quelles circonstances. Il s'agirait, au départ, d'une réaction à l'exclusion d'un membre des Phi Beta Kappa, Eleazar Kingsbury Forster. Indigné par le procédé, et souhaitant redonner sa vitalité à Yale, William Russell aurait condamné Phi Betta Kapa, pris Forster sous son aile et fondé, avec treize autres étudiants de Yale (dont Alfonso Taft [3]), une société encore plus secrète et encore plus forte, originellement intitulée le Club Eulogie, du nom de la déesse grecque de l'éloquence. Sous l'influence d'un récent voyage en Allemagne, Russell importe bon nombre de références germanques dans le rituel. En 1833, les jeunes membres adoptent la tête de mort et les ossements comme emblème. À la même époque, le chiffre 322 devient le " chiffre clé " de l'organisation. C'est en effet en 322 avant JC qu'est mort l'orateur grec Démosthène. Selon la " tradition Skull and Bones ", la déesse Eulogie aurait alors rejoint le paradis, avant de redescendre en 1832 et de rejoindre la société secrète.
En 1856, les Skull and Bones sont officiellement incorporés au sein du Russell Trust, propriété de William H. Russell, grâce à Daniel Coit Gilman (Bones 1852), président fondateur de l'Université John Hopkins. Le 13 mars de la même année, l'organisation déménage son quartier général au sein d'un bâtiment impressionnant sur le campus de Yale, pompeusement baptisé " la Tombe ". L'endroit est rapidement submergé de reliques guerrières et morbides : on y trouve, d'après les témoignages de membres recueillis par Alexandra Robbins, une accumulation de drapeaux, de tentures noires, d'armes recueillies sur les champs de bataille. Pour ne pas oublier qu'il s'agit d'une confrérie d'étudiants, une série de balles de baseball provenant des rencontres mythiques remportées par Yale est exposée dans une pièce. Le logo de la tête de mort est apposée quasiment sur tous les endroits vierges, tandis que des ossements de carcasses animales sont accrochées à divers murs. Quelques squelettes et ossements humains sont également exposés. La plupart des tableaux présents dans l'enceinte représentent la Mort rencontrant tel ou tel personnage célèbre. Une atmosphère proche de l'univers de la famille Adams selon Marina Moscovici, conservateur d'art du Connecticut qui a travaillé à la restauration d'une quinzaine de tableaux en 1999.
Une polémique a éclaté au début des années 1980 autour du crâne de Géronimo, que les Skull & Bones prétendaient détenir. Ils le montrèrent même à un chef de tribu apache d'Arizona, Ned Anderson. Alors qu'on leur en demandait la restitution, les membres de l'organisation présentèrent un crâne différent de celui montré précédemment, et dont l'analyse révéla qu'il s'agissait de celui d'un enfant de dix ans, et non de celui du chef indien. L'authenticité de la relique, qui a depuis regagné " la Tombe ", reste donc discutable.






Quartier général des Skull & Bones, situé sur le campus de l'université de Yale et baptisé " la Tombe ".

Le fonctionnement de l'organisation est aujourd'hui mieux connu. Quinze membres sont recrutés chaque année, ce qui permet d'estimer à environ 800 le nombre de membres vivants de l'organisation à n'importe quelle date donnée. Encadrés par des membres plus anciens, les quinze nouveaux impétrants se réunissent deux fois par semaine pendant un an, pour discuter à la fois de leur vie, de leurs études ou de leurs projets professionnels. Des débats sur des questions politiques et sociales ont également lieu. Une fois par an, la société organise une retraite à Deer Iland, une vaste île située dans le fleuve Saint-Laurent, près de New York, où a été construit un club cossu à l'anglaise. Il s'agit bien de Deer Iland et non de Deer Island, conformément à la volonté de George D. Miller, membre des Skull & Bones et généreux donateur de la résidence [4].
Le rituel d'initiation a fait l'objet des interprétations les plus folles de la part des détracteurs de l'organisation. Pourtant, comme le rituel maçonnique, c'est essentiellement le secret qui l'entoure qui en est l'élément le plus déterminant. Et s'il est possible que les cérémonies se déroulant au sein de " la Tombe " aient eu, un temps, des conotations paganistes, voire satanistes, il faut également rappeler que le bizutage des nouveaux élèves de Yale était, par le passé, particulièrement cruel. Cependant, il est improbable qu'on demande aujourd'hui aux étudiants sélectionnés pour entrer dans l'organisation de se prêter à des jeux sexuels morbides devant l'ensemble des autres initiés.
Le réseau
Le plus fascinant n'est pas ce qui se passe au sein de l'organisation, mais plutôt la cohérence de sa liste de membres, qui révèle le talent des membres de Skull and Bones pour constituer les élites de demain. Ainsi, tout président des États-Unis passé par Yale a été membre des Skull & Bones : il s'agit de William Howard Taft, de George H.W. Bush et de George W. Bush. De même on ne compte plus les personnalités membres de l'organisation qui ont occupé, par la suite, d'importantes fonctions dans le monde politique, diplomatique, médiatique, ou même du renseignement.
L'organisation dispose d'importantes connexions dans le milieu diplomatique, et notamment au sein du Council on Foreign Relations. Ainsi, Henry Stimson, secrétaire à la Guerre de Franklin Delano Roosevelt, l'ambassadeur des États-Unis en Union soviétique, Averell Harriman, ou J. Richardson Dilworth, gestionnaire des intérêts de la famille Rockefeller, étaient membres des Skull and Bones [5].
Des membres de Skull & Bones ont également joué un certain rôle dans l'univers des médias. Henry Luce et Briton Haden, tous deux membres de l'organisation depuis 1920, auraient notamment eu l'idée de créer le journal Time lors d'une réunion à " la Tombe ". Averell Harriman, de son côté, a fondé le journal Today qui fusionna en 1937 avec une autre revue pour devenir Newsweek.
Les connexions au sein de la CIA sont particulièrement impressionnantes : William F. Buckey, membre ultra-conservateur de l'Agence et propagandiste réputé, a été membre de l'association, tout comme son frère, James Buckley, sous-secrétaire d'État à la Sécurité, aux sciences et aux technologies, dans le gouvernement de Ronald Reagan, un poste où il supervisait l'octroi de l'aide militaire états-unienne à destination des régimes de droite. Hugh Cunningham (Bones 1934) a lui aussi accompli une longue carrière dans les services états-uniens, de 1947 à 1973. C'est également le cas de William Bundy, Bonesman de la promotion 1939, et de Dino Pionzio (Bones 1950), chef de station de la CIA à Santiago en 1970, où il s'employa à déstabiliser le régime de Salvador Allende.
Le fait que l'organisation serve de moyen de reproduction à l'élite économique et politique du pays lui a assuré une bienveillance inhabituelle des autorités. Ainsi, en 1943, un acte législatif spécial adopté par l'État du Connecticut a exempté les associés du Russell Trust Association, qui gère, entre autres, les avoirs de la société secrète, de remplir un rapport d'activité comme n'importe quelle autre société. Dans la deuxième moitié du XXe siècle, ses avoirs ont été gérés par John B. Madden Jr, membre de Brown Brothers Harriman, une société née de la fusion, en 1933, de Brown Bros & Company et de W.A. Harriman & Company. Madden travaillait alors sous les ordres de Prescott Bush, père du futur président George H.W. Bush et grand-père de l'actuel président des États-Unis. Tous ces personnages sont naturellement membres des Skull & Bones.
Autre source de fonds : les Rockefeller. Percy Rockefeller fut membre de l'Ordre, et lia l'organisation aux propriétés de la Standard Oil. Autre grande famille rattachée aux Skull & Bones : les Morgan. J.P. Morgan ne fut certes jamais membre, mais Harold Stanley, membre de l'équipe dirigeante du Morgan's Guaranty Trust, appartint à l'organisation depuis 1908. W. Averell Harriman, de la promotion 1913, a également été membre du conseil d'administration, tout comme H.P. Whitney et son père, W.C. Whitney. C'est également de manière indirecte que l'organisation a pu profiter des fonds de la famille Ford, apparemment contre l'avis de celle-ci. McGeorge Bundy, membre des Skull & Bones, fut en effet président de la Fondation Ford de 1966 à 1979, après avoir servi de conseiller pour la sécurité nationale sous John F. Kennedy et Lyndon Johnson.
Présidentielle 2004 : le face-à-face Skull and Bones

Les Skull & Bones n'ont pas véritablement de discours idéologique. Encore qu'il ne soit pas anodin de révérer un financier de la guerre de l'opium et d'utiliser comme objet rituel le crâne présumé du dernier chef d'un peuple que l'on vient d'exterminer. Contrairement à ce que la littérature conspirationniste a pu évoquer, il ne s'agit pas d'un club de néo-nazis, d'ultra-conservateurs, ni même de faucons. Néanmoins, en tant que représentant de l'élite future (ce qui nécessite déjà d'appartenir à la classe sociale disposant des capitaux socio-culturels suffisants pour réussir dans les différents champs de pouvoir), les membres des Skull & Bones partagent une même vision du monde et des rapports sociaux. Tous sont des capitalistes partisans d'un pseudo-libéralisme et attachés aux valeurs de Liberté prétendument incarnées par les États-Unis. Bien que récemment gagnées par les sirènes du " politiquement correct ", en admettant progressivement des représentants des minorités ethniques et sexuelles, puis des femmes en 1991 - à la consternation, entre autres, de l'ancien président George H.W. Bush - les élites réunies au sein des Skull & Bones n'en demeurent pas moins l'incarnation quasi-parfaite de la pensée unique de la classe dirigeante états-unienne.
Le fait que les deux candidats à la présidence des États-Unis, George W. Bush et John Kerry, soient membres de l'organisation, ne peut être interprété comme la manifestation d'une élection arrangée à l'avance entre deux personnalités de connivence. En revanche, on peut légitimement s'inquiéter de la manière dont s'établit la sélection au sein du champ politique états-unien. Car si les deux hommes peuvent s'affronter durement, il est indubitable qu'ils appartiennent l'un et l'autre à un milieu social étroit et homogène et que, à ce titre, ils défendent, malgré leurs divergences, des intérêts proches. D'une certaine manière, pour paraphraser un politicien français, l'élection présidentielle de 2004 ce sera " Skull and Bones ou Bones and Skull ". C'est d'ailleurs pour cette raison que l'Ordre focalise sur lui autant d'attention : il incarne la quintessence du milieu social le plus favorisé des États-Unis, et dont les vues sont loin de représenter l'idéal démocratique auquel aspire le reste de la population. Individuellement, de nombreux membres de l'organisation ont trempé dans la plupart des " coups tordus " des États-Unis des cinquante dernières années, de l'invasion de la Baie des Cochons à l'élaboration de la doctrine nucléaire, en passant par le renversement de Salvador Allende. Et ils n'ont pu le faire qu'en dehors des institutions démocratiques, dans le secret de leur connivence et sur la base d'une fraternité ancienne. Pourtant, aucune décision de ce type n'a jamais été prise au sein de l'association des Skull & Bones elle-même. Ce n'est pas une structure hiérarchisée, apte à prendre de telles décisions et à les faire appliquer. Quoi qu'il en soit, l'Ordre secret reste la façade la plus immédiatement visible de l'" ennemi de classe " que représente l'" aristocratie impériale " des États-Unis.





Une version française du livre-enquête d'Alexandra Robbins sera publiée en octobre 2004 par les éditions Timeli.


[1] Secrets of the Tomb par Alexandra Robbins, Little, Brown and Company, 2002.
[2] Le blanchiment du crime en permet la répétition - L'arme éthique dans les nouvelles guerres occidentales, de Michel Tibon, Mémoire non publié, 1999.
[3] Alphonso Taft, futur secrétaire à la Guerre en 1876, puis Attorney general et ambassadeur états-unien en Russie, est le père de William Howard Taft, le seul homme politique états-unien à avoir été président du pays puis président de la Cour suprême.
[4] Jeu de mots difficilement traduisible : Deer Island est l'" île du cerf ", Dear I land signifie " la terre de cher moi-même ".
[5] Anthony C. Sutton, America's Secret Establishment : An Introduction to the Order of Skull & Bones, Liberty House Press, 1986.
Page d'origine : www.reseauvoltaire.net/article14367.html


Dossier : La deuxieme phase pour la Resistance Irakienne a commencé..
israel qui a fourni de fausses preuves sur les ADMs aux americains pour les pousser à envahir l'Irak c'est le Mossad qui a inventé les faux liens avec al Qaeda, les faux liens avec le 11 septembre 2001. Apres 15 ans d'un embarguo criminel et génocidaire total sur la population d'Irak, israel, les usa, pensaient pouvoir envahir le pays en toute facilité, ils  croyaient pouvoir voler le pétrole d'Irak . "
Ils se sont trompés
Le 24 juin 2004, une série de frappes chirurgicales en Irak a causé la perte de 129 soldats américano-coalition, 540 blessés, lors d'opérations menées de mains de maitres par les anciens des forces spéciales et de la garde républicaine. Ces opérations ont été synchronisées d'une telle maniere que ceux qui les ont subi ont été terrorisés par l'organisation et le minutage. Effrayés par l'ampleur des opérations, les médias occidentaux ont affirmé comme à leur habitude que des kamikazes se sont fait sauté, alors que les unites speciales de la Resistance Islamique avaient utilisés des voitures piegées, pour bien marquer et faire comprendre  la signature... Ces opérations ont semé l'effroi à Tel Aviv, Washington et dans toutes les multinationales petrolieres, jamais aucun pays occidental ne mettra la main sur le petrole du peuple irakien. L'extreme sophistication des opérations par les forces de la Resistance Irakienne, prouve que la structure hiérarchique militaire est à sa place depuis que les cobayes ont envahi le pays. La strucure du commandement de la Resistance est calme, discrete, fonctionnant maintenant avec une redoutable efficacité de cent pourcent. Les assauts multiples lancés à Baghdad, Mosule, Baquba, Ramadi et Falludjah, ont tous commencé avec 50 secondes d'intervalle entre chacune, une tâche impossible sans l'usage de chronomètres synchronisés ou des ordres radio indirects, fait par les experts militaires. Des cinq explosions, deux étaient micro nucléaires, comme indiqué dans les photographies en haut de cette page. Désespérés de convaincre le public américain que ceci était juste un autre " mauvais jour en Iraq ", la presse  de New York, les sites webs " islamiques " faux (ndlr: sites mises en lignes par le Mossad), utilisés faussement pour clamer la responsabilité de la part de Zarqawi, un fantôme présent là ou la presse en a besoin pour justifier la défaite sioniste dans le Monde Musulman. Zarqawi appartiendrait paraît-il à " Al-Qaeda ", organisation dite 'terroriste', mais qui est en réalité fantômatique et mythique du Mossad. Dick Cheney croit toujours en Al-Qaeda bien sûr, ce qui étonne à peine quand on sait que Dick Cheney a travaillé personnellement pour le Mossad pendant plus de dix années.Beaucoup plus dur pour les américains est la réalité qu'il n'y aura jamais de pétrole d'Iraq pour l'occident, pire, beaucoup plus de leurs soldats et de civils "mercenaires" rentreront dans des sacs plastiques et ce quels que soient leurs nationalités. L'IRAQ N'EST PAS A VENDRE, NI LE PEUPLE IRAKIEN, Il y a plus de 50 000 hommes extrêmement entrainés, issus de la garde républicaine en service actif à travers le pays, tous avec l'accès à un nombres illimités d'armes et à des millions de munitions legeres et lourdes. Ce noyau militaire organise, encadre et dirige la Resistance Islamique (150 000 hommes au bas mot) sur tout le territoire, frappant le Mossad, la CIA, Le SIS, la DGSE, MI5... les multinationales petrolieres, et les enragés sionistes. Que tous les pays qui ont mis sur embarguo le peuple irakien soient surs que leurs interets et leurs hommes sur le terrain seront liquidés progressivement.
Apres avoir coupé les lignes américaines de ravitaillement, isolé les bases  en dehors des villes, la Résistance entame la derniere phase: l'expulsion de tous les occidentaux, en premier lieu les civils et "hommes d'affaires" israeliens, les militaires anglais, americains et la coalition terroriste internationale avec des armes de fabrications locales destructrices.
 Que les Europeens et l'OTAN regardent bien, c'est ce qui vous attend en Algerie et dans tout le Maghreb. Ces pays ne sont ni à vendre, le petrole et le gaz resteront la propriete exclusive des Arabes les semaines qui viennent montreront que nos analyses sont au plus juste de la réalité,  l'été risque d'etre bien plus chaud que les gibiers de potence de l'Elysee, de Washington, Tel Aviv et Downing Street ne pensent...
 LVO pour tous les Opprimé

Les effectifs de la résistance irakienne sont bien plus importants que ne le pensaient les Américains, tandis que le rôle des combattants étrangers et islamistes dans la guérilla est relativement mineur, selon des informations obtenues par l'Associated Press (AP) auprès de responsables militaires américains.Les insurgés seraient jusqu'à 20.000 en incluant les combattants "à temps partiel". Les experts militaires américains divergent toutefois sur le chiffre exact. (ndlr: ils sont au moins quatre fois plus nombreux, et seuls 20 à 25% des unités spéciales de la Résistance Irakienne résistent, Les estimations sur les effectifs des insurgés ont eu tendance jusqu'ici à être trop basses. La semaine dernière encore, un ancien responsable de la coalition américaine affirmait que 4.000 à 5.000 anciens membres du parti Baas constituaient le noyau de la résistance. A quoi, selon ce responsable, il convenait d'ajouter quelques centaines de partisans de l'islamiste jordanien Abou Moussab al-Zarkaoui et des centaines d'autres combattants étrangers.Pour Anthony Cordesman, un expert du Centre pour les études internationales et stratégiques (CSIS), le chiffre de 5.000 rebelles "est aujourd'hui manifestement ridicule".Les renseignements fournis par l'armée américaine réfutent également l'idée d'une guérilla entretenue par des combattants étrangers cherchant à créer un Etat islamique, une thèse qui est pourtant souvent avancée par l'administration Bush. "Nous ne sommes pas face à l'avant-garde d'une guerre de 'djihadistes' en Irak", souligne un haut responsable militaire à Bagdad sous le couvert de l'anonymat.Les rebelles seraient organisés en dizaines de cellules régionales, souvent dirigées par des cheikhs tribaux et inspirés par des imams sunnites.Selon les renseignements communiqués à l'agence AP, la guérilla aurait un soutien populaire suffisant parmi les Irakiens, mécontents de la présence des troupes américaines, pour leur éviter d'être vaincus militairement. Un responsable américain estime qu'une solution serait que le gouvernement irakien intègre certains membres de la guérilla et fasse la paix avec les chefs rebelles plutôt que de les combattre.De nombreux dirigeants de la rébellion seraient d'anciens membres du parti Baas de Saddam Hussein, qui appartenaient notamment au Bureau militaire, un organe de sécurité intérieur qui était utilisé pour éliminer des opposants.La plupart des insurgés combattent pour obtenir une plus grande influence dans un Irak laïc et non pour créer un Etat islamique sur le modèle taliban, a précisé un responsable militaire. Presque tous sont irakiens, même ceux qui commettent les attentats meurtriers souvent attribués à Al-Zarkaoui.Le responsable interrogé par l'AP souligne que de nombreux attentats à la voiture piégée portent la "signature" de l'ancienne police secrète de Saddam Hussein et ont pour but d'intimider les nouveaux services de sécurité irakiens.De nombreux membres des services secrets américains partagent cet avis mais se sont heurtés à l'opposition politique de l'administration Bush, affirme à Washington un responsable du département d'Etat ayant requis l'anonymat.Les experts civils sont généralement d'accord pour estimer que les autorités américaines et irakiennes exagèrent depuis longtemps le rôle des combattants étrangers et des extrémistes musulmans dans la guérilla.Ce n'est peut-être pas innocent car le fait de mettre l'accent sur le rôle supposé des "djihadistes" islamistes accrédite la thèse de l'administration Bush selon laquelle la lutte contre la guérilla s'inscrit dans la guerre contre le terrorisme islamique. Un examen de la situation montre que la plupart des insurgés sont des Irakiens laïcs qui veulent essentiellement chasser l'occupant américain."
http://solidariteetprogres.online.fr/News/Slugs/_


Et pour ceux qui ont eu le courage de lire jusqu’au bout

Un américain, un Anglais et un Iraquien sont dans un bar, un soir, en train de siroter une bière. Le Yankee boit sa bière et tout à coup lance son verre, dégaine son colt et explose le verre en l\'air. Il dit : \"Au states nos verres sont si bon marché qu\'on n\'est pas obligés de boire deux fois dans le même\". Le british, un peu impressionné, boit sa bière, lance son verre en l\'air, dégaine son colt et explose le verre. Il dit : \"En Angleterre on a tellement de sable pour faire nos verres qu\'on n\'a pas à boire deux fois avec le même\". L\'Iraquien, paisible, boit son Meca cola (eh oui, en principe un bon musulman ne boit pas d\'alcool), lance son verre en l\'air, dégaine son colt et bute l\'Américain et l\'Anglais. Il dit :\"En Irak, on a tellement d\'américains et d\'anglais qu\'on n\'est pas obligés de boire deux fois avec les mêmes\".





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