Irak agressé, occupé, envahi, pillé, détruit et colonisé, depuis 25 ans...

lundi 8 décembre 2008

n° 405-Journal d'Irak - 29/11 au 07/12/08 -1 - : Obama prend parti pour la suprématie militaire américaine

 
----- Original Message -----
From: Cathy
Sent: Monday, December 08, 2008 2:13 PM
Subject: n° 405-Journal d'Irak - 29/11 au 07/12/08 -1 - : Obama prend parti pour la suprématie militaire américaine


     
Aujourd'hui, face aux ambitions hegémonique de l'impérialisme, l'information est une arme au service de la paix. Sa diffusion est un acte de résistance.

Les médias occidentaux dans leur large majorité ont de tout temps accepté les versions des armées occupante et ferment les oreilles aux autres sources. 

                                                                      Dénoncer ne suffit plus, il faut expliquer, informer, transmettre! 

  Les analyses des auteurs  doit être considérée comme un acte de de résistance et une contribution à l'information face à la dictature des médias, et des gouvernants .

Les militaires américains usent d'un terme générique- Al Qaida- pour désigner les résistants ….

M.Hassan  : Au début de l'occupation, les Américains prétendaient que la résistance était le fait, principalement, des « Sunnites ». Maintenant, les « Sunnites » sont devenus… les » terroristes-islamistes » d'Al Qaeda                 

Vivre sous occupation c'est l'humiliation à chaque instant de sa vie. Résister à l'occupation c'est vivre libre ! Yasser Arafat



                      Journal d'Irak   
                                                           n°405                du 29/11 au 07/12/08 

                                                           M.Lemaire



                                          Les informations contenues dans ce journal sont obtenues par la lecture quotidienne des journaux en ligne suivants:
          (Afp - Ats - Ap - Reuters, Al-manar - Chine nouvelle (Chine) ) CPI - IPC - Novosti- Radio Chine internalionale - Xinhuanet et Al-Oufok :
 
Le " Journal d'Irak  " est visible  sur ...


 A consulter

Uruknet : informations sur l'Irak occupé

http://www.uruknet.info/?p=-5&l=e

 Basrah.net : actualité de la résistance irakienne

http://www.albasrah.net/moqawama/english/iraqi_resistance.htm



Sommaire : :

Tiré à part :

Bush se voit comme un libérateur

Paroles & action du bientôt président...

Daphné BENOIT : Obama prend parti pour la suprématie militaire américaine

Obama n'a Pas L'Intention de mettre fin à l'Occupation de L'Irak

Obama nomme Hillary Clinton secrétaire d'Etat, reconduit Gates au Pentagone.

Lutte pour la libération du territoire

La résistance contre l'agresseur

Résistance :

1 Analyse

Des résistants

2 Occupation de l'Irak

3 Politique

1) collaborateurs Irakiens

2) occupants 

4 Libération du territoire

Détails.

L'Irak en chiffre. 

5 Médias et Manipulation de l'opinion / Vidéos

5 1 Vidéo d'al-Zawahiri.

5 2 Situation dans les prisons et "crimes d'honneur"

6 Brèves

6 1 Le parlement vote "l'accord de sécurité" voulu par les USA.

6 2 Des mercenaires américains envoyés en Irak passibles de 30 ans de prison pour meurtres.

6 3 Les gardes privés condamnés pour les meurtres de 17 civils.

6 4 Bassorah, poumon économique d'Irak, veut un référendum d'autonomie.

6 5 Le maire de Bagdad veut transformer Sadr City en paradis ... 



L'Irak en chiffre: du 29 -11 au 07/12/08



Tués

Blessés

Peuple irakien

 x

X +   14

Usboys/Autres boys + miliciens

2

X + 1

Policiers, armée et collaborateurs & miliciens

60

142



Tiré à part :

Bush se voit comme un libérateur

Bush : "J'aimerais qu'on se souvienne de moi comme d'un président qui a libéré 50 millions de personnes et qui a contribué à la paix", "Je voudrais qu'on se souvienne de moi d'abord comme d'une personne qui n'a pas vendu son âme pour arranger la pratique politique. Je suis arrivé à Washington avec des valeurs, et je la quitte avec les mêmes valeurs",
M. Bush a consulté la Bible "tous les jours depuis que je suis président". "Toutefois, je conseillerais à ceux qui font de la politique de se montrer prudents avec la foi sur la place publique", a-t-il dit.
L'entretien a été réalisé par la soeur de M. Bush, Doro Bush Koch, et Storycorps, un programme d'histoire orale. La bande complète ne doit être accessible qu'à la bibliothèque du Congrès et au musée présidentiel consacré à M. Bush, selon Storycorps.

28/11/2008 |
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/11/28/01011-20081128FILWWW00501-bush-se-voit-comme-un-liberateur.php


Paroles & action du bientôt président...

Daphné BENOIT : Obama prend parti pour la suprématie militaire américaine

Barack Obama s'est engagé lundi à investir et faire grandir les forces armées américaines pour qu'elles restent "les plus fortes sur la planète", un message ferme destiné à rassurer en temps de guerre, mais propre à faire grincer les dents de son propre camp.

Malgré son opposition au conflit en Irak, et au risque d'irriter les anti-guerre ayant soutenu sa candidature, le futur occupant de la Maison Blanche s'est montré déterminé à maintenir la suprématie militaire américaine, au cours d'une conférence de presse durant laquelle il a annoncé la reconduction de l'actuel secrétaire à la Défense, Robert Gates.

"Nous partageons tous la conviction qu'il faut que nous continuions à détenir les forces armées les plus fortes de la planète", et "nous continuerons à réaliser les investissements nécessaires pour renforcer nos forces armées et augmenter nos forces terrestres", a-t-il martelé, en ajoutant que son administration s'assurerait d'"avoir les moyens et la stratégie nécessaires pour vaincre Al-Qaïda et les talibans" en Afghanistan.

M. Obama compte ainsi poursuivre le projet de l'administration Bush d'augmenter les effectifs militaires américains de 100.000 hommes lors de la prochaine décennie, face à l'épuisement des forces armées - 1,4 million de militaires d'active - qui, mobilisées depuis sept ans en Afghanistan et en Irak, sont près d'atteindre les limites de leurs capacités.

Tout en réaffirmant sa volonté de retirer toutes les troupes de combat américaines d'Irak en 16 mois, le président élu semble avoir cherché à contrecarrer la réputation de "mous" des démocrates en matière de défense, selon les experts.

"Certains craignaient qu'Obama n'agisse en idéologue de gauche, c'est le portrait que tentait d'en dresser l'équipe de campagne de John McCain", son rival républicain lors de la présidentielle, a expliqué à l'AFP Steve Biddle, du Conseil en Affaires étrangères, un centre de réflexion indépendant.

Or, "en ces temps de guerre en Irak et en Afghanistan et de crise financière, la future administration cherche à montrer qu'elle va être pragmatique et s'appuyer sur l'expertise au détriment de l'idéologie" face aux innombrables défis sur la scène internationale, a-t-il commenté.

"Je crois que c'est le ton juste. Il doit gérer le fait que, comme l'évoquait le vice-président élu Joe Biden, certains pourraient vouloir le tester" dès le début de son mandat, "comme la Russie, la Corée du Nord ou les Iraniens", estime Michael O'Hanlon, expert en défense à la Brookings Institution.

Mais la hausse prévue des effectifs de l'armée américaine, couplée à la modernisation des équipements, "va coûter cher, au moins 50 milliards de dollars", prévient Lawrence Korb, expert militaire au Centre pour le progrès américain, un groupe de réflexion proche de l'équipe Obama.

En pleine crise économique, la prochaine administration va devoir procéder à des arbitrages, pronostique cet ancien sous-secrétaire à la Défense de l'ère Reagan, alors que la hausse du budget de défense, continue depuis sept ans -- avec plus de 10 milliards de dollars dépensés chaque mois en Irak -- est inéluctablement appelée à ralentir.

Dans ces conditions, juge-t-il, des projets onéreux pourraient en faire les frais, comme le bouclier antimissile américain, regardé avec scepticisme par l'équipe Obama, ou encore l'avion de combat F-22, conçu pendant les dernières années de guerre froide et qui a perdu de sa pertinence alors que le Pentagone fait face à des insurrections, et pas des conflits conventionnels, en Afghanistan et en Irak.

Daphné BENOIT

AFP

http://www.aloufok.net:80/article.php3?id_article=5183


Obama n'a Pas L'Intention de mettre fin à l'Occupation de L'Irak

Quiconque a pris le temps de faire abstraction de la rhétorique de la campagne de Barak Obama sur le "changement" et mettre "fin" à la guerre en Irak a eu tôt fait de réaliser que l'actuel président élu n'avait aucun plan hormis celui de réduire le nombre de soldats et de réorganiser l'occupation. Alors qu'il mettait l'accent sur son engagement à retirer les "troupes de combat" d'Irak dans les 16 mois à venir (ce qui peut ou non se faire) il a toujours dit qu'il avait l'intention de conserver des "forces résiduelles" sur place dans le futur proche...

Le New York Times rapporte une "évolution apparente" de la pensée du président élu Barak Obama sur l'Irak, citant ses récentes déclarations sur son plan de garder des "forces résiduelles" dans le pays et son engagement à "écouter les recommandations de mes commandants" alors qu'Obama se prépare à assumer le commandement des forces armées US.
Le Times rapporte qu' "au Pentagone et dans les quartiers généraux militaires en Irak, la réponse aux déclarations de la semaine dernière d'Obama et de son équipe nationale de sécurité cela a été un "soupir de soulagement", selon le Times. "Les mots ont résonné pour eux comme un signe que le nouveau président aurait une approche modérée concernant le nombre de troupes stationnées "

La réalité c'est qu'il n'y a pas "d'évolution".
Quiconque a pris le temps de dépasser la rhétorique de la campagne de Barak Obama sur le "changement" et mettre "fin" à la guerre en Irak a eu tôt fait de réaliser que l'actuel président élu n'avait aucun plan hormis celui de réduire le nombre de soldats et de réorganiser l'occupation. Alors qu'il mettait l'accent sur son engagement à retirer les "forces de combat" d'Irak dans les 16 mois à venir (ce qui peut ou non se passer) il a toujours dit qu'il avait l'intention de conserver des "forces résiduelles" sur place dans le futur proche.

C'est un choix sémantique interessant . "Résiduels" se définit comme " la quantité qui reste à la fin d'un processus". Cela veut dire qu'Obama après avoir complété le plan de "retrait", laissera des troupes en Irak. Quelque soit la façon dont Obama choisit de qualifier ces troupes restant en Irak, le fait est qu'elles seront des forces d'occupation.
En annonçant cette semaine les nominations pour son équipe à la Sécurité Nationale, il a réaffirmé sa position : " j'ai dit que je retirerai les forces de combat d'Irak dans les 16 mois à venir, en tenant compte du fait qu'il pourrait être nécessaire - qu'il sera probablement nécessaire" - de laisser une force résiduelle pour fournir éventuellement formation, soutien logistique, pour protéger nos civils en Irak." Alors que certains ont interprété cela comme une réaffirmation de son engagement de campagne électorale, ce n'est pas le cas. Ce qui est nouveau, c'est que certaines personnes semblent seulement maintenant prendre conscience du fait qu'Obama n'a jamais eu de plan raisonné pour mettre complètement fin à l'occupation d'Irak.

Plus recemment on trouve dans le New York Times :
"lors de sa campagne électorale, le Sénateur Barak Obama a offert un engagment qui a électrifié sa base libérale, jurant de "mettre fin" à la guerre d'Irak," écrivait le reporter, Thom Shaner, jeudi. "Mais alors qu'il se rapproche de la Maison Blanche, le président élu Obama laisse encore plus clairement entendre que des dizaines de milliers de soldats américains resteront en Irak, même s'il peut tenir sa promesse de campagne de retirer toutes les forces combattantes dans les 16 mois à venir".
Depuis de nombreux mois, c'est particulièrement évident que le plan d'Obama est en contradiction avec sa rhétorique de campagne. Pourtant Shanker écrit : " à ce jour, il n'y a pas eu de critique significative de la gauche anti guerre au sein du parti Démocrate sur la perspective qu'Obama maintienne des dizaines de milliers de soldats en Irak au minimum pour plusieurs années à venir." Effectivement, le Times est en droit de faire cette remarque, dans le sens littéral. Il n'y a pratiquement pas eu, s'il y en a eu, de voix s'élevant publiquement concernant ce plan d'Obama de forces résiduelles pour l'Irak de la part de membres de son propre parti, dont ceux qui se décrivent eux mêmes comme "anti guerre".
Mais, pour ceux qui ont scruté les plans d'Obama et les déclarations de ses conseillers dés le début, c'est de l'information ancienne. Obama n'a pas défini le fait de "mettre fin à la guerre" comme voulant dire retirer toutes les troupes US d'Irak. Mis à part les avis de ses conseillers les plus proches - un grand nombre étant des faucons pro guerre - le plan d'Obama pour l'Irak est basé sur deux sources principales : les recommandations du rapport du "Groupe d'Etude d'Irak" dit Baker -Hamilton, et la loi de dépense supplémentaire pour l'Irak de 2007 qui a été présentée comme le plan de retrait Démocrate. Les deux envisageaient une présence soutenue des forces US pour une période indéfinie suite à un "retrait".
En soutenant la loi de dépense supplementaire de 2007, Obama a dit que cela plaçait les US " à une signature de la fin de la guerre d'Irak." La loi aurait permis de redéployer les troupes US dans les 180 jours. Mais la legislation, à laquelle Bush a opposé son veto, prévoyait de laisser entre 20 000 et 60 000 soldats en Irak comme "formateurs" 'forces de contre terrorisme" ou pour "la protection de l'ambassade et des diplomates" selon une analyse faite par l'Institut d'Etudes des Politiques. La loi ne mentionnait pas combien de "sous traitants privés" pourraient rester en Irak. Cela permet d'éclairer ce qu'Obama voulait dire par "mettre fin à la guerre en Irak".
D'autres indications probantes de la véritable nature du plan d'Obama pour l'Irak pour quiconque prête attention peuvent être trouver dans les commentaires publics de ses conseillers, particulièrement sur la taille des troupes qu'Obama pourrait laisser en Irak après que le "retrait" soit achevé. Obama a refusé de parler chiffres disant en Octobre : " j'ai essayé de ne pas mettre un chiffre dessus". C'est la position adoptée par nombres de ses fidèles aides. " Nous ne l'avons pas chiffrer. Cela dépend des circonstances sur le terrain. " a dit lors de la campagne Susan Rice, qui a été nommée ambassadrice US à l'ONU. "Ce serait pire que fou, dangereux, de fixer un chiffre précis concernant les forces résiduelles".
Mais, Richard Danzig, l'ancien secrétaire à la Marine de Clinton qui pourrait bientôt succéder à Robert Gates comme Secrétaire à la Défense d'Obama, a dit pendant la campagne que les "forces résiduelles" pouraient se chiffer jusqu'à 55 000 soldats. Cela n'inclut pas Blackwater et d'autres mercenaires et des forces privées, le camp d'Obama déclarant que le président élu " n'exclut pas de les utiliser". Actuellement il y a plus de mercenaires en Irak que de soldats, ce qui est d'autant plus inquiétant quand on etudie le plan d'Obama pour l'Irak.
En Avril, on a révélé que le coordinateur du groupe de travail sur l'Irak d'Obama, Colin Kahl, était l'auteur d'un document intitulé " Stay on success : a Policy of Conditional Engagement" (Maintenir le Succés : Une Politique d'Engagement Conditionné" ) recommandant que " les US devraient viser une transition avec une position de surpervision soutenue (de peut être 60 000 à 80 000 troupes) d'ici à la fin 2010, ( les agendas spécifiques devant être sujets à négociations et conditions sur le terrain)". Kahl a essayé de mettre de la distance entre les points de vue exprimés dans ce document et la position de la campagne officielle d'Obama, mais ils étaient et sont constants.

En Mars, la conseillère d'Obama, Samantha Power, a révélé le pot aux roses auprès de certaines personnes quand elle a décrit l'agenda de son candidat portant sur le retrait dans 16 mois des troupes de "combat", comme étant le cas du " meilleur scénario". Power a dit "qu'Il ne s'appuierait pas bien sûr sur un quelconque plan établi en tant que candidat à la présidentielle ou comme sénateur US" ( Après cette remarque et après avoir fait référence à la Sénatrice Hillary Clinton comme étant un "monstre", Power a démissionné de la campagne. Maintenant qu'Obama est président élu, le nom de Power a de nouveau fait surface comme membre de son équipe de transition).
Le New York Times a aussi soulevé la perspective qu'Obama puisse manipuler les mots pour définir son plan de retrait dans 16 mois, observant que "les planificateurs du Pentagone disent que c'est possible que l'objectif d'Obama puisse être en partie accompli en renommant certaines unités, de sorte que celles qui sont actuellement comptées comme troupes de combat pouraient être " re-missionnées" leurs activités définies comme entraînement et soutien aux irakiens".

Comparez tout ce qui est mentionné ci dessus et une déclaration d'Obama a faite en juillet : " j'ai l'intention de mettre fin à la guerre. Lors de mon premier jour de prise de fonction je réunirai les chefs d'état major conjoint, et je leur donnerai une nouvelle mission, et cela sera de mettre fin à la guerre- de façon responsable, délibérée, mais fermement".
Certains pourront actuellement accusé Obama de faire volte face. En réalité, nous devons comprendre ce que les mots "fin" "guerre" "résiduel" et "fermement" veulent dire quand nous entendons Obama les prononcer.
Jeremy Scahill, journaliste independant international, écrit pour The Nation, et participe aux émissions de radio et TV de Democracy Now. Article paru sur le site www.antiwar.com le 06/12/08.

Traduction Mireille Delamarre pour www.planetenonviolence.org

Samedi 06 Décembre 2008

http://www.planetenonviolence.org:80/Obama-N-A-Pas-L-Intention-De-Mettre-Fin-A-l-Occupation-De-L-Irak_a1740.html?preaction=nl&id=8073564&idnl=42734&


Obama nomme Hillary Clinton secrétaire d'Etat, reconduit Gates au Pentagone.

Le président élu américain Barack Obama a confirmé lundi avoir choisi son ex-rivale Hillary Clinton pour diriger la diplomatie de son administration et reconduit Robert Gates à la tête du Pentagone.

"La nomination d'Hillary est un signe aux amis et ennemis du sérieux de mon engagement à renouveler la diplomatie américaine et restaurer nos alliances", a déclaré M. Obama lors d'une conférence de presse à Chicago (Illinois, nord).

"Elle possède une intelligence extraordinaire et une fermeté, et une remarquable éthique de travail. Je suis fier qu'elle soit notre prochaine secrétaire d'Etat", a-t-il ajouté.

Après avoir été désignée secrétaire d'Etat, Mme Clinton a tout de suite affirmé souhaiter rétablir le rang des Etats-Unis comme "force positive de changement" dans le monde.

Son mari, l'ancien président américain Bill Clinton, a accepté de révéler les noms des donateurs de son organisation caritative et s'est engagé à la transparence sur ses futurs engagements et revenus afin d'éviter tout conflit d'intérêt.

M. Obama a reconduit à la tête du Pentagone l'actuel titulaire du poste Robert Gates alors que les troupes américaines sont engagées sur deux fronts, en Irak et Afghanistan. L'ancien directeur de la CIA, réputé pragmatique, est apprécié des deux camps politiques américains.

C'est la première fois qu'un secrétaire à la Défense est reconduit à son poste dans une administration d'un autre bord que la sienne.

M. Obama confiera à Robert Gates la mission de "finir la guerre en Irak de façon responsable" en transférant progressivement le contrôle aux Irakiens, a-t-il dit lundi.

En outre, le président élu s'est déclaré convaincu que les forces armées américaines doivent rester "les plus fortes sur la planète".

Par ailleurs, le futur occupant de la Maison Blanche a également annoncé la désignation de la gouverneur de l'Arizona (sud-ouest), Janet Napolitano, à la tête du département de la Sécurité intérieure.

Le général James Jones, un ancien commandant de l'Otan, sera nommé au poste de conseiller à la sécurité nationale.

Susan Rice, une proche conseillère de M. Obama en matière de politique étrangère, va être nommée ambassadrice à l'ONU.

Le poste de ministre de la Justice revient à Eric Holder, le premier noir a occuper cette fonction.

Des défis d'une ampleur inédite attendent la nouvelle administration Obama, le 20 janvier: crise économique, retrait des troupes américaines d'Irak, révision de la stratégie en Afghanistan, menace nucléaire iranienne, sans compter les tensions entre Pakistan et Inde, ravivées par les récents attentats meurtriers à Bombay.

M. Obama a affirmé lundi qu'il avait été tenu au courant de la situation en Inde pendant le week-end et que le FBI avait été envoyé dans la région.

"Moi-même et mon équipe derrière moi sommes absolument déterminés à éliminer la menace du terrorisme", a-t-il affirmé lundi en ajoutant que la diplomatie, et la politique devaient être utilisées en plus de la force militaire pour faire face au défi.

En déplacement en Grande-Bretagne, l'actuel secrétaire d'Etat Condoleezza Rice a estimé lundi, avant même l'officialisation de la nomination d'Hillary Clinton, que celle-ci "apportera(it) énormément d'énergie, d'intelligence et de savoir-faire" à ce poste.

L'ancien président américain Bill Clinton s'est déclaré "fier" lundi de la nomination de son épouse Hillary, dans un communiqué.

La présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi a pour sa part, jugé "remarquable" l'équipe choisie par M. Obama. "Tous les membres de cette équipe ont une expérience immense, une grande intelligence, une forte capacité à diriger, et sont engagés pour un changement", écrit-elle dans un communiqué lundi.

02 12



Occupation de l'Irak
Analyse & déclaration

USA & Coalition

Irak : les troupes américaines pourraient se retirer d'ici seize mois.

Robert Gates est le premier secrétaire à la défense à être maintenu dans une administration d'un autre bord que la sienne.

Le secrétaire à la défense américain, Robert Gates, a tempéré, mardi 2 décembre, son opposition à un retrait des troupes américaines d'Irak en seize mois, préconisé par le président élu Barack Obama. "Je suis moins inquiet au sujet de ce calendrier", a-t-il dit au cours d'une conférence de presse, au lendemain de l'annonce par Barack Obama de son maintien à la tête du Pentagone. En reconduisant M. Gates lundi, Barack Obama avait affirmé que le secrétaire à la défense aurait pour mission de "finir la guerre en Irak de façon responsable", et répété qu'il souhaitait un retrait de toutes les brigades de combat américaines d'Irak en seize mois, tout en assurant qu'il écouterait les conseils des militaires.

LEMONDE.FR avec AFP

| 03.12.08 |
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2008/12/03/irak-les-troupes-americaines-pourraient-se-retirer-d-ici-16-mois_1126199_3222.html


Fin de la mission sud-coréenne en Irak
Le contingent sud-coréen quitte l'Irak.
Comme pour 12 autres pays de la coalition qui renvoient leurs troupes à la maison, ce retrait
intervient en prélude à l'expiration, le 31 décembre, du mandat des Nations unies autorisant des opérations militaires en Irak..
Le premier contingent sud-coréen "Zeitoun" (olive en arabe, ndlr) fort de 3.600 hommes avait été envoyé en septembre 2004 à Erbil, capitale de la région autonome du Kurdistan située à 350km au nord de Bagdad.
Quelque 520 soldats seront concernés ce mois-ci par le retrait.
L'Arménie,
la Géorgie, le Kazakhstan, la Lettonie, la Macédoine et la Bosnie-Herzégovine ont récemment mis fin à leur mission en Irak.
Les seules troupes autorisées à rester en Irak après l'expiration du mandat de l'ONU seront les forces de Grande-Bretagne, de l'Australie, du Salvador, de l'Estonie et de
la Roumanie. Les Etats-Unis disposent actuellement de 150.000 hommes contre 4.000 pour la Grande-Bretagne, le deuxième plus grand contributeur à la coalition.
D'après le colonel Bill Buckner, porte-parole de l'armée américaine, les pays dont des soldats restent en Irak vont négocier leurs propres accords avec le gouvernement de Bagdad.
A son niveau le plus haut, la coalition comptait quelque 300.000 soldats originaires de 38 pays -250.000 Américains, quelque 40.000 Britanniques, le reste allant de 2.000 hommes pour l'Australie à 70 du côté albanais.
1er décembre 2008.
http://www.aloufok.net/article.php3?id_article=5176



2-1 Sur le terrain
2-2 Les forces en présence

USA

03.12.08

146 000 soldats américains sont actuellement stationnés en Irak, dont quatorze brigades de combat. MM. Gates et Obama affichaient jusqu'à présent des différences de vues sur le rythme de retrait des troupes, l'actuel secrétaire à la défense plaidant pour un calendrier dépendant des conditions sur le terrain. Robert Gates est le premier secrétaire à la défense à être maintenu dans une administration d'un autre bord que la sienne. "Je pense que le président élu a fait clairement savoir qu'il voulait s'entourer d'une équipe de gens qui lui disent ce qu'ils pensent et leur donnent leur meilleur conseil", a-t-il commenté. "Il y aura sans aucun doute des différences au sein de cette équipe. Et il reviendra au président de prendre les décisions", a-t-il dit.

M. Gates a affirmé à la presse que son mandat n'avait pas de durée déterminée, alors que des informations de presse donnent son départ dans un an. "Je n'ai aucune intention d'être un secrétaire intérimaire", a-t-il souligné. En revanche, les autres hauts responsables du Pentagone sont susceptibles d'être remplacés, a-t-il indiqué. Mardi après-midi, le vice-secrétaire à la défense, Gordon England, a annoncé son départ dans un communiqué.

Al-Oufok 


Nouvelles consignes pour les troupes après l'accord de sécurité

Le commandant des forces américaines en Irak, le général Raymond Odierno, a publié vendredi de nouvelles consignes à ses soldats après l'adoption par Bagdad du pacte de sécurité qui doit aboutir au retrait des troupes américaines avant la fin 2011 et prévoit d'ici là un plus grand controle irakien.

"Les forces américaines pourront toujours mener des opérations de combat mais, selon les termes de l'accord, nous allons les coordonner et les exécuter avec l'approbation du (gouvernement irakien) et avec les forces irakiennes", indique le général Odierno dans une lettre du 4 novembre à tous les membres de la Force multinationale.

L'accord entre l'Irak et les Etats-Unis a été définitivement approuvé jeudi par le Conseil présidentiel irakien après presque un an d'âpres négociations.

Le pacte, qui prendra effet à l'expiration du mandat de l'ONU le 31 décembre, accorde théoriquement aux Irakiens un droit de veto sur toutes les opérations américaines.

"Nous continuerons à nous concentrer sur le combat contre Al-Qaïda et contre d'autres groupes extrémistes, mais nous le ferons en respectant la Constitution et les lois irakiennes et en traitant avec respect et honneur tous les citoyens irakiens", écrit le général américain.

"Il n'y aura pas de réduction de notre capacité fondamentale à nous protéger", a-t-il ajouté.

Selon l'accord de sécurité, les quelque 142.000 soldats américains disposés dans 400 bases à travers l'Irak devront se retirer des villes et des cités fin juin 2009.

5 déc,  

 (AFP)



3) Politique
a) des collaborateurs Irakiens
1° Les grandes manoeuvres(Soda)

Maliki veut appliquer rapidement l'accord sur le retrait, Sistani inquiet
Le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a fait part samedi à ses interlocuteurs US de son désir d'appliquer rapidement l'accord sur le retrait de la coalition, alors que Ali Sistani, a exprimé ses craintes à propos de cet accord.

Nouri al-Maliki a discuté avec l'ambassadeur américain Ryan Crocker et le chef des forces américaines en Irak, le général Ray Odierno, de "mesures immédiates pour activer l'accord", qui attend toujours l'aval du Conseil présidentiel, indique un communiqué du service du Premier ministre.
L'accord de sécurité avec les Etats-Unis, adopté jeudi par le Parlement irakien, sera pleinement valide dans moins de deux semaines, après l'aval du Conseil présidentiel, qui regroupe le président Jalal Talabani (kurde) et ses deux vice-présidents.
"Ils ont également discuté des moyens techniques pour faire sortir l'Irak du chapitre VII", ajoute le communiqué.

La Force multinationale en Irak agit en vertu du chapitre VII de la Charte de l'ONU, qui prévoit
des "mesures coercitives" en cas de menace contre la paix, allant jusqu'à l'usage de la force.
Ces responsables ont en outre discuté "de la question des détenus, des positions occupées par les Américains, de la +zone verte+ (secteur ultra-protégé de Bagdad, ndlr) et de l'espace aérien".
Par ailleurs, selon des chiffres américains, 15.800 personnes sont internées dans les camps de prisonniers de la coalition. L'accord prévoit qu'elles passent sous l'autorité judiciaire irakienne.
Le Premier ministre est engagé dans une course contre la montre pour démontrer à ses concitoyens les avantages de cet accord alors qu'un référendum est prévu fin juillet.

Cette consultation populaire a d'ailleurs reçu le soutien du Grand ayatollah Ali Sistani, qui a, pour la première fois, pris ses distances avec l'accord."La Marjaiya (la plus haute instance religieuse chiite) laisse le peuple irakien décider s'il accepte ou rejette l'accord (avec les Etats-Unis) par le biais du référendum qui se tiendra dans plusieurs mois", a indiqué samedi à l'AFP un collaborateur d'Ali Sistani.
Ce référendum avait été une exigence des partis sunnites pour voter jeudi au Parlement en faveur de l'accord. Les chiites et les Kurdes avaient été obligés d'accepter cette demande qui figure dans la "loi sur les réformes politiques", adoptée en même temps que l'accord.
Selon la même source, le grand ayatollah a exprimé "ses craintes" à propos de l'accord de sécurité "car il n'y a pas eu de consensus national, ce qui entraînera une instabilité dans le pays".
En outre, il a également fait part de son appréhension "sur la capacité du gouvernement à appliquer cet accord sans être soumis à la pression des Etats-Unis" et "sur les garanties que l'Irak recouvrera une souveraineté reconnue par les autres pays et préservera ses ressources financières".
Par ailleurs, les partisans de Moqtada Sadr ont entamé samedi les trois jours de deuil décrétés par leur chef après le vote jeudi par le Parlement.

Les correspondants de l'AFP ont constaté que les bureaux de ces adversaires irréductibles à la présence américaine étaient fermés dans les villes saintes de Najaf et Kerbala ainsi qu'à Kout. Les militants étaient habillés en noir et avaient érigé des drapeaux de cette couleur à l'entrée de leur permanence pour protester contre la signature de "l'humiliant accord".
AFP

3°Sur le terrain 

Guerre des mots entre Talabani et Maliki
Le Premier ministre Nouri al-Maliki a refusé hier d'obtempérer à une requête du président Jalal Talabani de suspendre les conseils tribaux qu'il a mis en place, envenimant les relations entre les deux têtes de l'Exécutif irakien. « Nous ne voyons aucune justification légale ou pratique à la dissolution de ces "comités de soutien" alors qu'ils ont si bien réussi à établir la sécurité et la stabilité, et qu'ils ont participé aux efforts de réconciliation nationale », assure M. Maliki
dans sa lettre au chef de l'État.

Le Conseil présidentiel, composé de M. Talabani (kurde), de Adel Abdel Mahdi et de Tarek al-Hachémi avait demandé solennellement le 21 novembre à M. Maliki de geler les activités de ces conseils. Lors d'une conférence de presse lundi dans son fief de Souleimaniyah (Nord), M. Talabani a annoncé qu'il allait demander à la Cour constitutionnelle de trancher « puisque Nouri al-Maliki s'obstine dans sa décision de former ces "comités" et les considère comme légaux ».


4°Les droits de l'homme 
02 12

Ali Hassan al Madjid, a été condamné à mort mardi par un tribunal irakien.

al Madjid, avait déjà été condamné à la pendaison l'an dernier.

Sa première condamnation remonte à juin 2007, mais son exécution a été repoussée en raison de querelles juridiques.

Le juge Mohammad al Ouraibi a également condamné à la pendaison un ancien haut responsable du parti Baas, Abdoul Ghani Abdoul Ghafour.

Reuters



c) Usa

Bush

Bush dit qu'il n'était pas préparé pour la guerre ...

Bush a dit qu'il n'était pas « préparé pour la guerre » quand il a pris ses fonctions, a-t-il confié à la chaîne ABC. « Le plus grand regret de toute cette présidence consistera dans la défaillance du renseignement en Irak », a-t-il dit par ailleurs en parlant des armes de destruction massive que son administration accusait Saddam Hussein de posséder et qui ont constitué un des grands arguments en faveur d'une guerre contestée en 2003. M. Bush a laissé sans réponse la question de savoir s'il aurait fait la guerre en sachant que Saddam Hussein n'avait pas de telles armes. « C'est une question intéressante. Ce serait revenir sur ce qu'on a fait, et c'est une chose que je ne peux pas faire », a-t-il dit. Il a expliqué que le refus de faire rentrer les soldats d'Irak et de céder ainsi à la pression de l'opinion et d'une partie de la classe politique avait été une question de principes.

 

Bush se voit comme un libérateur

Bush : "J'aimerais qu'on se souvienne de moi comme d'un président qui a libéré 50 millions de personnes et qui a contribué à la paix", "Je voudrais qu'on se souvienne de moi d'abord comme d'une personne qui n'a pas vendu son âme pour arranger la pratique politique. Je suis arrivé à Washington avec des valeurs, et je la quitte avec les mêmes valeurs",

M. Bush a consulté la Bible "tous les jours depuis que je suis président". "Toutefois, je conseillerais à ceux qui font de la politique de se montrer prudents avec la foi sur la place publique", a-t-il dit.

L'entretien a été réalisé par la soeur de M. Bush, Doro Bush Koch, et Storycorps, un programme d'histoire orale. La bande complète ne doit être accessible qu'à la bibliothèque du Congrès et au musée présidentiel consacré à M. Bush, selon Storycorps.

28/11/2008 |

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/11/28/01011-20081128FILWWW00501-bush-se-voit-comme-un-liberateur.php

Bush exprime des regrets sur l'Irak
Dans une intervention en forme de bilan, Bush a exprimé des excuses lundi sur la crise financière mondiale et la guerre en Irak, reconnaissant que le plus grand regret de sa présidence concernait "l'erreur" des services de renseignement sur la menace que représentait Saddam Hussein pour les Etats-Unis.

Il avait affirmé à l'époque que l'Irak préparait des armes de destruction massive.

A tort. "Beaucoup de gens ont mis leur réputation en jeu et ont dit que les armes de destruction massive étaient une raison de renverser Saddam Hussein", s'est justifié le président américain dans un entretien à ABC World News. "Ce n'est pas à refaire, mais j'aurais aimé que les renseignements aient été différents."

A la question de savoir s'il aurait ordonné l'invasion menée par les Etats-Unis en Irak si les services de renseignement avaient indiqué avec précision que Saddam Hussein n'avait pas ces armes de destruction massive, le chef sortant de la Maison Blanche a préféré éluder: "Vous savez, c'est une question intéressante. On ne peut pas refaire les choses. Il est difficile pour moi de spéculer."

Bush a également reconnu qu'il "n'était pas préparé à la guerre" à son arrivée à la présidence. "En d'autres termes, je n'ai pas fait campagne en disant: 's'il vous plaît, votez pour moi, je serai capable de gérer une attaque'. En d'autres termes, je n'ai pas anticipé la guerre."

Evoquant l'élection présidentielle, George W. Bush a qualifié la victoire de Barack Obama de "désaveu pour les républicains". "Je suis sûr que certaines personnes ont voté pour Barack Obama à cause de moi", a concédé le président sortant, qui quittera le pouvoir avec une cote de popularité désastreuse. "Je pense que la plupart des gens ont voté pour Barack Obama parce qu'ils ont décidé qu'il voulait qu'il soit dans leur salle de séjour ces quatre prochaines années, qu'il leur expliquer sa politique. En d'autres termes, ils ont fait le choix conscient d'en faire le président."

AP |

02.12.2008 |
http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/international/ameriques/20081202.FAP1301/bush_exprime_des_regrets_sur_la_crise_et_lirak.html
http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/international/ameriques/20081202.FAP1301/bush_exprime_des_regrets_sur_la_crise_et_lirak.html

 

La guerre en Irak selon Bush

Bush a annoncé samedi que l'accord de sécurité entre les Etats-Unis et l'Irak, approuvé la semaine dernière, allait conduire au retrait des 150.000 soldats américains présents dans le pays en deux phases, d'ici la fin de l'année 2011.
La première phase débutera en 2009, lorsque les troupes américaines se retireront de Bagdad et d'autres villes irakiennes, avant la fin du mois de juin, a précisé George W. Bush lors de son allocution hebdomadaire à la radio. Le nouveau traité prévoit le retrait total des troupes américaines d'Irak d'ici 2011.
"Il y a quelques années seulement, un tel accord était inimaginable", a-t-il souligné. "Le chaos et la violence rongeaient l'Irak. Les terroristes s'emparaient de nouveaux territoires et utilisaient la violence pour diviser le peuple irakien selon des lignes sectaires. Et la nation s'approchait de la faillite politique et de la guerre civile."
"Nos forces ont porté des coups puissants contre Al-Qaïda. L'armée irakienne accroît ses aptitudes, en menant la lutte contre les extrémistes." a poursuivi le président américain
"La guerre en Irak a nécessité beaucoup de temps et une grande quantité d'argent", a reconnu George W. Bush. "Des milliers de nos meilleurs citoyens ont donné leur vie pour rendre notre pays plus sûr (...).

La guerre en Irak n'est pas encore terminée, mais grâce à cet accord et au courage de nos (soldats) hommes et femmes en Irak, elle est en voie d'être remportée, de manière décisive".
L'accord de sécurité, conclu par les trois membres du Conseil présidentiel irakien la semaine dernière, prendra effet le mois prochain. Il remplacera l'actuel mandat des Nations unies qui expire le 31 décembre 2008.

http://www.aloufok.net:80/article.php3?id_article=5188

04 décembre 2008

 

Bush dit laisser à Obama un Proche-Orient meilleur qu'à son arrivée
Bush a estimé vendredi qu'il laissait à son successeur Barack Obama un Proche-Orient meilleur aujourd'hui qu'au début de sa présidence, défendant avec ferveur ses huit années de politique controversée dans la région.
En dépit de "frustrations" et de "déceptions", "le Proche-Orient de 2008 offre davantage de liberté, d'espoir et de promesse qu'en 2001", dit M. Bush dans un discours qu'il devait prononcer vendredi après-midi à Washington.
"Mais les changements des huit dernières années annoncent le début de quelque chose d'historique et de nouveau" dans la région, dit-il.
"Pour la première fois depuis très longtemps, cette région représente davantage qu'un noeud de problèmes à résoudre, ou un réservoir de ressources énergétiques à développer", a-t-il dit.
"Aucune autre région n'est plus essentielle pour la sécurité de l'Amérique", dit-il. Et aucune autre ne semble avoir concentré autant de motifs de réprobation de la politique de M. Bush, à commencer par la guerre en Irak.
"Il est plutôt difficile de ne pas voir une détérioration aiguë des positions américaines au Proche-Orient (depuis huit ans). Il est très difficile de mentionner une quelconque réussite. Et s'il y en a eu, elles sont presque toutes le fait de l'armée américaine", pas de M. Bush, objecte l'expert Anthony Cordesman, malgré l'approche plus pragmatique des dernières années avec les secrétaires d'Etat Condoleezza
Rice et à la Défense Robert Gates.
Ses critiques reprochent à M. Bush d'avoir aliéné une bonne partie de l'opinion musulmane en entreprenant une guerre souvent dénoncée comme une "croisade", d'avoir attiré Al-Qaïda en Irak, d'avoir renforcé l'Iran, de s'être détourné pendant des années de la mission présidentielle historique consistant à rechercher la paix entre Israéliens et Palestiniens.
"Toutes les décisions que nous avons prises n'ont pas été populaires.
Mais la popularité n'a jamais été notre objectif", dit M. Bush dans un discours ayant valeur de testament.
Il se livre à une nouvelle défense de la guerre en Irak. Il reconnaît que Saddam Hussein n'était pas impliqué dans le 11-Septembre, mais il ajoute que la décision de le renverser ne peut être dissociée de ces attentats. Etant donné l'attitude belliqueuse de Saddam Hussein, il était clair pour M. Bush et "pour de nombreux dirigeants dans le monde qu'après le 11-Septembre, (Saddam Hussein) était une menace que nous ne pouvions pas accepter".
M. Bush, qui quittera la Maison Blanche le 20 janvier, admet que le combat a "duré plus longtemps et que le prix en a été plus élevé que prévu".
De manière générale, ce qu'il présente comme un "combat idéologique" contre l'extrémisme au Proche-Orient "ne s'est pas toujours passé comme nous l'aurions voulu". Mais l'Irak donne aujourd'hui "l'exemple impressionnant d'un pays modéré, prospère et libre", dit-il.
Grâce au processus auquel il a présidé à partir de novembre 2007, Israéliens et Palestiniens sont engagés sur "une voie qui aboutira avec la réalisation d'une solution à deux Etats".
Le Liban est libéré de la présence militaire syrienne, la Libye a renoncé à son programme d'armes nucléaires, l'Iran est soumis à une pression internationale grandissante, dit-il. "Pour la sécurité de nos
compatriotes et dans l'intérêt de la paix mondiale, l'Amérique ne permettra pas que l'Iran produise une arme nucléaire", dit au passage M. Bush, dans ce qui semble être le seul engagement pris au-delà de sa propre présidence, en dehors de tout conseil à l'attention de Barack Obama.


Au senat
04 12

Le sénateur républicain Saxby Chambliss a été réélu mardi dans l'Etat américain de Géorgie, a annoncé la chaîne d'information CNN.

Cette victoire prive le Parti démocrate d'une chance d'obtenir une "super majorité" de 60 sièges au Sénat, qui lui aurait permis de voter des lois sans craindre de manoeuvres dilatoires des républicains.

Chambliss, élu pour la première fois à ce poste en 2002, a battu le candidat démocrate Jim Martin. Le scrutin avait pris une dimension nationale, les démocrates et leurs alliés indépendants détenant 58 des 100 sièges au Sénat depuis l'élection du 4 novembre.

Le sénateur sortant avait ce jour-là remporté le plus grand nombre de voix, mais n'avait pas atteint le seuil de 50% requis par la loi de Géorgie.

Des personnalités politiques de niveau national avaient mené campagne pour le second tour. L'ancien président Bill Clinton était venu soutenir Martin, tandis que Chambliss avait reçu l'appui de Sarah Palin, ex-colistière du candidat républicain à la présidentielle John McCain.

Un siège de sénateur doit encore être attribué dans le Minnesota, où le résultat très serré le 4 novembre a rendu nécessaire un nouveau décompte.

Reuters

Karen Jacobs, version française Gregory Schwartz



d) Les alliés (des Usa)dans le monde
1° Onu

Les atteintes au droits de l'homme persistent en Irak, dit l'Onu

Rapport de l'ONU sur des droits de l'Homme en Irak

La situation est particulièrement tendue dans les prisons irakiennes, note la Mission d'assistance de l'Onu pour l'Irak (Unami) dans un rapport publié mardi en prévision du transfert l'an prochain sous contrôle irakien de centaines, voire de milliers de détenus aujourd'hui entre les mains de l'armée américaine.

De nombreux prisonniers sont incarcérés depuis des mois ou des années sans avoir été inculpés ni avoir eu accès à des avocats ou à un juge, dit le rapport. Son auteur s'inquiète d'une série d'allégations de tortures et de mauvais traitements.

Aux termes de l'accord de sécurité irako-américain appelé à entrer en vigueur l'an prochain, les forces américaines présentes dans le pays depuis l'invasion de 2003 devront confier aux Irakiens le contrôle de plus de 16 000 prisonniers aujourd'hui en rétention dans des camps américains.

Ceux qui sont l'objet de mandats d'arrêt irakiens devraient être incarcérés dans le pays et les autres devront être remis en liberté.

PRISONS SURPEUPLÉES

Le rapport de l'Onu souligne que les prisons irakiennes sont déjà bondées et dans un état précaire. "La libération (d'une partie des détenus) constituera de toute évidence un défi de taille pour les autorités irakiennes", a déclaré de Mistura.

Le document ne se réfère qu'aux six premiers mois de 2008 parce que son auteur a dû interrompre le travail en milieu d'année pour des raisons personnelles.

D'après l'Onu, les conditions qui prévalent dans le cadre du système judiciaire du Kurdistan, région semi-autonome du Nord irakien, ne sont guère plus recommandables.

On signale des cas de détention prolongée liés à de vagues accusations et des délais pouvant atteindre quatre ans pour qu'intervienne une procédure de jugement.

Au total, il y avait 50 595 détenus dans les prisons d'Irak à la fin du mois de juin, selon l'Onu.

"Dans une prison, il y avait 123 prisonniers dans une cellule de 50 mètres carrés", a indiqué de Mistura.

Le rapport insiste également sur les meurtres "ciblés" de journalistes, de médecins, de responsables et de personnes issues de minorités telles que les chrétiens ou les Turkmènes.

En outre, les femmes rencontrent des difficultés dans l'ensemble de l'Irak du fait que certains groupes cherchent à restreindre leurs libertés. Leurs droits sont aussi menacés au Kurdistan, où cinquante d'entre elles ont été tuées et 150 brûlées au premier semestre en raison de "crimes d'honneur".

Texte complet : http://www.lexpress.fr/actualites/2/les-atteintes-aux-droits-de-l-homme-persistent-en-irak_82542.html

30 novembre 2008

 

Irak: ONU et observateurs promettent des élections provinciales propres

Le représentant spécial de l'ONU en Irak, Staffan de Mistura, et des observateurs électoraux ont révélé dimanche les mesures qui seront mises en place pour lutter contre les fraudes lors des élections provinciales prévues fin janvier.

"Ces élections ne sont pas seulement politiques, elles auront un impact sur la vie quotidienne, l'électricité, l'eau, les droits de l'homme, l'emploi", a déclaré le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en Irak, lors d'une conférence de presse à Bagdad.

"Nous sommes conscients que certaines personnes pourraient tenter de perturber ces élections. Mais plus encore, nous connaissons la qualité de préparation et d'organisation (de ces élections), sans précédent en Irak", a-t-il affirmé.

La mission d'assistance des Nations unies en Irak (MANUI) sera accompagnée du Haut comité électoral irakien (HCEI), un organisme indépendant, pour ces élections qui se dérouleront le 31 janvier dans 14 des 18 provinces irakiennes.

La MANUI a formé quelque 40.000 observateurs et 20.000 autres ont été formés par le National Democratic Institute, basé à Washington. Les responsables espèrent que 200.000 observateurs seront déployés le jour des élections.

Contrairement aux précédents scrutins, les électeurs seront inscrits dans leur bureau de vote et non dans des centres régionaux, ce qui, selon des responsables des élections, devrait empêcher les votes multiples.

"Quand le Haut Comité a étudié la nature des fraudes (lors de précédentes élections), il a découvert que la plupart était liée aux personnes ayant voté plus d'une fois", a expliqué Qassim Sachlit, le chef du bureau des élections, lors de la conférence de presse.

Par ailleurs, le HCEI a décidé d'employer des professeurs d'écoles publiques dans les bureaux de vote, afin d'éviter les membres de partis politiques.

M. de Mistura a ajouté que "la haute technologie" serait mise à contribution contre les fraudes mais il n'a pas donné de détails, estimant que cela pourrait nuire à l'efficacité de ces méthodes.

La loi donne au HCEI le pouvoir de sanctionner ceux qui ne respectent pas les règles, y compris la capacité d'annuler les résultats du vote dans les bureaux où des fraudes ont été commises.

Plus de 17 millions de personnes sont appelées à voter le 31 janvier. Des responsables ont assuré que les régions sunnites comme Al-Anbar et Salaheddine, qui avaient largement boycotté les élections en décembre 2005, ont montré beaucoup d'intérêt pour ce scrutin.

"Les provinces qui ont boycotté les précédentes élections provinciales sont les plus enthousiastes" à deux mois du scrutin, a assuré à l'AFP Faraj al-Haydari, président du bureau des observateurs.

En 2005, les partis religieux avaient remporté tous les sièges dans les conseils.

Cette fois, en revanche, selon une enquête réalisée par l'ONG irakienne "Iraqi al-Amal Association" auprès de 11.198 personnes dont les revenus sont inférieurs à 200 dollars par mois, 26,3% des personnes interrogées donneront leur vote à des candidats indépendants, 23,7% à des listes laïques et démocratiques et seulement 22,7% à des formations religieuses.

Ces dernières pâtissent notamment de l'extrême lenteur de la reconstruction du pays ravagé par la guerre et les violences. Les personnes interrogées placent comme priorité les problèmes d'électricité et d'eau, avant la nourriture, le travail et le logement.

Les élections seront organisées plus tard dans les provinces de la région kurde (Dohouk, Erbil et Souleimaniyeh) et dans la très contestée province pétrolière de Kirkouk (nord). La date du scrutin n'a pas été précisée.

AP

30 11
http://www.aloufok.net/article.php3?id_article=5174

Al-Oufok  Site du Mouvement Démocratique Arabe


UE
L'UE va accueillir environ 10.000 réfugiés irakiens
L'Union européenne s'est engagée, jeudi 27 novembre, à accueillir environ 10.000 réfugiés
irakiens présents dans les pays voisins de l'Irak. « Nous nous sommes mis d'accord sur l'accueil de réfugiés irakiens sur la base du volontariat et en fonction des capacités d'accueil et des efforts déjà accomplis par les États membres », a indiqué le ministre français de l'Immigration,
Brice Hortefeux, lors d'une conférence de presse. L'UE a l'ambition d'accueillir « jusqu'à 10.000 réfugiés environ », a-t-il ajouté. Le ministre allemand de l'Intérieur, Wolfgang Schäuble, a annoncé que l'Allemagne était prête à accueillir 2050 réfugiés irakiens. M. Hortefeux n'a pas exclu d'en accueillir 500 nouveaux, en plus des 500 déjà réinstallés. En 2008, six États membres ont réinstallé chez eux environ 2470 réfugiés irakiens: Royaume-Uni (600), Suède (750), Danemark (75), France (500), Pays-Bas (165) et Finlande (380). Il resterait par conséquent de la place pour environ 6.500 réfugiés irakiens dans l'Union européenne. (B.C.)

28/11/08 1
http://www.library.ep.ec/PressAg/AgEu/2008/


Bruno DRWESKI : Réfugiés irakiens

Par rapport aux 2,5 millions de réfugiés irakiens en Syrie et en Jordanie, et aux 2 millions de "déplacés de l'intérieur" en Irak,  10 000 c'est ridicule,...mais ca permet de faire une "immigration choisie", diplômée, élitiste, hautdegamme, et dont l'éducation a été financée par l'Etat
irakien détruit en 2003. Tout benef pour la bourgeoisie impériale.
Bruno DRWESKI

December 03, 2008



France

G. Munier : Kouchner joue le «tout - répressif » en Irak

Les délégations du régime de Bagdad se succèdent à Paris et Bernard Kouchner, le ministre de Affaires étrangères, met les bouchées doubles pour tenir des engagements pris avec le chef kurde Massoud Barzani et le premier ministre Nouri al - Maliki. Sous couvert d'aide à la réinstallation des entreprises françaises, le ministre joue la carte juteuse du « tout - répressif » en Irak. Après l'entraînement de policiers en Jordanie, il est maintenant question de formation de militaires en France, et de livraison de cinquante hélicoptères de « surveillance et de secours », c'est - à - dire de combat contre la résistance. À la suite d'une indiscrétion, on sait qu'ils sont proposés « au - dessous du prix de catalogue ». En septembre dernier, invité par Henri Proglio, PDG de Veolia Environnement, Saber al - Issawi, maire de Bagdad, avait enjoint les « grands bâtisseurs d'infrastructures, les Veolia, Bouygues, Alstom, etc. » à participer à la reconstruction du pays, leur proposant d'assurer leur sécurité.

L'ambassadeur d'Irak à Paris leur a en tout cas donné un avant - goût des luttes entre chiites dans l'import-export en sabotant la visite du maire, annulant sa rencontre avec Bertrand Delanoë, maire de Paris, et mettant en garde le Medef, l'organe du patronat français, contre lui ! Mi - octobre, une délégation de députés irakiens est passée inaperçue à Paris. Dommage que personne n'ait demandé à ces « démocrates», qui ont supprimé l'article 50 assurant la représentation des minorités dans les conseils provinciaux, ce qu'ils pensent du pogrom antichrétien, organisé avec la complicité de Massoud Barzani à Mossoul, pour pousser à l'exode plus de 10 000 électeurs. Apparemment Bernard Kouchner n'en a cure, il attend dans trois semaines la visite du chef de l'armée de l'air irakienne qui devrait acheter, entre autres, des armes et des pièces détachées pour matériels militaires.

Gilles Munier

(Afrique Asie - novembre 2008)

06 novembre 2008

Le blog de G. Munier : http://gmunier.blogspot.com/

Le site du journal Afrique-Asie : http://www.afrique-asie.fr/home.php

http://guerreenirak.canalblog.com/

 


Guerre dans la guerre

La Turquie bombarde des positions kurdes en Irak.

Des avions de l'armée turque ont bombardé vendredi dans le nord de l'Irak des positions kurdes de Turquie, a annoncé l'état-major de l'armée dans un communiqué.

Ce raid aérien visait des caches du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans la région montagneuse de Qandil, une importante base arrière du PKK à proximité de la frontière entre l'Irak et la Turquie, a précisé l'armée dans ce communiqué publié sur son site Internet.

Les cibles visées "ont été atteintes avec succès" et tous les avions sont rentrés sans problème à leur base en Turquie, ajoute l'armée sans mentionner des pertes dans les rangs du PKK.

En octobre, le parlement turc avait autorisé l'armée à mener de tels raids pour une durée d'un an. Le dernier en date avait été mené le 1er décembre.

Selon Ankara, environ 2.000 hommes du PKK sont retranchés dans les montagnes de la région frontalière du Kurdistan irakien, où ils peuvent se déplacer librement.

Le gouvernement turc reproche aux Kurdes d'Irak, qui administrent une région autonome dans le nord de leur pays, de tolérer la présence des combattants du PKK sur leur territoire, voire de les aider. Mais Ankara affirme en même temps vouloir poursuivre le dialogue avec les Irakiens pour résoudre ce problème.

Le mois dernier, l'Irak, la Turquie et les Etats-Unis ont décidé la création d'une commission commune chargée de mieux lutter contre les activités du PKK, une organisation classée comme terroriste par les Turcs et les occidentaux.

Le PKK mène depuis 1984 une guérilla surtout dans le sud-est de la Turquie pour obtenir l'autonomie de cette région à population majoritairement kurde.

vendredi 5 déc,

 (AFP) -

http://qc.news.yahoo.com/indepth/irak/s/afp/081205/monde/turqui_kurdes_irak2elead_1

 

Les kurdes d'Irak déclarent un cessez-le-feu de neuf jours
Un porte-parole des kurdes d'Irak a annoncé que son mouvement, le PKK, allait observer un cessez-le-feu de neuf jours dans le conflit l'opposant à la Turquie, en geste de bonne volonté à l'occasion de la fête musulmane de l'Aïd el-Kébir, lundi.
Ahmed Deniz, membre du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), a déclaré à l'Associated Press dimanche que la direction de l'organisation militaire et politique souhaiterait résoudre pacifiquement le conflit avec la Turquie. Le cessez-le-feu est la "première étape vers la paix", a-t-il ajouté.
Le cessez-le-feu débutera lundi, jour de l'Aïd el-Kébir, a-t-il affirmé.
Al-Oufok

07 12



4 Lutte pour la libération du territoire
Pertes déclarée des occupants.

Les armées répugnent à donner des chiffres officiels

30 11

Les pertes militaires américaines en Irak sont en légère hausse avec 17 soldats tués en novembre contre 13 en octobre et 25 en septembre, selon le site indépendant icasualties.org.

AFP

Mossoul

30 11

Une attaque a tué 18 militaires et 21 policiers  et  blessés  39 et un soldat américain. selon la police de la ville.

Le kamikaze a fait exploser sa voiture au passage d'une patrouille de la police irakienne dans le centre-ville, a précisé un officier.

Selon le ministère de l'Intérieur, la majorité des blessés sont des policiers.

AFP

04 12

Une attaque a causé la mort de deux soldats américains jeudi, et blessé neuf civils irakiens.

AFP



Les combats par provinces

Détails autorisés par la censure.

1-1 Bagdad

29 11

Deux contractuels étrangers, employés par une compagnie de restauration utilisée par l'ONU, ont été tués et 15 autres ont été blessés par la chute samedi d'une 

Ces hommes  dont la nationalité n'a pas été rendue publique, leurs familles devant encore être prévenues, étaient employés d'une société de restauration travaillant pour l'ONU.
Selon un responsable de l'ONU s'exprimant sous le couvert de l'anonymat, la roquette est tombée près de l'enceinte de l'ONU dans la Zone verte protégée de Bagdad, où se trouvent également les bureaux du gouvernement irakien ou l'ambassade des Etats-Unis.
Ce responsable avait dans un premier temps fait état de trois morts, avant de revoir ce bilan à la baisse…

AP

30 11
L'école de police de Bagdad a été la cible d'une double attaque qui a fait quinze morts et 45 blessées, a indiqué le ministère de l'Intérieur.

Selon cette source, un kamikaze a fait exploser sa veste vers 13H00 (10H00 GMT) près d'une entrée de l'école de police et, quelques minutes plus tard, à une centaine de mètres de là, c'est une voiture, garée devant l'entrée du ministère des Ressources hydrauliques, qui a explosé.

Les victimes sont des jeunes recrues de la police, selon le ministère de l'Intérieur.

AFP

30 11

Le général Mozher al-Mollah haut responsable du ministère irakien de la Défense a été grièvement blessé dans un attentat à la bombe, lundi matin dans le nord de Bagdad, qui a fait trois morts et onze blessés, selon des sources des ministères de l'Intérieur et de la Défense.

Selon une source du ministère de la Défense, le général Mozher al-Mollah était en charge du dossier ultra-sensible de la "réconciliation nationale", c'est à dire du retour d'anciens officiers de l'armée de Saddam Hussein chassés après l'invasion de 2003 et du recrutement des membres de "Sahwa" (Réveils).

Ces anciens résistants qui ont retourné leurs armes contre les résistants avec l'aide financière des forces américaines ont commencé en octobre à être payés par le gouvernement irakien. Les autorités ont décidé d'en intégrer environ 20% dans la police et l'armée nationales.

AFP


1-2 Province d'Anbar (vaste territoire à l'ouest de Bagdad comprenant les villes de Amiriya, Baghdadi, Diyarah, Falloujah, Habbaniyah, Haditha, Haqlaniyah, Hawija Hit, Houssabayh, Karabilah,  Khaldiyah, Koussaïba, Mahawil, Oubaïdi, Ramadi (capitale de la province d'Al-Anbar,) Kaïm (à la frontière avec la Syrie), Sindjar & Zaidan
Falloujah
04 12

Deux kamikazes au volant de deux camions bourrés d'explosifs se sont jetés sur deux postes de police de jeudi,  le bilan définitif des deux attaques se monte à 19 tués, dont 12 policiers, et 43 blessés  dont 28 policiers, ont annoncé des responsables de la police irakienne et des hôpitaux.

AP


1-3 Province de Ninive (Mossoul (capitale de la région nord du pays - à 375 km au nord de Bagdad,) Hawijah, Kassak"(70 km au nord-est de Mossoul) & Tall Afar )

Mossoul
30 11

Une attaque a tué 18 militaires et 21 policiers  et  blessés  39 et un soldat américain. selon la police de la ville.

Le kamikaze a fait exploser sa voiture au passage d'une patrouille de la police irakienne dans le centre-ville, a précisé un officier.

Selon le ministère de l'Intérieur, la majorité des blessés sont des policiers.

AFP


1-7 Province de Diyala (Baaqouba (chef-lieu- 60 km au nord de Bagdad) Abou Saïda.-Bahriz, Baladrouz,   Balad Rouz,Jaloula, Khalès, Khan Bani Saad, Moqdadiyah, Mouradiya, Yathreb 
(La région de Baaqouba, capitale de la province de Diyala, à 60 km au nord de Bagdad, est le théâtre d'attaques visant quasi quotidiennement contre  les forces colonialistes et ses acolytes sur le terrain
Baaqouba (60 km au nord de Bagdad)
Une bombe a explosé dimanche blessant 35 personnes, dont 29 policiers occupés à démanteler des barrages en signe de déclin des attaques.
Parmi les blessés figurent le lieutenant colonel Raghib al Oumaïri, chef de la police de la province de Diyala, ainsi que le maire de Bakouba, Abdoullah al Hiyali.
Les policiers et les personnalités étaient venus enlever des blocs de béton placés il y a deux ans dans des rues de Bakouba.
Six membres des Chahad (Fils de l'Irak), une patrouille de quartier, figurent parmi les blessés.

Al-Oufok

07 12



1-9 Kirkouk

06 12

Un kamikaze a déclenché sa ceinture d'explosifs à un point de contrôle proche d'une école de police à Kirkouk, tuant au moins une personne et en blessant 14 autres, selon le commissaire Burhan Tayeb Taha. Il a également blessé quatre civils.

Le bilan pourrait s'alourdir, selon le commissaire.

AP



L'Irak en chiffres (depuis le début de la guerre de conquête en mars L'Irak en chiffres (depuis le début de la guerre de conquête en mars 2003)

Peuple

 

Civils tués (depuis l'occupation)

679.562

Civils blessés (depuis l'occupation) 

70.780 ( chiffre très très minimum)

Civils violés (par les troupes d'occupations)

2.507     (voir Ibrahim Allousch

Civils/Résistants arrêtes : (une dizaine par jour...)

8.940   (chiffre minimum)

Résistants (décrit tel quel ) tués

4.0042 (chiffre minimum)

Résistants (décrit tel quel ) blessés

3.885   (chiffre minimum)

En prison

40.268. (chiffre minimum)

Embargo

750.000 enfants (chiffre minimal)

Embargo

750.000 adultes (chiffre moyen)

 

 

Militaires irakiens tués pendant l'invasion

45.596 (chiffre minimal)

Civils tués pendant l'invasion

120.200 (chiffre minimal)

 

 

Coalition

 

Nombre de Soldats tués (ou morts...) 

34.570

Soldats rapatriés (blessés ou malades)

52.7276 (chiffre très minimal)

(*) dont 10% meurent en cours de route ou à l'hopital)

 

Disparus (dans la nature)

1.014

Désertions

5.501

Mutinerie

2 corps + 25

Aide psychologique

66.108***

Suicides

Mercenaires tues                                                                                 

5.595 (chiffre très minimal)

933

non-combattants accidentés,

27 103

Policiers/soldats/miliciens irakiens  tués

12.293

Policiers /soldats/miliciens irakiens blessés

26.426 (chiffre minimal)

Policiers /soldats irakiens disparus (dans la nature)

13.854

 

 

Autres tués (collaborateur  & mercenaires & autres)

5.352

Autres blessés (collaborateur & mercenaires & autres)

9.384

 

 

Oléoducs, les infrastructures pétrolières & d'électricité

464 attaques (grand minimum)

Infrastructures du rail

195 attaques (idem)

Hélicoptères

102  ++              (idem)

Avions (& drone)

28 ++


Ces   totaux sont obtenus par le recoupement (si possible) des chiffres des pertes communiqué par la résistance & les médias occidentaux + XINHUANET totaux sont obtenus par le recoupement (si possible) des chiffres des pertes communiqué par la résistance & les médias occidentaux + XINHUANET 

 


The War in Iraq Costs
$577,858,092,150

http://www.nationalpriorities.org/costofwar_home

 



Médias et Manipulation de l'opinion / Vidéos

Ndlr : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage les analyses ou point de vue des auteurs, mais doit être vu comme information.

5 1 Vidéo d'al-Zawahiri.

al-Zawahiri estime que les gains américains sont temporaires et affirme que l'administration irakienne à majorité chiite n'acceptera pas l'entrée des milices sunnites civiles "Sahwa", financées par les Etats-Unis, dans les forces armées gouvernementales.

Dans cette vidéo, Zawahiri "défend la réputation d'Al-Qaïda, accusé de tuer des civils innocents dans des attentats, en affirmant qu'il s'agit d'informations malveillantes qui sont de la pure propagande occidentale", rapporte SITE.

" Zawahiri affirme que les Etats-Unis tuent eux-mêmes des civils innocents lorsqu'ils prennent pour cibles des moujahidines", ajoute le centre américain de renseignement.

Dans cette vidéo, awahiri attribue la crise économique aux Etats-Unis "aux guerres qu'ils mènent contre les musulmans".

 (AFP / 28 novembre 2008)

 


5 2 Situation dans les prisons et "crimes d'honneur"
écouter 03 min

« On a visité une prison où il y avait 150 personnes dans 50 mètres carrés, les prisons irakiennes sont surpeuplées. »

La situation dans les prisons et le problème des « crimes d'honneur » à l'égard des femmes deviennent particulièrement inquiètants en Irak, selon un rapport de l'ONU. Explications de Staffan de Mistura, représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU dans ce pays.

Farida Ayari

[04/12/2008

http://www.rfi.fr/actufr/articles/108/article_75600.asp



6
Les brèves

Ndlr : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage les analyses ou point de vue des auteurs, mais doit être vu comme information.

6 1 Le parlement vote "l'accord de sécurité" voulu par les USA.

Le parlement irakien a validé "l'accord de sécurité" le 27 novembre 2008.

Cet accord prévoit un retrait des forces américaines en... 2011 !

Seuls 35 députés ont voté contre. Ils sont généralement proches du courant sadriste qui est le plus opposé à l'occupation.

Le reste des groupes politiques, de toutes confessions et de toutes opinions ont approuvé le texte composé de 30 articles

L'article 24-1 dit : "Toutes les forces américaines devront avoir quitté le territoire irakien le 31 décembre 2011 au plus tard" et le 24-2 : "Toutes les forces de combat américaines devront se retirer des villes, villages et localités d'Irak (...) au plus tard le 30 juin 2009".

C'est la première fois qu'un retrait us est "total" et prévu.

Mais l'article 27 réserve aux USA la possibilité d'agir en Irak comme bon leur semble : "Le territoire irakien ainsi que son espace aérien et ses eaux ne pourront être utilisés comme point de départ ou de passage pour des attaques contre d'autres pays (...). En cas de menace ou d'agression interne ou externe envers l'Irak (...) les Etats-Unis prendront toutes les mesures, diplomatiques, économiques ou militaires nécessaires pour y faire échec".

De plus, l'épineuse question de l'impunité des soldats us en Irak a été tranchée dans l'article 12 : "L'Irak n'aura le droit de poursuivre des membres des forces armées américaines, militaires et civils, (...) que lorsque les crimes seront commis en dehors de leurs bases et en dehors de leur service.". C'est à dire que les milliers de civils tués volontairement ou non dans le cadre de l'occupation ne pourront jamais être considérés comme des victimes.

Un référendum est prévu pour ratifier l'accord, mais comme les principaux partis politiques (et surtout leurs bras armés) sont pour ce texte, la population suivra sans aucun doute les consignes des chefs locaux. De même le "gouvernement" à l'origine de ce texte pourra aisément truquer les scores.

A la suite de la stratégie du général Pétreaus qui a payé des insurgés sunnites pour qu'ils se retournent contre al-Qaïda, ce texte prévoit aussi une amnistie pour certains prisonniers.

Cela a fait dire au porte-parole de M. al-Sadr qu'il est contre "les demandes visant à faire revenir au pouvoir les saddamistes", et à "abandonner les poursuites à leur encontre alors qu'ils ont ruiné le pays".

Pour octobre et novembre 2008 les pertes us ont été d'environ un soldat tous les deux jours.

Posté par terouga


6 2 Des mercenaires américains envoyés en Irak passibles de 30 ans de prison pour meurtres.

Les gardes privés de la compagnie Blackwater responsables d'une tuerie de civils irakiens à Bagdad en 2007 pourraient être condamnés à des peines incompressibles de 30 ans de détention, en vertu d'une loi anti-drogue invoquée par le département de la Justice, a appris l'Associated Press.

Les condamnations pourraient être prononcées lundi prochain, pour cette attaque qui avait causé la mort de 17 Irakiens et tendu les relations entre les gouvernements américain et irakien.

La drogue n'est pas un élément qui apparaît dans le dossier de cette affaire impliquant la société de gardiennage privé Blackwater, mais le département américain de la justice veut utiliser cette loi d'exception passée en pleine lutte contre le crack, à l'époque de Ronald Reagan, pour poursuivre les gardes. La loi contre la drogue de 1988 invoquée prévoit une peine de 30 ans en cas d'usage de pistolets mitrailleurs pour commettre n'importe quel type de crime.

Une condamnation de ce type laisserait entendre que le gouvernement américain ne veut pas couvrir les agissements des compagnies privées auxquelles sont déléguées des missions internationales. Les troupes régulières bénéficient d'une immunité en opération dans les zones de guerre.

AP

O5 12


6 3 Les gardes privés condamnés pour les meurtres de 17 civils.

05 12

Cinq gardes privés de la compagnie Blackwater responsables d'une tuerie de civils irakiens à Bagdad en 2007 ont été condamnés, et un sixième négocie un accord avec le procureur, a appris l'Associated Press.

L'attaque pour laquelle ils sont poursuivis a causé la mort de 17 Irakiens et était devenue un motif de ralliement des insurgés irakiens contre les troupes américaines.

Des personnes proches du dossier ont précisé à l'Associated Press qu'un grand jury avait inculpé cinq gardes jeudi soir. Les procureurs pourraient rendre publique cette décision lundi.

Les inculpés pourraient être condamnés pour homicide et agression, le jury recourant éventuellement à une loi de 1988 passée pour lutter contre les violences armées des trafiquants de drogue.

La condamnation des gardes pourrait donner un signal que le gouvernement américain n'entend pas couvrir les agissements des opérateurs privés auxquels sont délégués des missions de sécurité en Irak

Associated Press


6 4 Bassorah, poumon économique d'Irak, veut un référendum d'autonomie.
Le Haut comité électoral indépendant (HCEI) irakien a annoncé dimanche l'organisation d'une collecte de signatures demandant la tenue d'un référendum sur l'autonomie de la province de Bassorah. Cette région est le poumon économique de l'Irak.
Si ce référendum était organisé puis accepté par les électeurs, il donnerait à cette province méridionale riche en pétrole les mêmes droits que la région autonome du Kurdistan irakien (nord), qui contrôle les revenus des gisements pétroliers de son territoire.
"Les électeurs, qui soutiennent l'idée d'un référendum pour la formation d'une région, devront apposer personnellement leur signature, avec deux pièces d'identité, dans 34 centres (de collecte, ndlr) entre le 15 décembre 2008 et le 14 janvier 2009", a annoncé dans un communiqué le HCEI, l'instance d'organisation et de contrôle des élections.
Cette idée a été lancée par le député Wael Abdel Latif, ancien ministre pour les affaires provinciales et ancien gouverneur de cette province entre 2003 et 2004. Lors d'une première étape, il avait réussi à
présenter une pétition ratifiée par 2% du corps électoral de la province. Désormais, il doit obtenir le soutien de 10% des 1,4 millions d'inscrits pour que le HCEI donne son accord à l'organisation d'un
référendum.
La Constitution irakienne offre à la région autonome des pouvoir élargis en matière de gouvernement, de gestion des finances et d'organisation des forces de sécurité.
Bassorah est la troisième province la plus peuplée après Bagdad et Ninive (nord), mais la plus riche de tout l'Irak. Ces revenus sont les premiers postes du budget de l'Etat puisque 1,8 million de barils/jour sur les 2,5 millions produits par l'Irak proviennent de cette région. En outre, le port de Bassorah est l'unique débouché maritime irakien pour
l'exportation du pétrole.
08 décembre 2008

 


6 5 Le maire de Bagdad veut transformer Sadr City en paradis ...

À l'instar des alchimistes qui promettaient de transmuer le plomb en or, le maire de Bagdad jure qu'il transformera en dix ans le cloaque de Sadr City en le plus huppé des quartiers de la capitale irakienne. « Vous verrez : ce rêve deviendra réalité et Sadr City sera la cité la plus formidable et la plus fortunée d'Irak », assure Saber al-Issaoui.
Jusqu'à l'offensive militaire irako-américaine du printemps dernier, ce quartier misérable de 25 km2 dans le nord-est de Bagdad était controlé par l'Armée du mahdi.

Cette milice de 60 000 hommes tenait en respect ses adversaires et tirait des obus contre la zone verte, secteur ultraprotégé du centre-ville.

Mais aujourd'hui, la situation a changé et l'homme de 40 ans, qui dirige la municipalité depuis 2005, a un plan : 10 milliards de dollars sur dix ans pour modifier radicalement l'image pitoyable qui colle à ce quartier.
Sortie de terre pour faire face à l'exode rural de chiites pauvres venus du sud du pays à la recherche de travail, la « cité de la Révolution » est devenue en 1979 « Saddam City ».

Après l'invasion américaine de 2003, les habitants l'ont renommée « Sadr City », en hommage au père de Moqtada, l'ayatollah Mohammad Sadeq al-Sadr, assassiné en 1999.
Les plans du maire, élaborés au moment où le prix du pétrole était au zénith, sont pharaoniques mais sont indubitablement nécessaires pour redonner du lustre à cette capitale décrépite par vingt ans de guerre et plus d'une décennie de sanctions internationales. M. Issaoui, titulaire d'un doctorat d'agriculture, veut doubler la capacité en eau potable de la mégapole qui en manque cruellement, percer deux lignes de métro et créer des espaces verts et des jardins.
Son enthousiasme se heurte toutefois à l'incrédulité des deux millions d'habitants de Sadr City qui ont aujourd'hui comme seul horizon des façades criblées d'impacts de balles, des devantures brisées et des chaussées défoncées par quatre ans de combats destructeurs. « En quelle année sommes-nous, 2008 ? Attendons 3008. Je lui laisse mille ans », lance, à la fois amer et goguenard, Abou Haïdar, un commerçant du quartier.
Moqtada Sadr a décrété la fin des combats et demandé à ses partisans de s'investir dans le travail social, mais beaucoup de résidents lui font davantage confiance qu'au gouvernement central. « Ces jours-ci, nous avons de l'essence et de l'électricité, mais c'est parce que les élections provinciales approchent », ajoute, désabusé, Abou Ammar, un menuisier de 48 ans, faisant référence au scrutin du 31 janvier.

L'idée d'Issaoui est de faire migrer progressivement la population des masures vers des appartements de 150 à 200 m2 dans des immeubles qu'il entend construire, afin de libérer l'espace pour des installations communautaires. Selon Jalil al-Sarkhi, un haut responsable du mouvement sadriste, qui rejette l'idée d'immeubles, cela va séparer les familles.
Ces critiques n'atteignent pas le fringant édile. À la lisière de Sadr City et du quartier d'Azamiyah se trouve le « canal de l'armée », une infâme sentine de 25 km remplis d'ordures et, il y a encore peu de temps, de cadavres des victimes de la folie confessionnelle. M. Issaoui, qui a alloué 50 millions de dollars pour épurer le canal, y voit déjà une petite Venise avec des parcs, des restaurants et des cafés.

05 12



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  • " Déclaration Universelle des Droits de l'Homme  - Article 19



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