Irak agressé, occupé, envahi, pillé, détruit et colonisé, depuis 25 ans...

vendredi 9 janvier 2009

n° 412 -Journal d'Irak - 27/12 au 08/01/09 - 1 - : La guerre en Irak représente l'apogée de l'influence des néo-conservateurs de Washington.

 
----- Original Message -----
Sent: Friday, January 09, 2009 3:41 PM
Subject: n° 412 -Journal d'Irak - 27/12 au 08/01/09 - 1 - : La guerre en Irak représente l'apogée de l'influence des néo-conservateurs de Washington.


     
Aujourd'hui, face aux ambitions hegémonique de l'impérialisme, l'information est une arme au service de la paix. Sa diffusion est un acte de résistance.

Les médias occidentaux dans leur large majorité ont de tout temps accepté les versions des armées occupante et ferment les oreilles aux autres sources. 

                                                                      Dénoncer ne suffit plus, il faut expliquer, informer, transmettre! 

  Les analyses des auteurs  doit être considérée comme un acte de de résistance et une contribution à l'information face à la dictature des médias, et des gouvernants .

Les militaires américains usent d'un terme générique- Al Qaida- pour désigner les résistants ….

M.Hassan  : Au début de l'occupation, les Américains prétendaient que la résistance était le fait, principalement, des « Sunnites ». Maintenant, les « Sunnites » sont devenus… les » terroristes-islamistes » d'Al Qaeda                 

Vivre sous occupation c'est l'humiliation à chaque instant de sa vie. Résister à l'occupation c'est vivre libre ! Yasser Arafat



                      Journal d'Irak   
                                                                       n°412                                       27/12/08 au 08/01/09

                                                           C.De broeder & M.Lemaire



           Les informations contenues dans ce journal sont obtenues par la lecture quotidienne des journaux en ligne suivants:
          (Afp - Ats - Ap - Reuters, Al-manar - Chine nouvelle (Chine) ) CPI - IPC - Novosti- Radio Chine internalionale - Xinhuanet et Al-Oufok :
 
Le " Journal d'Irak  " est visible  sur ...


 A consulter

Uruknet : informations sur l'Irak occupé

http://www.uruknet.info/?p=-5&l=e

 Basrah.net : actualité de la résistance irakienne

http://www.albasrah.net/moqawama/english/iraqi_resistance.htm



Sommaire : :

Tiré à part 

2009: l'Irak tourne le 1er janvier 2009 la page de l'occupation.

Paroles & action du bientôt président...

USA: 4 anciens membres de l'administration Clinton nommés au Pentagone par Barack Obama.

Lutte pour la libération du territoire

La résistance contre l'agresseur

Résistance :

1 Analyse

Des résistants

2 Occupation de l'Irak

3 Politique

1) collaborateurs Irakiens

2) occupants 

4 Libération du territoire

Détails.

L'Irak en chiffre. 

5 Médias et Manipulation de l'opinion / Vidéos

5-1 Les médias de la guerre : gare à la manipulation !

5-2 Regardez comment les médias vous trompent.

5-3 La  journaliste Hadil Imad a été blessée par des soldats US.

5-4 L'Irak reste le pays du monde où les journalistes risquent le plus d'être tués.

5-5 Livre : Quand la guerre rend fou 

5-6 Vidéo : 9 ans de prison aux États-Unis

6 Les brèves

6-1 Les Irakiens maîtres de la "zone verte" à Bagdad et ... un peu de leur pays...

6-2 Reporters sans Frontières : négligence criminelle face à la cruelle détention, à Guantánamo,

6-3 Irak : le crime contre l' esprit.

7 Pièce jointe

7-1 Juan Chingo : La guerre en Irak a représenté l'apogée de l'influence des néo-conservateurs de Washington.

 

 



L'Irak en chiffre: du 27-12-08 au 08/01/09



Tués

Blessés

Peuple irakien

X

X

Usboys/Autres boys + miliciens

1

X

Policiers, armée et collaborateurs & miliciens

45

117



Tiré à part : 

2009: l'Irak tourne le 1er janvier 2009 la page de l'occupation.

Cinq après son invasion par les troupes de la Coalition menée par les Etats-Unis, l'Irak sera dès le 1er janvier un peu plus maître de sa souveraineté et de son destin avec la fin du mandat de l'ONU sur la présence étrangère dans le pays.

Après la fin de ce mandat entré en vigueur dans la foulée de l'invasion de mars 2003, les autorités irakiennes auront un contrôle accru de leur sécurité, même si des troupes étrangères, notamment les 146.000 soldats américains, resteront en Irak conformément à des accords bilatéraux signés ou en passe d'être signés.

Les Etats-Unis, qui fournissent 95% des troupes de la coalition en Irak, ont ainsi signé, dès novembre, un accord avec le gouvernement irakien qui prévoit leur retrait total d'ici la fin 2011.

En revanche, la Grande Bretagne et ses 4.100 hommes, ainsi que l'Estonie, l'Australie, la Roumanie et l'Otan, doivent avoir signé avant le 31 décembre des accords avec le gouvernement irakien pour prolonger leur présence de six mois, jusqu'à la fin juillet.

"Nous échangerons d'abord des lettres, puis signerons les accords", a indiqué à l'AFP Mouaffak al-Roubaie, le conseil du Premier ministre à la sécurité nationale, sans autre précision.

La question des "unités de combat", qui doivent avoir quitté les villes, villages et localités d'Irak d'ici juin, a laissé planer un doute sur la volonté des Américains de respecter leurs engagements.

Le général Odierno avait en effet évoqué l'idée de "conseillers" militaires qui pourraient travailler avec les Irakiens après juin, une proposition considérée avec méfiance par certains dirigeants irakiens. Ces derniers accusent l'armée américaine de vouloir cacher des soldats de combat derrière l'étiquette de "conseillers". "J'ai donné un exemple de ce qui pourrait se passer, c'est-à-dire que nous pourrions avoir des personnes dans des sections communes de sécurité (avec les Irakiens, ndlr). Mais nous n'avons pas encore trouvé d'accord, nous devons travailler" sur cette question, a assuré M. Odierno.

Afp

31-12

Karim TALBI

03-01

Signature symbolique le 14 décembre de l'accord de sécurité irako-américain fixant les conditions du retrait des troupes américaines d'Irak d'ici la fin 2011.

Téhéran a sévèrement critiqué cet accord, qualifié de "capitulation" par le président du Parlement iranien Ali Larijani

AFP.


Paroles & action du bientôt président...

USA: 4 anciens membres de l'administration Clinton nommés au Pentagone par Barack Obama.

Barack Obama a nommé jeudi quatre anciens membres de l'administration Clinton à des postes clefs du Pentagone, dont celui de secrétaire à la Défense adjoint, a annoncé l'équipe de transition dans un communiqué.

William Lynn va être nommé secrétaire à la Défense adjoint, soit numéro 2 du Pentagone; Michele Flournoy sous-secrétaire à la Défense chargée des politiques du Pentagone; Robert Hale contrôleur des comptes du Pentagone; et Jeh Charles Johnson, conseiller général.

Le secrétaire à la Défense Robert Gates, maintenu dans ses fonctions par Barack Obama, a appelé le Sénat à confirmer rapidement ces nominations pour permettre une transition en douceur alors que les Etats-Unis sont engagés dans deux guerres en Irak et en Afghanistan, et que le conflit israélo-palestinien pourrait se prolonger.

"Je sais que ces éminentes personnalités ont le niveau d'expertise et d'engagement nécessaires pour m'aider à mettre en oeuvre une stratégie durable pour la sécurité nationale, permettant d'affronter les menaces du XXIe siècle et de garder le peuple américain en sécurité", a déclaré M. Obama dans le communiqué publié par l'équipe de transition. Au total, M. Obama doit nommer 230 personnes au Pentagone.

William Lynn était largement pressenti pour devenir secrétaire à la Défense adjoint, un poste habituellement réservé à des personnes disposant d'une grande expérience.

Actuellement vice-président du groupe Raytheon, un fabricant d'armes américain,

M. Lynn a été contrôleur des comptes du Pentagone entre 1997 et 2000 dans l'administration Clinton.

Michele Flournoy dirige quant à elle l'équipe chargée d'assurer au niveau du Pentagone la transition entre l'administration sortante et la prochaine. Elle a travaillé pour l'ancien président Bill Clinton, en tant que conseillère militaire.

Robert Hale est pour sa part ancien contrôleur de l'armée de l'air américaine (US Air Force) et Jeh Charles Johnson est un ancien procureur fédéral, également ancien conseiller général de l'armée de l'air sous l'administration Clinton.

Marcos Townsend

[ 09/01/09  - AFP  ]



La résistance contre l'agresseur
Résistance :

Analyse & déclaration

27-12

La résistance est en recul depuis les pics enregistrés en 2006-2007 mais malgré tout les attaques contre les occupants et les forces gouvernementales irakiennes se poursuivent, selon une étude.

Reuters 

27-12

Selon l'armée américaine, le nombre d'attaques est tombé de 180 par jour en 2007 à 10 par jour

AP

30 -12

Les policiers restent toujours une cible des résistants : 1 891 en 2006, 2 065 en 2007 et 928 en 2008.

AP

30-12

Les Sahwa, ces milices créées en septembre 2007 et reconverties dans la lutte contre Al-Qaïda, ont payé un lourd tribut : 549 ont trouvé la mort entre octobre 2007 et novembre 2008.

AP

Sadr prévoit de créer un groupe spécial pour combattre l'armée occupante.

Dans un communiqué publié par le bureau de Sadr, l'anti-américain Sadr a affirmé que son Armée du Mahdi continuerait de combattre les forces étrangères dirigées par les Etats-Unis en Irak mais que les combats seraient limités à un groupe donné.
"La résistance contre l'occupant sera menée exclusivement par un groupe spécial que je nommerai plus tard", dit Sadr dans ce communiqué lu à ses partisans lors de la prière du vendredi dans la ville sainte chiite de Kufa.
"Les armes de ce groupe armé ne seront pointées que sur l'occupant", précise le communiqué menaçant de désaveu par Moqtada al-Sadr ceux qui désobéiront.
"Nous continuerons de résister à l'occupant jusqu'à la libération de l'Irak ou jusqu'à ce que nous devenions martyrs", déclare Sadr dans son communiqué.
Xinhua

03-01

http://www.casafree.com/modules/news/article.php?storyid=18930

07-01

Muqtada al-Sadr "J'appelle l'honnête résistance irakienne à mener des attaques  de représailles contre les Etats-Unis, le plus grand partenaire de l'ennemi sioniste", a déclaré Sadr dans un communiqué publié jeudi par son bureau et parvenu à Xinhua. 

Moqtada al-Sadr a appelé mercredi à la résistance irakienne et à mener des "opérations de vengeance" contre les forces américaines, pour protester face à l'offensive israélienne dans la bande de Gaza, selon une déclaration rendue publique par son équipe, dans sa ville de Najaf (au sud).

Moqtada al-Sadr a également demandé à ce que soient accrochés des drapeaux palestiniens sur les mosquées, les églises et autres bâtiments d'Irak, en guise de solidarité avec les civils palestiniens tués dans l'offensive.

Sadr a également appelé "tous les pays ayant des ambassades  israéliennes à fermer ces missions immédiatement dans le but de  supprimer l'immunité de ces sources de terrorisme sur les  territoires des pays arabes et islamiques". 

(Xinhua)

AP



2-1 Occupation de l'Irak

a) Etats-Unis

L'armée américaine a pris sa première initiative concrète

…après le transfert jeudi de ses forces sous l'autorité du gouvernement irakien en évacuant samedi la base de Callahan, au nord de Bagdad.

Les forces américaines s'étaient installées en mars 2007 dans ce centre commercial désaffecté qui devrait, selon les autorités irakiennes, retrouver son activité d'origine.

Conformément à l'accord conclu entre Washington et Bagdad pour remplacer le mandat de l'Onu arrivé à expiration, les 140.000 soldats américains déployés en Irak sont passés au 1er janvier sous l'autorité du gouvernement irakien.

03-12

Reuter

"Le rôle des forces de la coalition (dans la zone verte) sera secondaire,

"Le rôle des forces de la coalition (dans la zone verte) sera secondaire, il sera axé sur la formation des soldats irakiens à la détection des explosifs et à des tâches de conseil aux forces irakiennes", a précisé Kassim Moussaoui, porte-parole des troupes irakiennes à Bagdad.

Le colonel Steven Ferrarri, commandant des troupes américains dans la "zone verte", a déclaré que les Etats-Unis comptaient réduire de moitié au cours de l'année qui vient le nombre des militaires et sous-traitants de l'armée américaine travaillant dans ce périmètre protégé.

Les troupes américaines en Irak restent sous commandement américain, mais leurs opérations doivent recevoir le feu vert d'une commission conjointe américano-irakienne. En outre, elles ne peuvent plus arrêter un Irakien qu'en vertu d'un mandat délivré par un juge irakien.

Les patrouilles américaines devront avoir quitté les rues des villes irakiennes à la mi-2009 et se retirer du pays d'ici la fin 2011.

Les autres troupes étrangères, dont les 4.100 Britanniques déployés dans le Sud, doivent quitter l'Irak dans les sept mois. Une cérémonie a eu lieu simultanément jeudi à Bassorah pour marquer la restitution aux autorités irakiennes du contrôle de l'aéroport, jusque-là aux mains des forces britanniques.

"La situation sécuritaire est bonne est s'améliore rapidement", a estimé le général Andy Salmon, commandant du contingent britannique.

Par ailleurs, en vertu de l'accord américano-irakien, les 15.000 personnes en détention dans des prisons américaines d'Irak devront désormais être soit inculpées en vertu du droit irakien, soit progressivement libérées.

01-01

Reuters

Tim Cocks et Walid Ibrahim

 

b) Grande Bretagne

02-01

Les soldats britanniques ont officiellement remis le contrôle de l'aéroport de Bassorah aux autorités irakiennes, annonce le ministère britannique de la Défense.

L'aéroport, avait été prise lors de l'offensive américaine de 2003 et ses activités, à la fois militaires et civiles, étaient administrées par l'armée britannique.

Le général Andy Salmon, commandant des troupes britanniques en Irak déclare :  "A partir d'aujourd'hui, ils disposent d'une nouvelle autonomie puisque ce sont eux qui assument le trafic aérien à partir de la tour de contrôle... Il est clair que Bassorah est désormais un aéroport international avec de bonnes possibilités de développement", a-t-il dit.

Reuters


2-2 Les forces en présence
18-12

a) Bulgarie

Fin de mission en Irak pour les soldats bulgares

Tous les soldats du contingent bulgare en Irak regagneront la Bulgarie entre les 15 et 20 décembre, d'après le ministre de la Défense, M. Nikolaï Tsonev.

Cout : 80 millions d'euros. Ce retour marquera la fin de la mission bulgare en Irak, car il n'y a pas de nouvelle décision politique d'envoi d'un nouveau contingent. Les cinq années de présence en Irak ont coûté au contribuable bulgare « plus de 155 millions de leva » (environ 80 millions d'euros), selon  le ministre des Affaires étrangère, M. Kalfin, « les frais de transport et de logistique ayant été assurés par le budget des forces multinationales ».

 

b) Grande Bretagne 

02-01

4.000 soldats britanniques sont encore présents sur le terrain. Leur retrait devrait débuter dans les trois mois pour s'achever à la fin du mois de juillet après six années de présence.

Reuters



3) Politique
a) des collaborateurs Irakiens

al-Maliki

L'Irak ne doit pas servir de base contre ses voisins, dit Maliki

03-12

Le Premier ministre al Maliki a déclaré que son gouvernement ne permettrait pas que l'Irak serve de base arrière à des attaques contre les pays voisins.

Maliki a tenu à souligner que l'Irak "ne laissera aucune faction terroriste porter atteinte à ses relations avec les gouvernements de pays voisins".

Reuters

08-01

Le Premier ministre al-Maliki, a appelé les pays arabes et musulmans à "couper leurs relations  diplomatiques" avec Israël en raison de l'offensive israélienne  menée dans la bande de Gaza.  Il a également appelé à "cesser toute relation publique et  clandestine avec ce régime criminel". 

(Xinhua)


b)
Les Grandes Manoeuvres

Les forces US passent sous l'autorité du gouvernement irakien,

Les quelque 140.000 soldats US déployés en Irak sont passés jeudi sous l'autorité du gouvernement irakien, conformément à l'accord conclu fin 2008 Washington et Bagdad pour remplacer le mandat de l'Onu arrivé à expiration la veille.

Les forces US opéraient depuis 2003 en Irak dans le cadre d'une résolution du Conseil de sécurité. L'accord, entré en vigueur à minuit, donne trois ans aux forces américaines pour quitter l'Irak.

Il retire à l'US Army le pouvoir d'arrêter des Irakiens sans un mandat irakien et assujettit au droit irakien les Américains employés sous contrat et ainsi que les soldats hors de leur service.

"Il y a un an, quiconque pensait que ce jour adviendrait était considéré comme un rêveur. Désormais, le rêve est devenu réalité. C'est le jour que nous attendions. La souveraineté a été rétablie", s'est extasié le Premier ministre irakien Nouri al Maliki.

Une petite cérémonie a également marqué la remise aux autorités irakiennes du contrôle de la "zone verte", le quartier ultra-sécurisé du centre de Bagdad qui abrite ambassades et ministères.

Les forces armées irakiennes "sont capables d'assumer toutes leurs responsabilités", a déclaré à cette occasion le ministre irakien de la Défense Abdel Kader Djassim, se félicitant que la sécurité de l'Irak retombe "entre les mains de ses propres citoyens".

"Le rôle des forces de la coalition (dans la zone verte) sera secondaire, il sera axé sur la formation des soldats irakiens à la détection des explosifs et à des tâches de conseil aux forces irakiennes", a précisé Kassim Moussaoui, porte-parole des troupes irakiennes à Bagdad.

Le colonel Steven Ferrarri, commandant des troupes américains dans la "zone verte", a déclaré que les Etats-Unis comptaient réduire de moitié au cours de l'année qui vient le nombre des militaires et sous-traitants de l'armée américaine travaillant dans ce périmètre protégé.

Les troupes US  en Irak restent sous commandement US , mais leurs opérations doivent recevoir le feu vert d'une commission conjointe américano-irakienne.

En outre, elles ne peuvent plus arrêter un Irakien qu'en vertu d'un mandat délivré par un juge irakien.

Les patrouilles américaines devront avoir quitté les rues des villes irakiennes à la mi-2009 et se retirer du pays d'ici la fin 2011.

Les autres troupes étrangères, dont les 4.100 Britanniques déployés dans le Sud, doivent quitter l'Irak dans les sept mois. Une cérémonie a eu lieu simultanément jeudi à Bassorah pour marquer la restitution aux autorités irakiennes du contrôle de l'aéroport, jusque-là aux mains des forces britanniques.

"La situation sécuritaire est bonne est s'améliore rapidement", a estimé le général Andy Salmon, commandant du contingent britannique.

Par ailleurs, en vertu de l'accord américano-irakien, les 15.000 personnes en détention dans des prisons américaines d'Irak devront désormais être soit inculpées en vertu du droit irakien, soit progressivement libérées.

L'entrée en vigueur de l'accord américano-irakien s'effectue sur fond de décrue persistante des violences en Irak. Selon des chiffres communiqués par le ministère irakien de la Santé, 5.379 civils ont péri dans des attaques et explosions l'an dernier, soit moins d'un tiers des 16.232 morts de 2007, mais cela donne encore une moyenne de près de 15 par jours.

Tim Cocks et Walid Ibrahim : Reuters

01-01

Version française Eric Faye et Marc Delteil

02-01

03-12

Le gouvernement a fait part de son souhait que les 3.500 membres d'un groupe d'opposants iraniens en exil, l'Organisation des moudjahidine du peuple d'Iran (PMOI), installés à Camp Achraf au nord de Bagdad, quittent le pays.

L'Iran considère cette organisation comme 'terroriste'…

AP

Irak: accords sur la présence des troupes britanniques et australiennes

Le gouvernement irakien a signé mardi soir in extremis des accords avec l'Australie et la Grande-Bretagne pour autoriser la présence des troupes de ces deux pays en Irak après le 31 décembre, date de l'expiration du mandat de l'ONU, jusqu'à leur retrait total à l'été 2009. 

Abdel Qader Mohammed Jassem Obeidi, au nom du gouvernement irakien, a signé un accord avec la Grande-Bretagne qui entrera en vigueur au début de la nouvelle année, et ce jusqu'au 30 juin",

La Grande-Bretagne avait jusqu'au 31 décembre au soir, fin officielle du mandat de l'ONU sur les forces de la coalition en Irak, pour légaliser sa présence dans le pays en 2009.

A partir du 1er janvier, "les troupes britanniques ne feront plus qu'aider, renforcer et développer les forces de sécurité irakiennes, sans mener aucune mission de combat", selon le général Askari.

Auparavant, un autre accord avait été signé par le ministre et l'ambassadeur d'Australie en Irak, Robert J. Tyson, sur le retrait des forces australiennes d'Irak (980 soldats), a ajouté M. Al-Askari.

"Les troupes britanniques devront avoir quitté l'Irak au plus tard le 31 juillet", stipule le texte signé par le ministre et l'ambassadeur britannique en Irak, Christopher Prentice.

Le Premier ministre britannique Gordon Brown et son homologue irakien Nouri al-Maliki avaient annoncé le 17 décembre la fin de la mission du contingent britannique en Irak (4.100 soldats) pour fin mai 2009, et un retrait total pour fin juillet 2009.

Enfin, "au début de la nouvelle année", l'Irak prendra en charge "la mission de sécurité des forces de la coalition dans la +zone verte+ à Bagdad et à l'aéroport de Bassorah" (sud), a encore dit le porte-parole.

Mohammed Al-Askari.sera chargé de déterminer les responsabilités de chaque contingent militaire étranger, avait indiqué auparavant dans la journée le porte-parole du gouvernement irakien, Ali al-Dabbagh.

Le ministre i le général Mohammed Al-Askari.sera chargé de déterminer les responsabilités de chaque contingent militaire étranger, avait indiqué auparavant dans la journée le porte-parole du gouvernement irakien, Ali al-Dabbagh.

"Leurs missions seront limitées à des opérations d'entraînement, de surveillance maritime et de déminage, et le ministère irakien prendra soin de monter des opérations conjointes avec ces troupes", selon M. Dabbagh.

Le gouvernement doit encore signer avant la fin de l'année des accords avec le Salvador, l'Estonie, la Roumanie et l'Otan, qui portent sur la présence de quelques centaines de soldats.

Afp

30-12

Marwan IBRAHIM


c) Sur le terrain

Manifestations pour Gaza en Irak, la passivité arabe fustigée.

28-12

Des milliers de manifestants ont défilé dimanche dans des villes d'Irak pour dénoncer les raids aériens israéliens à Gaza et la passivité des pays arabes.

À Baladiyat, un quartier de Bagdad où vivent de nombreux réfugiés palestiniens qui avaient été accueillis par le régime de Saddam Hussein, des centaines de personnes ont défilé sous des banderoles et brûlé des drapeaux de l'État juif.

"Cela fait près de soixante ans que nous attendons que les dirigeants arabes fassent quelque chose. Mais tous nos efforts ont été vains", a déclaré Djalil al Kassous, le délégué palestinien en Irak.

À Samarra, localité sunnite au nord de la capitale, et à Falloudja, dans la province d'Anbar, les manifestants ont également dénoncé l'impuissance des pays arabes. "Derrière les bombardements, il y a le silence des Arabes", proclamait une banderole.

Ali Sistani, a condamné dans un communiqué la "sauvagerie" de l'attaque israélienne contre Gaza.

"Le monde arabe et le monde musulman exigent plus que jamais que des mesures soient prises pour mettre fin à cette offensive qui n'en finit pas", a-t-il dit.

Moktada Sadr, ennemi juré des Etats-Unis, a critiqué les liens entre Washington et l'État juif.

"Le massacre des innocents à Gaza est la preuve de ce que nous avons toujours dit. Tout cela se passe avec l'accord du gouvernement américain et des États coloniaux", a-t-il dit.

Avant l'invasion américaine de 2003, 30.000 réfugiés palestiniens vivaient en Irak. À la chute de Saddam Hussein, beaucoup d'entre eux, considérés comme favorables au "raïs", ont été pris à partie par les collaborateurs irakiens.

Certains ont fui, d'autres se sont repliés sur des camps proches de la frontière avec la Syrie, où ils attendent de pouvoir partir à l'étranger.

28-12

Reuters

Asil Kami et Sabah al Bazi


d) Finances

L'Irak lance un nouvel appel d'offre pour des champs pétroliers et gaziers.

Le ministre irakien du Pétrole Husseïn Chahristani a lancé mercredi un nouvel appel d'offre international pour l'attribution de 11 champs pétroliers et gaziers, afin d'augmenter la production irakienne stagnante en attirant des grandes compagnies étrangères.

Ces énormes champs, comprenant ceux de Kifil, Majnoun et West Qurna, devraient augmenter la production irakienne de pétrole de près de 2,5 millions de barils par jour, selon M. Chahristani.

"Les nouveaux champs de pétrole brut peuvent augmenter la production de 2 à 2,5 millions de barils par jour dans les trois ou quatre années qui suivront la signature des contrats", a déclaré le ministre à la presse.

Cet appel d'offre est lancé six mois après un premier appel d'offres, qui portait sur l'attribution de six champs pétroliers et deux gisements de gaz.

M. Chahristani a indiqué qu'il espérait voir les contrats du second appel d'offres signés en 2009.

Le ministre a espéré que, grâce à ces deux appels, l'Irak serait capable de produire un total de 6 millions de barils par jour de pétrole brut d'ici quatre à cinq ans.

Membre fondateur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), l'Irak possède les troisièmes réserves connues de pétrole brut au monde, avec plus de 115 milliards de barils, derrière l'Arabie Saoudite et l'Iran.

Avant l'invasion américaine de mars 2003, le pays exportait au maximum 3 millions de barils par jour.

Mais à cause de ses installations délabrées et du manque d'investissements, l'Irak ne produit plus aujourd'hui que 2,18 millions de barils par jour, dont 1,6 million sont destinés à l'exportation, selon des chiffres de l'Opep.

(AFP )

 31 décembre.


Politique intérieure & extérieure

Le Premier ministre irakien veut développer les relations Irak-Iran.

Les échanges commerciaux entre l'Iran et l'Irak se sont élevés à 5 milliards de dollars en 2008.

Nouri al-Maliki a appelé samedi au développement des relations entre l'Irak et l'Iran .

Le Premier ministre irakien s'est entretenu avec le président Mahmoud Ahmadinejad, qui a insisté sur "la coopération régionale pour établir la sécurité dans la région", selon le site internet de la télévision d'Etat iranienne.

Le président iranien a estimé que les deux pays pouvaient "développer rapidement les relations et les échanges commerciaux grâce à la sagesse et la volonté de leurs dirigeants", toujours selon cette source.

M. Maliki : "Après avoir amélioré la sécurité et libéré l'Irak des violences confessionnelles, il est temps de travailler dur à la reconstruction du pays. Et nous avons besoin d'entreprises des pays voisins pour proposer des projets de reconstruction"

"Il est important que nos relations bilatérales se développent puisque cela servira les intérêts de nos deux nations", a déclaré pour sa part M. Davoudi,

AFP


Prisons, exactions & torture
Procès contre Tarek Aziz et "Ali le Chimique"

Tarek Aziz et Ali Hassan al Madjid, dit "Ali le Chimique", comparaissent à nouveau depuis dimanche devant un tribunal irakien, où il sont accusés d'exécutions d'opposants entre 1981 et 2003.

Aziz a exercé les fonctions de vice-Premier ministre et de ministre des Affaires étrangères sous Saddam Hussein.

Le procureur Mehdi al Hedow a indiqué que les nouvelles inculpations de "crimes contre l'humanité" contre les deux anciens dignitaires et une vingtaine d'autres accusés incluaient l'arrestation de dizaines de milliers de militants politiques irakiens.

Le principal parti victime de ces arrestations est le parti Dawa, formé dans les années 1950 pour promouvoir le rôle de l'islam dans la politique, et dont l'actuel Premier ministre Nouri al Maliki fait partie.

"Nous voulons décrire précisément les crimes commis à Balad par les partisans de Saddam contre les fils de l'Irak. Nous devons le montrer aux gens dans tout le pays, surtout à ceux qui considèrent Saddam comme un nationaliste arabe et son régime comme une démocratie", a déclaré le procureur.

Aziz est également jugé pour avoir fait exécuter des commerçants accusés de ne pas avoir respecté les règlements sur les prix, ce qu'il nie.

Les deux hommes sont aujourd'hui âgés et malades. Aziz se déplace avec une canne, et Madjid, qui a été hospitalisé cette année, n'a pu assister aux audiences de l'après-midi en raison de problèmes de santé.

Reuters



b) Les occupants 
1) Usa

Sur le terrain
Blackwater : Les ex-gardes du corps nient avoir tiré dans la foule…

Le gouvernement irakien a parlé de criminels à propos des gardes qui s'en sont pris à une foule sur une place de Bagdad en blessant des dizaines de personnes non armées, des femmes et des enfants, en plus des 17 tuées, dont un homme abattu les bras en l'air.

Les cinq gardes recrutés par la société privée Blackwater ont plaidé non coupables des accusations d'homicides et attaques à main armée contre 17 civils irakiens en 2007.

Ces cinq vétérans de l'armée, ont gardé le silence devant le tribunal fédéral.

Ils sont passibles de 14 chefs d'accusations, dont la tentative d'homicides, et l'emploi de fusils automatiques dans des actes de violence.

Ce moyen légal couramment utilisé dans les affaires de drogue peut leur valoir 30 ans d'incarcération.

L'affaire avait entraîné des manifestations anti-américaines en Irak, de nombreux Irakiens voyant dans ce massacre place Nisoor un signe de la brutalité et de l'arrogance des Américains. Une grenade avait notamment été jetée sur une école de filles au cours de l'incident.

AP

07-01


Politique intérieure & extérieure

Les Etats-Unis ouvrent une nouvelle et gigantesque ambassade à Bagdad

Les Etats-Unis ont inauguré lundi leur nouvelle ambassade à Bagdad, un gigantesque complexe au coeur de la "zone verte", le secteur ultra-protégé de la capitale, et qui a coûté plus de 700 millions de dollars

Les diplomates américains avaient déjà déménagé dans leurs nouveaux locaux depuis plusieurs semaines. Mais le drapeau américain n'a été hissé que ce lundi, quatre jours après que les Américains eurent rendu aux Irakiens le Palais républicain, l'ancienne résidence du dictateur irakien qu'ils occupaient depuis l'invasion du pays en 2003.

L'ambassade se trouve, à l'instar de l'ancienne, dans la "zone verte", le secteur ultra-fortifié du centre de Bagdad où sont regroupés les administrations irakiennes et les représentations occidentales.

Selon le quotidien américain Washington Post, le Département d'Etat avait déboursé 736 millions de dollars pour la construction de cette nouvelle ambassade: un complexe immense de 21 bâtiments, ce qui en fait la plus imposante représentation diplomatique américaine dans le monde.

Et le coût de son utilisation est si élevé que le Département d'Etat va devoir en louer une partie, a indiqué à l'AFP un responsable du Département d'Etat.

L'ancienne ambassade, à quelques centaines de mètres de là, devrait devenir la résidence du président Jalal Talabani.

Construit au début des années 50 par le dernier roi d'Irak Fayçal II, le Palais républicain a été agrandi dans les années 90 par Saddam Hussein qui en a fait sa résidence officielle. Il était le palais présidentiel jusqu'en mars 2003 dans la foulée de l'invasion

AFP

5 janvier,


Prisons, exactions & torture

Laurent Suply : Rumsfeld jugé responsable des abus d'Abou Ghraïb

Un rapport des sénateurs américains raconte comment des techniques d'interrogatoires ont recus l'aval des plus hauts responsables américains.

Les sévices contre des détenus ne peuvent pas être «attribués aux actions de quelques pommes pourries» comme l'avait affirmé le secrétaire adjoint à la Défense Paul Wolfowitz après la publication des photos d'Abou Graïb, estime un rapport du comité sénatorial américain aux Forces Armées (la synthèse en PDF <http://levin.senate.gov/newsroom/supporting/2008/Detainees.121108.pdf> ). Le document, présenté par le démocrate Carl Levin et le républicain John McCain, détaille la propagation de techniques musclées depuis un petit groupe de travail composé de juristes et militaires à la sinistre prison d'Abou Ghraïb, en passant par l'Afghanistan et surtout, par le bureau de Donald Rumsfeld.
L'ancien patron du Pentagone et sa signature sur un document autorisant l'usage de ces techniques à Guantanamo est en effet selon ce rapport une «cause directe» des abus qui y ont été constatés. De même, les sénateurs jugent que le blanc seing accordé en décembre 2002 par Rumsfeld pour étendre ces pratiques aux autres théâtres d'opérations américains a «influencé et contribué» aux abus qui ont eu lieu en Afghanistan et en Irak.
Rumsfeld: «Je reste debout 8 à 10 heures par jour»
Le rapport du Sénat détaille l'exportation de ces techniques à travers le monde dans ses moindres méandres bureaucratiques. Tout commence avec le programme militaire SERE  <http://www.gosere.com/fast.html> (Survival, Evasion, Resistance and Escape). Dans les centres du SERE, les militaires américains sont entraînés à résister à diverses formes de stress ou techniques d'interrogatoires musclées. Parmi elles, les positions de stress, la privation de sommeil, la privation sensorielle, la nudité, l'usage des phobies du détenus ou encore le «waterboarding», technique de simulation de la noyade devenu célèbre. Ironie de l'histoire : le rapport souligne que le programme d'entraînement du SERE a été forgé pour garder le silence.

Leur usage était donc totalement «incohérent avec l'objectif de récolte de renseignements précis et fiables».
Cela n'empêchera pas les hommes du Pentagone de s'intéresser de très près aux techniques du SERE à partir de juillet 2002. Briefings, réunions et groupes de travail s'enchaînent alors, réunissant juristes, militaires et des membres très haut placés de l'administration Bush, tels George Tenet, John Ashcroft ou Condoleezza Rice, ex-conseiller à la sécurité nationale, devenue ensuite secrétaire d'Etat. Le 1er août, le département de la Justice produit deux mémos qui redéfinissent d'un trait de plume ce qu'est la torture : il faut désormais que la douleur physique soit «équivalente à celle d'une perte d'un membre ou d'un organe ou même de la mort». Quant à la douleur mentale, elle doit «durer des mois ou même des années» pour constituer une torture. Parallèlement, de nombreux militaires font remonter jusqu'au Pentagone des demandes d'autorisations d'user de techniques plus musclées.
Finalement, le 2 décembre 2002, Donald Rumsfeld signe une autorisation pour utiliser les techniques venues du SERE à Guantanamo. Selon le rapport, il y ajoute cette note manuscrite : «Je reste debout 8 à 10 heures par jour. Pourquoi la station debout est-elle limitée à 4 heures ?».
«Nous sommes aussi des êtres humains»
Après ce feu vert de Rumsfeld, le rapport du Sénat détaille la circulation de ces techniques, via les déplacements d'instructeurs du SERE. Elles arrivent à Guantanamo, puis en Afghanistan et en Irak, pour finir avec les sinistres photos d'Abou Ghraïb. En clair, les sévices sur les prisonniers ne sont en aucun cas des débordements marginaux. Le rapport résume ainsi le processus : «le fait est que des hauts fonctionnaires du gouvernement des Etats-Unis ont sollicité des informations sur l'usage de techniques agressives, ont redéfini la loi pour leur donner l'apparence de la légalité, et ont autorisé leur usage sur des détenus». Les membres du comité soulignent que selon un sondage de la BBC en 2007, seuls 29% des gens dans le monde pensent que les Etats-Unis ont une influence positive sur le monde. «Abou Ghraïb et Guantanamo ont beaucoup à voir avec cette perception». Et de citer les propos du nouveau patron de l'armée américaine au Moyen-Orient David Petraeus dans une lettre aux soldats  <http://www.globalsecurity.org/military/library/policy/army/other/petraeus_values-msg_torture070510.htm> : «Nous sommes des guerriers, mais nous sommes aussi des êtres humains (…) Ce combat dépend de la sécurisation des populations, qui doivent comprendre que nous -pas nos ennemis- occupons le «point haut» moral (high ground). Une référence à l'axiome de stratégie qui veut que celui contrôle le point le plus haut du champ de bataille remporte la guerre.
Laurent Suply

 (lefigaro.fr)
http://www.lefigaro.fr/international/2008/12/12/01003-20081212ARTFIG00364-rumsfeld-juge-responsable-des-abus-d-abou-graib-.php
12/12/2008 |      



4 Lutte pour la libération du territoire
Le bilan des pertes militaires & civile de 2008
En Irak, où sont stationnés 146 000 soldats américains, le nombre de pertes militaires a chuté de deux tiers l'an dernier.
Selon icasualties.org, 314 GI's ont été tués en Irak en 2008 contre 904 l'année précédente, ce qui constituait le bilan annuel le plus lourd pour les forces américaines depuis l'invasion du pays en mars 2003.

Dans ce contexte relativement stable, bien qu'encore marqué par des attaques et des 'exécutions' quasi-quotidiennes   6772 Irakiens ont été tués en 2008 contre 17 430 en 2007, selon un bilan établi par l'AFP à partir des chiffres des ministères.
Outre l'envoi d'importants renforts américains en 2007, cette amélioration est la conséquence de la mobilisation de miliciens collaborateurs et de la cessation des hostilités par la puissante milice de Moqtada Sadr, l'Armée du Mahdi.
AFP

Pertes déclarée des occupants.

Les armées répugnent à donner des chiffres officiels

28-12

L'armée US a annoncé qu'un de ses soldats avait été tué dimanche dans l'explosion d'une bombe au passage d'un convoi militaire dans  Sadr City à Bagdad.

AP 


Les combats par provinces

Détails autorisés par la censure.

1-1 Bagdad

27-12

Une explosion s'est produite à Jourf al Sakhar, dans la banlieue sud de Bagdad, alors que des soldats irakiens et des membres d'un groupe de surveillance local tentaient de désamorcer une bombe.

Selon la police, l'explosion de l'engin a tué un militaire et deux gardes. Cinq soldats et cinq gardes ont été blessés.

Reuters


1-2 Kirkouk,

06-01

Des résistants ont tués Subhi Hassan (un membre du parti du président  Talabani- l'Union patriotique du Kurdistan,- ) et l'un de ses gardes du corps, ont annoncé mardi des responsables de la police.

AP

08-01

Huit soldats irakiens ont été tués jeudi matin dans l'explosion de plusieurs bombes au nord de Bagdad et au sud-ouest de Kirkouk, selon la police

Lors de la première attaque, six militaires sont mort dans l'explosion de deux bombes en bordure de route alors qu'ils répondaient à un appel consécutif à une attaque au mortier contre un commissariat au nord de Bagdad.

Cinq autres militaires ont été blessés dans les déflagrations qui se sont produites de façon quasi simultanée vers 2h du matin.

A ce moment-là, la patrouille répondait à un appel à l'aide lancé depuis un commissariat proche du village de Jaloula, a expliqué un responsable du QG des services de sécurité de la province de Diyala.

Une troisième bombe posée aux abords d'une route a sauté dans le même secteur quelques minutes après la double explosion, sans faire de dégâts, a-t-on appris de même source.

AP

08-01

Deux soldats irakiens ont été tués et deux autres blessés dans l'explosion d'une bombe visant une patrouille jeudi matin près du village d'al-Rachad, au sud-ouest de Kirkouk, a précisé Sarhat Qadir des forces de police.

AP


1-3 Moussayib,'(environ 40km au sud de la capitale)
27-12

Un soldat irakien et deux autres hommes ont été tués samedi dans une explosion au sud de la capitale, a annoncé la police irakienne.

Une voiture  explosé alors qu'ils étaient en train d'essayer de désamorcer la bombe, selon la même source.

Les deux tués non militaires étaient des membres du comité local des Fils d'Irak, l'un des noms utilisés pour désigner les collaborateurs qui ont rejoint l'armée américaine dans la lutte contre les résistants a expliqué un policier sous couvert d'anonymat.

Selon lui, dix autres personnes ont été blessées dans l'explosion.

AP


1-4 al-Youssoufiyah

02-01

23 collaborateurs ont été tués lorsqu'un kamikaze a actionné sa charge explosive lors d'une réunion de chefs de tribus dans une localité située à 20 km au sud de Bagdad, annonce la sécurité irakienne.

Une autre source proche de la sécurité a parlé de 30 tués et d'une centaine de blessés.

L'attaque  a fait 42 blessés, a ajouté le général Kassim Moussaoui, porte-parole des forces de sécurité.

D'après le général Moussaoui, le kamikaze, qui était un parent du chef de la tribu sunnite des Al Karaghouli qui recevait ses pairs à déjeuner chez lui, s'est fait exploser au milieu des convives.

L'hôte, le cheikh Mohamed Abdoullah Salih, figure parmi les blessés.

Reuters

Missy Ryan, version française Jean-Loup Fiévet

http://www.ledevoir.com/2009/01/03/225537.html



L'Irak en chiffres (depuis le début de la guerre de conquête en mars 2003) 

Peuple

 

Civils tués (depuis l'occupation)

679.562

Civils blessés (depuis l'occupation) 

70.780 ( chiffre très très minimum)

Civils violés (par les troupes d'occupations)

2.507     (voir Ibrahim Allousch

Civils/Résistants arrêtes : (une dizaine par jour...)

8.940   (chiffre minimum)

Résistants (décrit tel quel ) tués

4.006 (chiffre minimum)

Résistants (décrit tel quel ) blessés

3.885   (chiffre minimum)

En prison

40.268. (chiffre minimum)

Embargo

750.000 enfants (chiffre minimal)

Embargo

750.000 adultes (chiffre moyen)

 

 

Militaires irakiens tués pendant l'invasion

45.596 (chiffre minimal)

Civils tués pendant l'invasion

120.200 (chiffre minimal)

 

 

Coalition

 

Nombre de Soldats tués (ou morts...) 

34.573

Soldats rapatriés (blessés ou malades)

52.7276 (chiffre très minimal)

(*) dont 10% meurent en cours de route ou à l'hopital)

 

Disparus (dans la nature)

1.014

Désertions

5.501

Mutinerie

2 corps + 25

Aide psychologique

66.108***

Suicides

Mercenaires tues                                                                                 

5.595 (chiffre très minimal)

933

non-combattants accidentés,

27 103

Policiers/soldats/miliciens irakiens  tués

12.322

Policiers /soldats/miliciens irakiens blessés

26.451 (chiffre minimal)

Policiers /soldats irakiens disparus (dans la nature)

13.916

 

 

Autres tués (collaborateur  & mercenaires & autres)

5.527

Autres blessés (collaborateur & mercenaires & autres)

9.489

 

 

Oléoducs, les infrastructures pétrolières & d'électricité

464 attaques (grand minimum)

Infrastructures du rail

195 attaques (idem)

Hélicoptères

102  ++              (idem)

Avions (& drone)

28 ++


Ces totaux sont obtenus par le recoupement (si possible) des chiffres des pertes communiqué par la résistance & les médias occidentaux + XINHUANET 



Ces  totaux sont obtenus par le recoupement (si possible) des chiffres des pertes communiqué par la résistance & les médias occidentaux + XINHUANET 

 


The War in Iraq Costs

le 09/01 à 14H38

 

586.836.809.884 Dollars

http://www.nationalpriorities.org/costofwar_home

 



Médias et Manipulation de l'opinion / Vidéos

Ndlr : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage les analyses ou point de vue des auteurs, mais doit être vu comme information.

5-1 Les médias de la guerre : gare à la manipulation !

Alors que le JT de 13h de France 2 vient de commettre une grave erreur en diffusant dans l'un de ses reportages sur Gaza des images censées illustrer le conflit actuel mais datant en réalité de 2005, la vidéo ci-dessus synthétise quelques-unes des manipulations, volontaires ou involontaires, dont les médias peuvent être les vecteurs en temps de guerre.

Un montage accablant qui invite à la plus grande vigilance

http://www.dailymotion.com/video/k5ioHYKSmG6bwjOTqO

http://www.agoravox.tv/article.php3?id_article=21494

 


5-2 Regardez comment les médias vous trompent.

http://www.dailymotion.com/video/x77z62_regardez-comment-les-medias-vous-ma_news

 


5-3 La  journaliste Hadil Imad a été blessée par des soldats US.

Hadil Imad, âgée de 25 ans, a été grièvement blessée au moment d'atteindre un barrage du quartier de Kerrada, dans le centre de Bagdad, dressé dans le cadre d'une opération conjointe de l'armée américaine et de la police irakienne. Selon ses employeurs de la chaîne privée Beladi TV, propriété de l'ancien Premier ministre Ibrahim Jafari, les soldats américains ont d'abord tiré en l'air mais la victime n'a pas entendu les détonations en raison de ses problèmes d'audition. Voyant qu'elle ne répondait pas à leurs sommations, les militaires ont alors ouvert le feu dans sa direction à deux reprises. Atteinte à la poitrine, Hadil Imad a été admise dans un état jugé critique en unité de soins intensifs.

La télévision Beladi a précisé que la journaliste blessée, Hadil Imad, qui est "malentendante", "se trouve dans un état critique dans une unité de soins intensifs", selon le porte-parole de la chaîne.

Une balle l'a atteinte au niveau du buste "et est ressortie par le dos", a-t-il ajouté, précisant qu'elle avait subi l'ablation d'un rein et que son foie et son estomac avaient été touchés.

"Nous condamnons ce crime brutal commis par les forces occupantes contre Hadil Imad qui ne savait pas qu'en traversant le pont, elle traverserait le pont de la mort", indique Beladi, propriété de l'ancien Premier ministre irakien Ibrahim Jaafari, dans un communiqué.

"Nous tenons les forces américaines pour responsables de cette incident. Nous voulons savoir la raison de cet acte criminel", ajoute la chaîne.

L'armée US a refusé de donner plus d'explications sur l'incident à l'AFP et renvoyé pour toute question vers le centre des opérations commandé par les Irakiens.

RSF demande au commandement militaire de prendre des sanctions contre les soldats auteurs des tirs qui ont grièvement blessé Hadil Imad, une jeune journaliste de la chaîne Beladi TV, le 2 janvier 2009 à Bagdad.

"L'armée américaine a indiqué que la victime refusait d'obtempérer aux injonctions de ses soldats. Comment aurait-elle pu s'y plier puisqu'elle est malentendante ?

Qu'une personne désarmée ne réponde pas dans la seconde à des sommations ne peut de toute façon justifier d'ouvrir le feu sur elle. Nous souhaitons à Hadil Imad de se rétablir rapidement et nous exprimons toute sympathie à sa rédaction. Nous demandons surtout au commandement américain de faire la lumière sur cet incident scandaleux et prendre les mesures disciplinaires qui s'imposent", a déclaré Reporters sans frontières.

AFP & http://www.lesechos.fr/depeches/medias/afp_00106345-irak-des-soldats-americains-ouvrent-le-feu-et-blessent-une-journaliste-irakienne.htm

http://www.lesechos.fr/info/inter/4816315-irak-sadr-appelle-aux-represailles-contre-les-etats-unis.htm

http://www.rsf.org/article.php3?id_article=29877

 


5-4 L'Irak reste le pays du monde où les journalistes risquent le plus d'être tués.

06-12

le Comité pour la protection des journalistes basé à New York a indiqué lundi que onze journalistes avaient été tués en Irak en 2008, contre 32 chacune des deux années précédentes.

Les onze tués étaient des Irakiens travaillant pour les médias locaux.

AP 


5-5 Livre : Quand la guerre rend fou 
 "La guerre rend fou" témoigne Jean-Paul Mari, grand reporter au Nouvel Observateur, familier des conflits depuis vingt-cinq ans et qui vient de publier "Sans blessures apparentes", chez Robert Laffont. L'auteur a, par ailleurs, ouvert un blog sur le même thème.

La guerre rend fou ceux qui la font, c'est le constat terrible des psychiatres qui doivent, par exemple, soigner les militaires français rentrés du Rwanda ou les Américains d'Irak.

En journaliste, Jean Paul Mari les a rencontrés, médecins et patients, mais il parle également de son expérience personnelle, de ses traumatismes et de ceux de ces confrères correspondants de guerre. Certains témoignages sont bouleversants, comme celui du retour chaotique à la vie normale des soldats du génie de l'air français, chargés d'enterrer des milliers de Rwandais morts du choléra.

Certes, le style ne convaincra peut-être pas tous les lecteurs, avec ses digressions lettrées et la mise en avant permanente de l'auteur, mais le livre aborde un sujet qu'il faut regarder en face, tant il est reste souvent tabou chez les militaires, comme chez les reporters ou les humanitaires.

Sans parler des populations civiles...

Les Américains ont inventé le mot après la Première guerre mondiale mais pour un trouble mental vient comme l'humanité guerrière : Post Traumatic Stress Disorder, que les Français nomment syndrome post-traumatique.

Des troubles mentaux, "sans blessures apparentes", causées par la participation et le spectacle de la guerre. La vue du Mal, avance Jean-Paul Mari.

Les chiffres font froid dahttp://sansblessuresapparentes.blogspot.com/ns le dos. "En 1939, il y avait encore deux cent mille vétérans de 14-18 dans les hopitaux psychiatriques d'Angleterre (...) Après le Vietnam, sur trois millons de GI's mobilisés, sept cent mille souffrent de profonds troubles mentaux", indique l'auteur.

Sur les dizaines de milliers de militaires français qui ont été envoyés en opex depuis vingt ans, combien en sont revenus malades ? Il suffit parfois d'une seule scène, furtive mais terrible, pour provoquer d'immenses dégâts à retardement.

Le livre de Jean-Paul Mari devrait contribuer à prendre encore plus au sérieux ce risque mental.

Et, par exemple, à lire - ou relire - "Capitaine Conan" de Roger Vercel (prix Goncourt 1934), adapaté à l'écran par Bertrand Tavernier en 1996.

Pour ce dialogue, cité par Mari et qui dit tout : "C'est fini, Conan. Les règles ont changé. Il faut s'adapter maintenant. - Oui, c'est ça... s'adapter... Demande donc à un clebs de s'adapter à la salade, tu vas voir !"

Jean-Paul Mari "Sans blessures apparentes" Robert laffont. 296 pages. 20 euros.

http://sansblessuresapparentes.blogspot.com/

RESUME : Enquête chez les damnés de la guerre.

Posted on 16:28 No Comments
Libellés : Jean-Paul MARI, sans blessures apparentes

16/12/2008


5-6 Vidéo : 9 ans de prison aux États-Unis
9 Year old in US prison

 This has to be stopped video

http://www.youtube.com/watch?v=aLlzYBxUXCM&eurl=http://www.convergencedescauses.com/



6 Les brèves

Ndlr : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage les analyses ou point de vue des auteurs, mais doit être vu comme information.

6-1 Les Irakiens maîtres de la "zone verte" à Bagdad et ... un peu de leur pays...

L'Irak a pris le contrôle jeudi de la "zone verte", le secteur ultra-protégé de Bagdad et symbole de l'occupation américaine, quelques heures après l'expiration du mandat de l'ONU sur la présence des soldats de la coalition.

La passation de pouvoir s'est déroulée dans le Palais républicain, l'ancienne résidence présidentielle de Saddam Hussein, en présence de responsables irakiens. Aucun responsable américain, militaire ou civil, n'était présent, a constaté un journaliste de l'AFP.

Selon un responsable irakien, les Américains avaient quitté le Palais la veille après avoir retiré leur drapeau. Un drapeau irakien flotte désormais sur le bâtiment.

"Nous avons le droit de considérer ce jour comme celui du retour de la souveraineté et comme le commencement (d'un processus, ndlr) pour recouvrer chaque parcelle de notre territoire", a déclaré le Premier ministre Nouri al-Maliki devant des responsables civils et militaires.

"Ce Palais est le symbole de la souveraineté irakienne et c'est un message lancé à tous les Irakiens: nous avons retrouvé notre souveraineté", a ajouté M. Maliki, qui a annoncé que le 1er janvier serait désormais une "fête nationale".

Le ministre de la Défense Abdel Qader Jassem Mohammed a estimé que cette passation de pouvoir était "un signe de l'amélioration de la sécurité".

Occupé depuis 2003 par les forces américaines et l'ambassade des Etats-Unis, cet édifice gigantesque aux façades couleur sable, au coeur de la "zone verte", était considéré par les Irakiens comme le symbole de l'occupation américaine.

Construit au début des années 50 par le dernier roi d'Irak Fayçal II, il a été agrandi dans les années 90 par l'ancien dictateur Saddam Hussein qui en a fait sa résidence officielle jusqu'à sa chute en 2003.

Quand les troupes de la coalition menée par les Etats-Unis ont envahi l'Irak en mars 2003, les soldats américains ont immédiatement pris ce palais et y ont établi leurs quartiers.

Il fut le siège de l'Autorité provisoire de la coalition (CPA) qui dirigea le pays jusqu'à juin 2004. Après sa dissolution, le Département d'Etat américain y installa son ambassade.

Le Palais est devenu l'épicentre de la "zone verte", ce secteur ultra-protégé du centre de Bagdad qui accueille les administrations irakiennes, la représentation de l'ONU et les principales ambassades occidentales.

Avec la fin du mandat de l'ONU et l'entrée en vigueur d'accords bilatéraux de sécurité signés entre Bagdad, Washington et Londres notamment, les autorités irakiennes auront un contrôle accru de leur sécurité, même si les troupes étrangères, notamment les 146.000 soldats américains, resteront en Irak.

Les Etats-Unis, qui fournissent 95% des troupes de la coalition, ont signé dès novembre un accord avec Bagdad qui prévoit leur retrait total d'ici la fin 2011.

Les Irakiens sont désormais les "décisionnaires ultimes" en matière de sécurité (barrages de contrôle, murs anti-attentats) en Irak. "Mais bien sûr, cela se fera en très étroite coordination avec les forces de la coalition", a récemment indiqué le porte-parole de la coalition, le général David Perkins.

Dans les près de 400 bases ou postes que tiennent les Américains en Irak, les commandants se sont préparés à la nouvelle donne régie par l'accord de sécurité signé entre Washington et Bagdad.

Les troupes américaines devront désormais demander la permission aux Irakiens pour toute opération militaire et devront également avoir un mandat d'un juge pour arrêter un suspect.

De leur côté, les Irakiens pourront poursuivre en justice les soldats américains ayant commis un crime hors de leurs bases militaires ou lorsqu'ils ne sont pas en mission.

AFP

01-01

Ammar KARIM


6-2 Reporters sans Frontières : négligence criminelle face à la cruelle détention, à Guantánamo,

Ces dernières années, Reporters sans Frontières s'est rendue célèbre à cause de sa négligence criminelle face à la cruelle détention, à Guantánamo, du journaliste soudanais Sami Al-Haj. Cette pseudo ONG a aussi été clouée au pilori suite à un rapport scandaleusement
pro-nord-américain dans lequel elle niait une quelconque responsabilité de l'US Army dans la mort du cameraman espagnol José Couso.
Elle a de même fait preuve d'une singulière lâcheté dans l'affaire du reporter ukrainien Taras Protsyuk, assassiné par l'armée des Etats-Unis en Irak.
Le fondateur de Reporters sans Frontières, Robert Menard, a démissionné il y a quelques semaines de son poste à la tête de l'organisation lorsqu'a éclaté, à Washington, un scandale dans lequel
il fut révélé qu'un lieutenant de Frank Calzón, son bienfaiteur de la CIA, avait détourné cinq cent mille dollars des fonds payés par les contribuables.
Jean-Guy Allard

Traduction par Manuel Colinas pour Investigaction.


6-3 Irak : le crime contre l' esprit.
Dans un articlae paru dans Granma (Cuba) intitulé Inventaire du Désastre, le 24 octobre 2008, Deisy Francis Mexidor, fait le bilan culturel de l'invasion de l'Irak.
Depuis mars 2003 l'Irak a subi des dommages irréparables.Le site de Babylone est un camp militaire où circulent des tanks et des canons est maintenant recouverte de béton. Eridu, patrie d'Abraham il y a6000 ans est une base militaire où des briques, quand elles ne sont pas emportées comme souvenir, portent des graffiti tels que "I love Mary" ou "I was here". Une des copies les plus anciennes du Coran
s'est volatilisé, un million de livres ont brûlé à la Bibliothèque de Bagdad, dont des traités d'Avicenne et d'Avéroès. Au Musée National 170 000 objets ont été volés ou brisés. Au Musée de Mossoul il ne
reste que ce qui était trop lourd à emporter ou difficile à débiter.
Au Musée Archéologique, ont disparu, parmi d'autres le Code d'Hammurabi et le Poème de Gilgamesh. Soixante mosquées ont été détruites...Fernando Baéz, écrivain vénézuelien, estime que nous venons d'assister au premier "mémoricide" du XXIème siècle.
Et pourtant, avant l'invasion, l'UNESCO et l'Association des Archéologues des Etats Unis avaient attiré l'attention du gouvernement américain sur les dangers de leur intervention.
Comble de cynisme les Etats unis ont présenté par la bouche de Mme Bush, dans une réception à l'ambassade d'Irak à Washington, un "projet pour promouvoir et préserver le patrimoine irakien" auquel "ils travaillent depuis cinq ans" avec création d'un musée au Kurdistan et la formation de spécialistes. Cela ne ressuscitera pas les 1000 spécialistes irakiens de ces questions tués depuis 2003!
L'analphabète Bush et ses amis se moquent bien de cette tragédie, certains ont sans doute acheté des œuvres volées pour avoir des déductions d'impôts?
Christian Raffaêlly
http://pcfcapcorse.over-blog.com/article-25986342.html




7 Pièce jointe

7-1 Juan Chingo : La guerre en Irak a représenté l'apogée de l'influence des néo-conservateurs de Washington.

Extrait

Crise, néo-impérialisme et résistance

Après les événements du 11 septembre 2001, la guerre en Irak a représenté l'apogée de l'influence des néo-conservateurs de Washington. La défaite du régime de Saddam Hussein à la suite d'une guerre sans l'aval de l'ONU et une large opposition des alliés traditionnels des Etats-Unis sont la confirmation la plus évidente du cours unilatéral de la politique extérieure états-unienne.

A partir de ce résultat, deux chemins opposés s'ouvrent. Une des variantes est que les Etats-Unis transforment leur victoire en un succès politique en transformant l'Irak en une plate-forme afin de projeter leur pouvoir dans la région et dans le monde, en amenant à une redistribution du pouvoir/domination international. Pour reprendre l'expression de Charles Krauthammer , il s'agirait de passer du " moment unipolaire " ouvert par la décennie de la fin de la Guerre Froide et la débâcle de l'ex-URSS à une nouvelle " ère unipolaire ". L'autre possibilité serait que les Etats-Unis ne soient pas prêts à assumer les responsabilités qu'impliquent leur cours néo-impérialiste, ou même que les coûts de cette nouvelle politique soient trop élevés, les obligeant à reculer dans leur offensive à échelle internationale. Cette variante impliquerait une perte d'influence des Etats-Unis dans le système mondial, dévoilant la dichotomie aiguë entre leur énorme pouvoir militaire et leur capacité à modeler le monde à leur manière.

La politique des Etats-Unis de redéfinition de leur hégémonie au détriment de leurs concurrents impérialistes et des bourgeoisies semi-coloniales est l'élément le plus dynamique du panorama international actuel. La question est de savoir laquelle des deux tendances que nous venons de souligner l'emportera, ce qui aura un énorme impact sur la situation mondiale dans son ensemble.



Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières,les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.

  • " Déclaration Universelle des Droits de l'Homme  - Article 19



    Ce message vous a été envoyé parce que vous faites parties de mes contacts 
    Pour ne plus recevoir d'e-mail de notre part, signaler le nous avec si possible un commentaire explicatif.