Irak agressé, occupé, envahi, pillé, détruit et colonisé, depuis 25 ans...

lundi 11 octobre 2004

Les nouveaux croisés du Monde "libre", désormais dirigés par Bush et ... le Vatican.

http://users.skynet.be/roger.romain/Sommario.html


Les nouveaux croisés du Monde "libre", désormais dirigés par Bush et ... le Vatican. Il est vrai que Bush lui aussi entend la voix de Dieu, avec qui il est en contact permanent !
Pie XII avait déjà béni les armées fascistes de Mussolini qui partaient combattre la République espagnole, aux côtés de Franco .
RoRo



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----- Original Message -----
From: Roland Marounek
Sent: Monday, October 11, 2004 7:33 PM
Subject: [romain] Le Vatican, combien de divisions?
http://washingtontimes.com/world/20041010-102418-6871r.htm
Sunday Telegraph / Washington TimesJulian Coman

Le Vatican enterre la hache de guerre au sujet de l'Irak

Le Vatican a décidé de mettre de côté ses divergences avec la coalition menée par les Américains, en appelant à un renforcement des troupes multinationales pour sécuriser la démocratie naissante de ce pays. En février de l'année passé, le pape Jean-Paul II et le cardinal Angelo Sodano, le secrétaire d'état du Vatican, avaient émis quelques unes des plus violentes dénonciations du Président Bush et de Tony Blair, pour leur décision d'envahir l'Irak pour renverser Saddam Hussein. De manière embarrassante, les critiques privées avaient été rendues publiques par des officiels du Vatican qui avaient révélé lors d'une conférence de presse que le pape avait en privé pressé Mr Blair "d'utiliser toutes les ressources offertes par la loi internationale pour éviter la tragédie de la guerre". Maintenant, à la lumière du chaos qui a succédé à la guerre, le cardinal Sodano a annoncé une nouvelle ligne de Rome sur l'Irak. "L'enfant est né" a-t-il déclaré récemment au nom du Vatican. "Il est peut-être illégitime, mais il est là, et il doit être élevé et éduqué". En dépit de l'opposition tonitruante du Vatican à la guerre, les attaques terroristes et l'insurrection continuelle en Irak ont convaincu le pape que seul une présence militaire accrue, y compris des troupes de l'OTAN, pouvait assurer la paix. "Il y a un sentiment qu'il n'y a pas de retour en arrière possible", a dit un conseiller du Vaticon. Dans une interview mordante à La Stampa, le cardinal Sodano a dit que, alors que la crise en Irak s'approfondissait, le temps était venu d'oublier les différences passées au sujet de la décision d'envahir. Ses commentaires semblent faire partie d'une campagne orchestrée pour galvaniser l'aide financière et militaire pour un Irak démocratique parmi des critiques à la guerre, tels que la France et l'Allemagne. Ces deux pays ont refusé de contribuer en troupes tant que les forces d'occupation britanniques et états-uniennes restent dans le pays. Un éditorial en première page dans Avvenire,- un magasin catholique influent qui revendique le cardinal Camillo Ruini, le curé du pape, comme membre du conseil-, a reclamé que des « dizaines de milliers de soldats de l'OTAN » soient envoyé en Irak pour aider le gouvernement par intérim et pour assurer des élections libres. Le fameux théologien Vittorio Parsi a critiqué la « paresse » des pays qui ont refusé d'engager des troupes en Irak si les soldats d'occupation ne sont pas retirés. Le cardinal Ruini a presque certainement commandé cet éditorial, selon ce qu'a appris le Sunday Telegraph. « Même les pays européens qui se sont opposés à la décision américaine de renverser Saddam Hussein savent bien qu'un Irak dans les mains des pires terroristes et criminels va à l'encontre les intérêts de tous, » écrit M. Parsi.

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ROME — Senior Vatican officials have decided to put aside their differences with the U.S.-led coalition over the war in Iraq, calling for multinational troop reinforcements to secure the country's fledgling democracy. In February last year, Pope John Paul II and Cardinal Angelo Sodano, the Vatican secretary of state, offered some of the fiercest denunciations of President Bush and British Prime Minister Tony Blair for the decision to invade Iraq to oust Saddam Hussein. The private criticism was made embarrassingly public by Vatican officials, who revealed at a press conference that the pope had privately urged Mr. Blair to "make use of all the resources offered by international law to avoid the tragedy of war." Now, in light of the postwar chaos, Cardinal Sodano has announced a newly hawkish line on Iraq from Rome. "The child has been born," he declared recently on behalf of the Vatican. "It may be illegitimate, but it's here, and it must be reared and educated." Despite the Vatican's vociferous opposition to the war, the terrorist attacks and the continuing insurgency in Iraq have convinced the pope that only an increased military presence, including NATO troops, can secure peace. "There is a feeling that there really is no going back," said a Vatican adviser. In a trenchant interview in the Italian newspaper La Stampa, Cardinal Sodano said that as the crisis in Iraq deepened, the time had come to forget past differences over the decision to invade. His comments appear to be part of an orchestrated campaign to galvanize military and financial support for a democratic Iraq among critics of the war, such as France and Germany. Both countries have refused to contribute troops to Iraq as long as U.S. and British occupation forces remain in the country. A subsequent front page editorial in Avvenire, an influential Roman Catholic magazine that boasts Cardinal Camillo Ruini, the pope's vicar, as a board member, called for "tens of thousands of NATO troops" to be sent to Iraq to assist the interim government and ensure free elections. Prominent theologian Vittorio Parsi criticized the "laziness" of countries that have refused to commit troops to Iraq unless all occupation soldiers are removed. Cardinal Ruini almost certainly commissioned the editorial, the Sunday Telegraph has learned. "Even the European countries that opposed the American decision to overthrow Saddam Hussein's regime know well that an Iraq in the hands of the worst terrorists and criminals goes against the interests of all," Mr. Parsi wrote.