Irak agressé, occupé, envahi, pillé, détruit et colonisé, depuis 25 ans...

dimanche 10 juin 2012

GRECE et SYRIE: Gregorios III : « une dictature de la presse sur la crise syrienne »

From: Democrite
Sent: Thursday, May 10, 2012 5:53 PM
Subject: Gregorios III : « une dictature de la presse sur la crise syrienne »



Que l'Allemagne règle les 1.500 milliards d'euros 
de dédommagements de guerre
quelle doit à la Grèce!!!



Mercredi 9 mai 2012 3 09 /05 /Mai /2012 22:01 http://www.resistance-politique.fr/
« Il n'y a plus de Révolution, il n'y a plus de manifestations. Il y a seulement du banditisme et le monde entier refuse de le reconnaître ». Ces paroles ne sont pas celles du président syrien Bachar el-Assad, ni celles d'un de ses ministres, ou celles d'un membre d'un quelconque gouvernement arabe soutien du régime, mais celles du patriarche de l'Église grecque-catholique melkite, dont la résidence est à Damas.
Le prélat n'a pas fait usage de termes vagues pour décrire l'actuel état de crise dans lequel se trouve plongé la Syrie : « des éléments étrangers sont entrés dans le pays et ont même commencé à frapper les chrétiens, qui ont dû quitter Homs étant donné la dangerosité de la situation », a expliqué le patriarche qui n'a pas caché une certaine insatisfaction vis-à-vis de la situation jugée trop souple du Vatican à son égard. Grégoire III s'en est pris ensuite à la presse européenne avec laquelle il a eu affaire lors de récentes visites sur le Vieux Continent pour raconter ce qui était justement en train de se passer en Syrie. « Je n'excuse pas le régime comme j'ai pu l'entendre en France, mais je soutiens une réalité. Les journaux sont stéréotypés, ont des sources uniques et ne sont prêts à écouter personne, pas même moi », a avancé le prélat qui n' pas hésité à parler d'une vraie « dictature de la presse au service des États-Unis ». Le patriarche a même raconté une anecdote arrivée au neveu d'un évêque travaillant à Dubaï (Émirats arabes unis), qui, alors qu'il se rendait un jour à son travail, a entendu derrière lui un homme annoncer au téléphone qu'il se trouvait à Homs, pendant que les troupes gouvernementales faisaient l'assaut de la ville, en tuant femmes et enfants.
« On a parlé de complot, mais c'est bien plus grave que cela : il y a une volonté internationale de nuire à la Syrie », a encore affirmé Grégoire III tout en se demandant comment certains États pouvaient changer en peu de mois « le régime qui a tant fait pour sa population », alors que ces mêmes Etats ne réussissent pas à mettre fin au conflit israélo-palestinien.  « Aucune sanction n'a été approuvée contre les colonies israéliennes, a-t-il ajouté, alors qu'elles sont illégales. Tout le monde en est persuadé mais personne ne fait rien ».
Enfin, répondant à une question des journalistes relative aux actions de l'armée syrienne vis-à-vis de la population, le patriarche n'a pas hésité à affirmer que l'intervention des forces armées a été « tardive et trop légère » pour espérer mettre fin aux violences des bandes rebelles.
Un témoignage important sur la situation réelle de la Syrie qui tranche singulièrement avec ce qu'on peut trouver dans les principaux media, lesquels ne se préoccupent décidément pas d'informations claires et objectives.
Capitaine Martin

François Hollande, gardien de la casse sociale (III)

Sent: Thursday, May 10, 2012 4:15 PM
Subject: François Hollande, gardien de la casse sociale (III)
Articles d'Indépendance des Chercheurs :


http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2012/05/09/francois-hollande-gardien-de-la-casse-sociale-iii.html

François Hollande, gardien de la casse sociale (III)

Le 9 mai 2012, Forex Pros écrit « Le CAC 40 plombé par les événements en Grèce ». Même si l'importance réelle de la Bourse est somme toute très relative, il est exact que les milieux financiers s'inquiètent de la montée évidente de la « contestation » en Grèce alors qu'ils ne se font point de souci à propos de la victoire de François Hollande aux élections présidentielles françaises. D'après Reuters, les principales inquiétudes seraient liées à la situation en Grèce et au « coût croissant du renflouement des banques espagnoles ». Mais précisément, d'où vient ce que l'on appelle la « dette », si ce n'est d'une spirale de presque trois décennies de « libéralisation » et de privatisations dont François Hollande avait clairement fait l'apologie dans ses déclarations à la presse britannique publiées par The Guardian avec l'intitulé « François Hollande seeks to reassure UK and City of London » ? A leur tour, ces privatisations démolissant le patrimoine public ont été suivies d'une escalade de délocalisations industrielles, technologiques et financières avec la caution et le soutien actif des gouvernements en place, de « droite » comme de « gauche ». A cet égard, François Hollande, qui devint chargé de mission de l'Elysée avec le soutien de Jacques Attali et Jacques Delors dès la première élection de François Mitterrand à la Présidence de la République, et dont Delors a été un mentor historique, apparaît aux milieux financiers comme un véritable gardien de cette stratégie de casse sociale. C'est précisément la débâcle du PASOK (Mouvement Socialiste Panhellénique), membre de l'Internationale Socialiste et du Parti Socialiste Européen comme le Parti Socialiste français, qui a ouvert la voie à la crise que connaît actuellement la Grèce.  Comme ses partenaires européens, le Parti Socialiste français a soutenu le Traité de Lisbonne signé par Nicolas Sarkozy. Quelle différence, sur les questions essentielles, entre la politique de l'UMP et celle du PS ? Le 9 mai, Le Parisien annonce « Hollande reçoit Herman van Rompuy dans l'après-midi et Jean-Claude Juncker jeudi ». Discours à part, et moyennant le cas échéant quelques promesses à caractère corporatif ou sur le court terme, l'objectif stratégique est de poursuivre le démantèlement économique et politique des Etats souverains et des acquis sociaux qu'ils garantissent. C'est cette ligne maîtresse, que Jacques Delors instaura avec l'aide de François Mitterrand lors de son accession à la présidence européenne il y a vingt-sept ans.

[la suite, sur le lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2012/05/09/francois-hollande-gardien-de-la-casse-sociale-iii.html ]


et pour rappel :


http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2012/04/30/francois-hollande-gardien-de-la-casse-sociale-ii.html

François Hollande, gardien de la casse sociale (II)

Le 30 avril 2012, France Soir écrit notamment « Résultat Présidentielle : Pourquoi le "clan Chirac" a décidé d'abattre Sarkozy », alors que Le Figaro diffuse un flash d'actualité « Hollande: "DSK n'a pas à revenir" ». Le Nouvel Observateur annonce « Débat du 2 mai : pourquoi Sarkozy ne va pas "exploser" François Hollande ». La Dépêche rapporte « À Toulouse, Sarkozy exalte la nation et les frontières », et Le Figaro à son tour « Hollande : pas plus de régularisations ». Pour François Hollande, non seulement il est hors de question d'augmenter le nombre de régularisations d'étrangers, mais les décisions sur les demandes de régularisation doivent être prises beaucoup plus rapidement (des expulsions plus expéditives, donc). Au délà des surenchères et du lobbying médiatique, peut-on identifier une quelconque différence sur le fond entre les politiques réelles des deux candidats ? Ceux qui appellent à voter pour François Hollande reprochent à Nicolas Sarkozy des mesures telles que la loi sur les retraites adoptée il y a un an et demi. Mais en même temps, ils « oublient » de préciser que cette loi n'a été que l'application, dans la limite du délai prévu à cet effet, des accords du Conseil Européen de Barcelone (mars 2002) entérinés par l'alors Premier Ministre Lionel Jospin sous un gouvernement dit de « gauche plurielle » dont faisaient partie entre autres Jean-Luc Mélenchon, Marie-George Buffet, Ségolène Royal, Pierre Moscovici... La situation est analogue en ce qui concerne les antécédents de la Loi n°2007-1199 du 10 août 2007 dite « relative aux libertés et responsabilités des universités » (LRU), application directe de la stratégie de Lisbonne également entérinée par le gouvernement Jospin. A cette époque, François Hollande était déjà premier secrétaire du Parti Socialiste prenant la succession de Lionel Jospin. François Hollande, qui a bien rassuré les milieux d'affaires britanniques par des déclarations parues notamment dans The Guardian avec le titre « François Hollande seeks to reassure UK and City of London », est-il autre chose qu'un gardien de la casse sociale organisée au niveau européen par Jacques Delors il y a plus de vingt-cinq ans et poursuivie depuis par tous les gouvernements français et d'autres pays du continent ? En réalité, les dirigeants de multinationales et des milieux financiers proches de François Hollande ne font pas défaut. C'est le cas, par exemple, du PDG d'AXA Henri de Castries dont les médias omettent en général de rappeler qu'il est également l'actuel président du Comité permanent des rencontres de Bilderberg. Un autre participant français à la dernière rencontre de Bilderberg est le « socialiste » Pascal Lamy, actuel directeur général de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) et ancien bras droit de Jacques Delors.

[la suite, sur le lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2012/04/30/francois-hollande-gardien-de-la-casse-sociale-ii.html ]


et pour rappel :


http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2012/02/16/francois-hollande-gardien-de-la-casse-sociale-i.html

François Hollande, gardien de la casse sociale (I)

Le 16 février, La Croix écrit « Moody's place sous surveillance les banques européennes », se référant à une nouvelle notation de cette agence privée qui concerne entre autres BNP Paribas, la Société Générale, le Crédit Agricole et Natixis. Le Monde emploie un titre analogue : « Moody's place sous surveillance plusieurs institutions financières ». Mais comment a-t-on ou en arriver à cette situation où des agences de notation privées sont en mesure de faire la loi sur le secteur financier de pays théoriquement souverains ? A ce sujet, des déclarations récentes de François Hollande parues notamment dans The Guardian avec le titre « François Hollande seeks to reassure UK and City of London » paraissent particulièrement éclairantes. Hollande souligne que, pendant les quinze ans où elle a gouverné depuis l'élection de François Mitterrand, la « gauche » française a « libéralisé l'économie » et « ouvert les marchés à la finance et aux privatisations ». Le candidat PS aux élections présidentielles françaises emploie de surcroît l'expression « nous » pour se référer à cette politique récurrente, et ajoute que les milieux financiers n'ont « rien à craindre » d'un éventuel succès de sa candidature. Malheureusement, les propos de François Hollande ne dénaturent point la réalité de ce qu'a été la politique suivie depuis l'arrivé de Jacques Delors à la présidence de la Commission Européenne il y a vingt-sept ans. Soit, en particulier, pendant plus de onze ans de gouvernements de « gauche ». Au point que les aspects le plus controversés de la politique de Nicolas Sarkozy découlent, précisément, des stratégies à long terme définies à l'échelle européenne sous le gouvernement de « gauche plurielle » de Lionel Jospin. Le 16 février également, Politis souligne « Pendant ce temps-là, à Rouen, Hollande défend sa rigueur "juste" ». Est-ce vraiment différent des politiques dont on voit l'application en Grèce et en Italie ? La candidature de François Hollande apparaît, tout compte fait, comme une solution de remplacement dans le cadre de la même stratégie invariablement appliquée depuis trois décennies. Avec une « alternance » de façade, gardienne de la casse sociale. Curieusement, les organisations syndicales et associations professionnelles diverses semblent rester pour l'essentiel silencieuses devant ces incroyables déclarations d'un candidat de « gauche », émises de surcroît à un moment où la Grèce subit des pressions croissantes au niveau européen.

[la suite, sur le lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2012/02/16/francois-hollande-gardien-de-la-casse-sociale-i.html ]


Pour ne plus recevoir nos messages, prière d'adresser un courrier électronique avec le titre "désabonnement" ou "désinscription" à l'adresse indep_chercheurs@yahoo.fr

Cordialement

Le Collectif Indépendance des Chercheurs
http://science21.blogs.courrierinternational.com/
http://www.mediapart.fr/club/blog/Scientia

Fw: n°503 - journal de l'Afghanistan - du 24-04 au 10-05 - a1 - Engagement américain à protéger (.) l'Afghanistan pendant 10 ans.


From: Lemaire Marc
Sent: Friday, May 11, 2012 1:10 PM
Subject: n°503 - journal de l'Afghanistan - du 24-04 au 10-05 - a1 - Engagement américain à protéger (.) l'Afghanistan pendant 10 ans.



Aujourd'hui, face aux ambitions hégémoniques de l'impérialisme, l'information est une arme au service de la paix.
Les médias occidentaux dans leur large majorité acceptent les versions de l'armée américaine et ferment les oreilles aux autres sources.
Dénoncer ne suffit plus, il faut expliquer, informer, transmettre!
Sa diffusion est un acte de résistance.




journal de l'Afghanistan
n° 503- du 24-04 au 10-05
C.De Broeder & M.Lemaire




Avant propos

'La guerre menée par le terrorisme contre ses adversaires déclarés est tout à fait invraisemblable.

Pour être crédible, cette histoire exigerait triplement et simultanément une excessive stupidité des terroristes, une incompétence extravagante des services policiers, et une folle irresponsabilité des médias. Cette invraisemblance est telle qu'il est impossible d'admettre que le terrorisme soit réellement ce qu'il prétend être'.

(MICHEL BOUNAN)


Les médias occidentaux pro USA usent d'un terme générique- Al Qaida- Taliban - pour désigner tous les résistants .... idem pour le mot 'terrorisme' employé par les Usa & ces acolytes
Ps : Avant de vous lancer dans la lecture du journal, noter ceci: 'Al Qaïda'  & Al-Zarqaoui, Mollah Omar  = concept réducteur inventé par les Usa, pour désigner la résistance. Idem pour le mot 'terrorisme' employé par les Usa & ces acolytes



Le "journal de l'Afghanistan" est  visible :
a) sur nos blogs :

b) sur le site :

d) sur le site de eva R-sistons: - http://no-war.over-blog.com/

Si vous voulez nous contacter ou obtenir le Journal par mail, une seule adresse : fa032881@skynet.be 




Sommaire.
Tiré à part
Engagement américain à protéger (…) l'Afghanistan pendant 10 ans…
Manlio DINUCCI : Aube rouge sang à Kaboul.  
Dommages Collatéraux...
Xinhua : 14 civils tués dans des raids aériens de l'OTAN.
L'OTAN admet une bavure
 1 Analyse & déclaration
a)Paroles & action des résistants
2 Politique
a) Les collaborateurs afghans
Karzai
Karzaï menace de geler l'accord signé avec Obama.
b) Les occupants
1) Usa
Obama
Obama promet un "jour nouveau" aux Américains
Occupation de l'Afghanistan
Ria Novosti : Attentats à Kaboul en réaction à la visite d'Obama.
Dans le monde
Belgique
M. Dallemagne s'étonne du projet de maintien de militaires après 2014.






Tiré à part
Engagement américain à protéger (…) l'Afghanistan pendant 10 ans…
L'accord de partenariat stratégique préparé par l'Afghanistan et les Etats Unis prévoit l'engagement de Washington à protéger Kaboul durant dix ans après le retrait des troupes américaines prévu fin 2014, a-t-on annoncé mardi de source gouvernementale afghane.
Dimanche, la présidence afghane avait annoncé dans un communiqué que le projet d'accord sur le partenariat à long terme entre l'Afghanistan et les Etats-Unis a été finalisé et paraphé le jour même à Kaboul par les responsables des deux délégations chargées des négociations à Kaboul.
Jugeant l'accord « très important », le vice-ministre afghan des Affaires étrangères, Jawed Ludin, a confirmé mardi l'engagement militaire américain à protéger l'Afghanistan pendant dix ans, sans toutefois divulguer l'intégralité de l'accord qui doit être signé par les présidents afghan Hamid Karzaï et américain Barack Obama. Le diplomate afghan a souligné devant des journalistes que le projet d'accord ne devait pas être vu comme une menace pour la sécurité des Etats voisins de l'Afghanistan.
« Nous avons bien souligné dans ce document qu'il ne doit pas être utilisé contre un pays tiers », a-t-il déclaré. « Nous voulons montrer à nos voisins que l'Afghanistan est une force positive, et peut l'être encore plus, pour la paix et la stabilité de la région, et ils devraient considérer cet accord comme tel », a-t-il insisté.
Concluant que cet accord est « le meilleur moyen pour assurer la sécurité de l'Afghanistan », M. Ludin a souligné que son pays « a eu de mauvaises expériences ». « Nous avons besoin de garanties, et en même temps de pouvoir être forts face à des menaces telles que le terrorisme », a-t-il dit.
L'accord, intitulé « Accord de Partenariat stratégique durable entre l'Afghanistan et les Etats-Unis », conforterait un partenariat stratégique à long terme « entre deux Etats souverains égaux », avait indiqué l'ambassadeur des Etats-Unis. Kaboul a déjà posé deux conditions préalables pour signer l'accord, le transfert aux autorités afghanes du contrôle de la prison de Bagram et la fin des raids nocturnes des forces internationales contre les résistants résistants.
24/04/2012

Les résistants dénoncent l'accord illégitime signé par Kaboul avec les USA . 
Les rebelles résistants ont dénoncé l'accord de partenariat américano-afghan illégitime signé dans la nuit de mardi à mercredi par les présidents Barack Obama et Hamid Karzaï, qui encadre les conditions d'une présence de soldats américains en Afghanistan jusqu'en 2024.
Le prétendu pacte stratégique américano-afghan a été signé la nuit dernière (...) entre Barack Obama et sa marionnette Hamid Karzaï à Kaboul, déclarent les résistants dans un communiqué publié sur un de leurs sites internet, la Voix du Jihad.
Les rebelles y considèrent ce document comme un acte de vente de l'Afghanistan établi par une marionnette sans pouvoir (Hamid Karzaï, NDLR) à son maître et envahisseur, et le condamnent dans les termes les plus forts.
En tant que véritables représentants de la nation islamique d'Afghanistan, les résistants ajoutent qu'ils continueront de toutes leurs forces à mener la guerre sainte contre toutes les mesures contenues dans ce document illégitime et jusqu'au retrait total d'Afghanistan de tous les envahisseurs et de leurs marionnettes.
Chassés du pouvoir par les Etats-Unis à la fin 2001, les résistants mènent depuis une tenace rébellion contre le gouvernement pro-occidental de Kaboul et son allié de la force internationale de Otan (Isaf).
Cette dernière, dirigée par les Etats-Unis et composée à plus des deux tiers de soldats américains, compte également des contingents d'une quarantaine de pays et prévoit de retirer toutes ses troupes de combat du pays d'ici à la fin 2014.
Seules des troupes américaines, à part peut-être des contingents résiduels de formateurs étrangers, resteraient ainsi dans le pays au delà de cette date à laquelle l'Isaf aura en principe transmis aux forces du gouvernement afghan la responsabilité de la sécurité du pays.
02/05/2012


Manlio DINUCCI : Aube rouge sang à Kaboul.
Après la traversée du sombre nuage de la guerre, la lumière pointe maintenant à l'horizon du nouveau jour : c'est avec cette image rhétorique banale que le président Obama a annoncé l'accord signé avec le président Karzaï. Les plumes qui lui écrivent ses discours, à l'évidence, tirent leur flemme.
On ne peut pas en dire autant des stratèges qui on rédigé « l'Accord de partenariat stratégique durable » avec l'Afghanistan. Celui-ci assure qu'après le retrait des troupes en 2014, les Etats-Unis continueront à protéger l'Afghanistan, en lui conférant le statut de « plus grand allié non-OTAN ». Dans le cadre d'un nouvel « Accord de sécurité bilatéral », les Usa chercheront des fonds pour que l'Afghanistan « puisse se défendre des menaces internes et externes ». Ce n'est pas eux qui les alloueront, donc, mais ils les « chercheront » en impliquant les alliés (Italie comprise) (et France : nous sommes aussi des membres de l'Alliance, NdT) dans le paiement de la majeure partie des au moins 4 milliards de dollars annuels pour entraîner et armer les « forces de sécurité » afghanes. Selon « les standards OTAN », de façon à les rendre « inter-opérationnelles avec les forces de l'Alliance ». De son côté, Kaboul « fournira aux forces étasuniennes l'accès et l'utilisation continus des bases afghanes jusqu'en 2014 et au-delà ». Ce que l'accord ne dit pas c'est que les principales « bases afghanes », qui seront utilisées par des forces étasuniennes, sont les mêmes que celles qu'ils utilisent aujourd'hui (Bagram, Kandahar, Mazar-e-Sharif et d'autres) : avec la différence qu'y flottera le drapeau afghan à la place de celui des Etats-Unis. L'accord ne dit pas non plus qu'en Afghanistan opèreront encore plus qu'aujourd'hui des forces Usa-OTAN pour les opérations spéciales, flanquées de compagnies militaires privées. Les Etats-Unis promettent qu'ils n'utiliseront pas les bases contre d'autres pays mais, en cas d' « agression extérieure contre l'Afghanistan », ils fourniront une « riposte appropriée » comprenant « des mesures militaires ». L'accord, précise l'ambassadeur Ryan Crocker, n'empêche pas les Etats-Unis de continuer à attaquer depuis l'Afghanistan, avec les drones, les insurgés au Pakistan, car « il n'exclut pas le droit à l'autodéfense ».
Mais les piliers sur lesquels reposera le « partenariat stratégique durable » ne sont pas seulement militaires. Washington encouragera « l'activité du secteur privé étasunien en Afghanistan », en particulier pour l'exploitation de la « richesse minière, dont le peuple afghan doit être le principal bénéficiaire ». Le peuple afghan peut en être sûr : ce sont des géologues du Pentagone qui ont découvert, dans le sous-sol afghan, de riches gisements de lithium, cobalt, or et autres métaux. L'Afghanistan, rapporte un mémorandum du Pentagone, pourrait devenir « l'Arabie saoudite du lithium », métal précieux pour la production de batteries (et industries pharmaceutiques, NdT). Et puis il y a surtout une autre ressource à exploiter : la position géographique même de l'Afghanistan, de première importance aussi bien militaire qu'économique. Ce n'est pas un hasard si, dans l'accord, les Etats-Unis s'emploient à faire retrouver à l'Afghanistan « son rôle historique de pont entre l'Asie centrale et méridionale et le Moyen-Orient », en réalisant des infrastructures pour les transports, en particulier des « réseaux énergétiques ». La référence est claire au gazoduc Turkmenistan-Inde, à travers Afghanistan et Pakistan, sur lequel mise Washington dans la bataille des gazoducs contre Iran, Russie et Chine. Qui sera contrôlé par des forces spéciales et des drones étasuniens au nom du « droit à l'autodéfense ».
Manlio Dinucci
Edition de mardi 8 mai de il manifesto
Traduit de l'italien par Marie-Ange Patrizio


Dommages Collatéraux...
Xinhua : 14 civils tués dans des raids aériens de l'OTAN.
Quatorze civils ont été tués et six autres blessés alors que des avions de combat de la Force internationale d'assistance à la sécurité (ISAF) dirigée par l'OTAN ont bombardé lundi les cachettes suspectes de résistants dans la province de Badghis, à 555 km au nord-ouest de Kaboul, capitale afghane, ont fait savoir mardi des responsables locaux.
"Les avions de l'ISAF ont attaqué les cachettes suspectes des résistants dans le district de Balamirghab lundi à l'aube, mais ont bombardé par erreur les bâtiments résidentiels, faisant 14 civils morts, y compris des femmes et des enfants, et six autres blessés", a indiqué à l'agence de presse Xinhua le porte-parole de l'administration provinciale Sharif Majidi.
Il a également fait savoir que la zone affectée était considérée comme foyer des résistants, où les résistants lancent souvent des attaques contre des convois des forces de sécurité.
Pour sa part, le porte-parole de la police locale Abdul Rauf Ahmadi a également confirmé l'incident, en précisant que 14 civils avaient été tués.
Dans le même temps, dans un communiqué publié lundi soir par son bureau, le président Hamid
Karzaï a demandé aux autorités concernées de mener des enquêtes sur les incidents similaires qui se sont produits ces derniers jours dans les provinces de Badghis, de Logar, de Kapisa et d'Helmand.
Source: xinhua

L'OTAN admet une bavure
L'Isaf, la force armée de l'Otan en Afghanistan, a admis mardi sa responsabilité dans la mort d'une famille afghane dans le sud du pays la semaine dernière. Lundi soir, le président Hamid Karzaï a menacé de suspendre le partenariat stratégique signé la semaine passée avec le président des Etats-Unis Barack Obama si les pertes civiles se poursuivaient.
"A ce niveau de l'enquête, nous pouvons confirmer l'incident survenu dans le Helmand (sud). Nous nous excuserons officiellement auprès de la famille dans les jours à venir", a déclaré le lieutenant-colonel Stewart Upton, un porte-parole de l'Isaf. "Nous sommes profondément attristés par les morts de civils et regrettons particulièrement quand des civils sont tués à la suite d'actions de l'Isaf", a-t-il poursuivi.
Le bureau du gouverneur de la province du Helmand a indiqué par communiqué que la famille a été tuée non intentionnellement vendredi dans un bombardement aérien consécutif à l'attaque de postes de contrôle de l'Isaf par des résistants. "Malheureusement, six membres de la famille, qui comprennent deux garçons, trois filles et une femme ont été tués à la suite de l'incident", d'après ce texte, qui ajoute que l'Isaf s'était excusée et avait promis d'aider les membres restants de cette famille.
Le président Karzaï a convoqué lundi le commandant de l'Isaf, le général américain John Allen, et l'ambassadeur des Etats-Unis à Kaboul, Ryan Crocker, pour une "réunion d'urgence". L'Isaf a indiqué enquêter sur les trois autres incidents mentionnés par le président afghan, sans plus de précision…
!
8 mai




1 Analyse & déclaration
a) Paroles & action des résistants
Les Résistants ont fait exploser deux camions transportant des équipements nécessaires à l'OTAN, dans le Nord de l'Afghanistan.
Les membres de ce groupe ont attaqué, samedi soir,  un groupe de forces américaines, dans la province de Beghlan, a déclaré Zabihullah moudjahid. 
Lors de cette attaque, deux camions de l'OTAN  ont été détruits, selon Moudjahid. L'OTAN n'a pas encore réagi à cette information.
06/05/2012
IRIB

b) Troupes d'occupation : Analyse & déclaration
France.
Le retrait des troupes françaises conditionné à l'accord de l'Otan
Le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé a rappelé, lundi à Bordeaux, que le retrait des unités combattantes françaises d'Afghanistan fin 2012 était conditionné à l'accord des autres pays membres de la coalition de l'Otan.
« Le nouveau président de la République pense qu'il peut opérer ce retrait d'ici fin 2012, on verra s'il obtient un accord de nos partenaires lors du sommet de Chicago », a souligné M. Juppé, lors d'un point presse à Bordeaux. M. Juppé faisait référence au sommet de l'Otan qui se tiendra les 20 et 21 mai dans cette ville du nord-est des Etats-Unis, et auquel le socialiste François Hollande participera en tant que nouveau chef de l'Etat français.
Par ailleurs, le maire de Bordeaux a rappelé que la France va « commencer à organiser le retrait, qui a déjà commencé, avec achèvement en 2013 ». Les forces de sécurité afghanes sont prêtes à reprendre pleinement le contrôle des territoires dont l'armée française a la charge si celle-ci entame un retrait anticipé fin 2012, comme le souhaite le président élu François Hollande, a pour sa part fait savoir Kaboul lundi.




2 Politique
a) Les collaborateurs afghans
Karzai
Karzaï menace de geler l'accord signé avec Obama.
Le président afghan Hamid Karzaï a menacé lundi Washington de geler l'accord de partenariat stratégique de long terme signé récemment par les deux pays si la force de l'Otan en Afghanistan (Isaf) ne faisait pas plus d'efforts pour éviter de tuer des civils lors de ses opérations. M. Karzaï a lancé cet avertissement au commandant de l'Isaf, le général américain John Allen, et à l'ambassadeur des Etats-Unis à Kaboul, Ryan Crocker, qu'il avait convoqués dans l'après-midi pour une "réunion d'urgence" au palais présidentiel à propos des victimes civiles de l'Isaf, indique un communiqué publié par la présidence afghane. Selon lui, l'Isaf a tué plusieurs dizaines de civils, dont des femmes et des enfants, dans des bombardements depuis la semaine dernière.M. Karzaï leur "a fait part de ses inquiétudes à propos des victimes civiles" tuées ou blessées ces derniers jours dans les quatre provinces du Logar (sud de Kaboul), du Helmand (sud), de Kapisa (nord-est) et de Badghis (nord-ouest)."Si les vies des Afghans ne sont pas mieux protégées, l'accord de partenariat stratégique (américano-afghan) perdra de sa substance", a mis en garde M. Karzaï, cité par le communiqué. Le général Allen a indiqué accepter la responsabilité des conséquences de ces bombardements, exprimé ses condoléances aux familles des victimes et s'est engagé auprès de M. Karzaï à "mener des enquêtes approfondies" et à lui communiquer leurs résultats, a indiqué un porte-parole de l'Isaf.
Selon des responsables locaux afghans, les bombardements de l'Isaf auraient tué au moins 15 personnes à Badghis samedi et six dans le Helmand vendredi. Les victimes civiles des bombardements et raids de l'Isaf sont un sujet de friction récurrent entre M. Karzaï, qui dénonce des meurtres de civils injustifiés et impunis, et ses alliés de l'Otan, qui jugent ces opérations indispensables pour tenter de vaincre la rébellion menée par les résistants.L'accord signé mercredi dernier à Kaboul par M. Karzaï et son homologue américain Barack Obama encadre les conditions d'une présence de soldats américains en Afghanistan jusqu'en 2024, alors que les troupes de combat internationales de l'Isaf ont, elles, prévu de se retirer à la fin 2014.Il engage Kaboul à donner "accès aux forces américaines jusqu'à 2014 et au-delà". Mais il n'entérine ni des bases militaires permanentes en Afghanistan ni une éventuelle immunité des soldats américains qui resteront dans le pays après 2014, deux sujets de tension entre les deux gouvernements.En Irak, un désaccord persistant entre Washington et Bagdad sur l'immunité des soldats américains avait fait capoter le projet d'accord bilatéral similaire.Jeudi, au lendemain de la signature de l'accord, M. Karzaï avait prévenu que Kaboul et Washington devraient encore mener des "négociations encore plus difficiles" incluant "des sujets très sensibles" pour le compléter.Près de 120.000 soldats étrangers, aux deux tiers américains, sont déployés en Afghanistan sous la bannière de l'Isaf pour soutenir le fragile gouvernement de Kaboul face aux résistants. Selon des sources militaires américaines, Washington envisage de laisser environ 15.000 soldats sur place après la fin 2014.Les civils sont les premières victimes du conflit afghan, et leur nombre augmente d'année en année. Selon l'ONU, un peu plus de 3.000 ont ainsi été tués en 2011, un record, la plupart victimes d'attaques rebelles.




b) Les occupants
1) Usa
Obama
Obama promet un "jour nouveau" aux Américains
Un après la mort de Ben Laden, le président américain était en visite surprise à Kaboul.
Son départ a été suivi d'exposions.
Barack Obama avec son homologue Amid Karzaï, en visite surprise à Kaboul, a signé un accord stratégique avec l'Etat Afghan et a tenu à rassurer les GI's. (CHARLES DHARAPAK/AP/SIPA)
Deux explosions ont secoué Kaboul mercredi 2 mai peu après le départ du président américain Barack Obama, en visite surprise dans la capitale afghane où il a promis aux Américains "un nouveau jour" après plus d'une décennie de guerre.
Une de ces déflagrations est due à un attentat suicide à la voiture piégée survenu sur Jalalabad road où se trouvent plusieurs bases militaires étrangères, a indiqué le chef de la police de Kaboul, Mohammad Ayoub Salangi.
D'après les témoins des attaques, celles-ci ont fait plusieurs victimes, et visé une pension où résident des étrangers.
L'ambassade américaine a pris des mesures de confinement et fait résonner ses sirènes d'alerte en appelant son personnel à "se mettre à l'abri et à s'éloigner des fenêtres".

Regain de violences

Alors que la coalition internationale doit se retirer en 2014 pour transférer la sécurité aux forces afghanes, ces explosions, survenues peu après le départ de Barack Obama, témoignent du regain d'activité des résistants. Plus de dix ans après l'invasion des forces de l'Otan pour les chasser du pouvoir, les fondamentalistes reviennent sur le devant de la scène.
Le 15 avril, les résistants avaient lancé six attaques coordonnées à travers le pays. Ces attaques, les plus massives en plus de 10 ans de conflit, avaient fait 47 morts, dont 36 parmi les résistants.
Lors de cette visite qui aura duré six heures dans la nuit de mardi à mercredi, un an exactement après l'élimination d'Oussama Ben Laden au Pakistan, Barack Obama a promis "un nouveau jour" aux Américains. Les GI's ont payé un lourd tribut avec 1.957 soldats tués en Afghanistan depuis 2001, selon le site icasualties.org qui compile des statistiques de l'Isaf.

Accord stratégique avec Hamid Karzaï

Il a aussi signé un accord de partenariat stratégique avec son homologue afghan Hamid Karzaï, encadrant les conditions d'une présence de soldats américains dans son pays jusqu'en 2024. Cet accord ne prévoit pas de bases militaires permanentes en Afghanistan mais engage ce pays à donner "accès et jouissance aux forces américaines jusqu'à 2014 et au delà".
Il prévoit la possibilité que des forces américaines y restent après cette date pour "former les forces afghanes et viser [les éléments] d'Al-Qaïda restants", selon la Maison Blanche.
Toujours selon la même source, "les Etats-Unis vont aussi désigner l'Afghanistan 'allié majeur non membre de l'Otan' [un statut privilégié déjà accordé à des pays comme le Japon, la Jordanie ou l'Egypte, NDLR]" . Mais ce partenariat "n'engage pas les Etats-Unis sur un nombre de soldats ou un niveau de financement à l'avenir".

Vaincre Al-Qaïda "est à notre portée"

Lors de son discours depuis la base aérienne de Bagram, diffusé mardi en début de soirée sur la côte Est américaine compte tenu du décalage horaire, Barack Obama a affirmé que vaincre Al-Qaïda était "désormais à notre portée" et renouvelé son appel aux résistants pour qu'ils participent à la réconciliation nationale.
Mais Barack Obama, qui va briguer dans six mois un second mandat de quatre ans, s'est surtout adressé à ses compatriotes. Un discours qui intervient près de 11 ans après que les Etats-Unis ont envahi l'Afghanistan dans la foulée du 11-Septembre, puis renversé le régime des résistants qui avait donné asile à Al-Qaïda et leur chef Oussama ben Laden.
"Je reconnais que de nombreux Américains en ont assez de la guerre (...) Je ne laisserai pas des Américains en danger un seul jour de plus qu'absolument nécessaire pour notre sécurité nationale. Mais nous devons finir le travail que nous avons entrepris en Afghanistan et mettre fin à cette guerre de façon responsable", a-t-il plaidé.

Un "nouveau jour"

"Nous avons évolué pendant plus d'une décennie sous les nuages noirs de la guerre. Pourtant ici, dans l'obscurité qui précède l'aube de l'Afghanistan, nous distinguons la lueur d'un nouveau jour poindre à l'horizon", a aussi affirmé le président américain. "Cette période de guerre a commencé en Afghanistan, et c'est là qu'elle prendra fin", a encore martelé l'hôte de la Maison Blanche, en évoquant la nécessité de se concentrer désormais sur la situation économique aux Etats-Unis.
Ce voyage-éclair a eu lieu alors que Barack Obama était déjà accusé par son opposition républicaine d'utiliser à des fins électorales la mort de Ben Laden, le 2 mai 2011 lors d'un raid de commandos américains au Pakistan. Les Etats-Unis entretiennent encore 87.000 soldats en Afghanistan, de loin le plus gros contingent de la force de l'Otan (Isaf), qui compte au total 130.000 militaires.
Malgré la résistance la sécurité s'améliore en Afghanistan, notamment grâce à la montée en puissance des forces afghanes, a indiqué le Pentagone dans un rapport publié mardi. Mais les sanctuaires des résistants au Pakistan et la corruption restent un problème.
Barack Obama, qui a envoyé des dizaines de milliers de GI's supplémentaires en Afghanistan dans les mois qui ont suivi son arrivée au pouvoir, fait face à une opinion publique majoritairement favorable à un retrait rapide des troupes. Face aux soldats réunis à Bagram, Barack Obama a reconnu que leur mission serait encore marquée par "du chagrin, des douleurs et des difficultés", mais qu'il existait "une lumière au bout du tunnel grâce aux sacrifices que vous avez consentis".

Alors que les oppositions à la poursuite de l'occupation de l'Afghanistan s'intensifient, de jour en jour, les autorités américaines tentent de détourner l'attention de l'opinion publique des crimes commis par les forces américaines, dans ce pays, en essayant de les faire passer pour des comportements personnels, afin d'apaiser, ainsi, la colère et la rancune du peuple afghan envers les occupants.
"Le récent comportement des militaires américains, en Afghanistan, ont porté atteinte à la mission de l'armée américaine, dans ce pays", a déclaré le secrétaire américain à la Défense, Léon Panetta. "La diffusion des images et des vidéos des crimes des forces américaines et de l'OTAN, qui ont fait la Une des médiaux internationaux, ont porté préjudice à la mission de Washington et à son statut mondial, mettant en danger la vie des forces américaines", a-t-il ajouté, lors d'une conférence de presse, en Géorgie. Ces déclarations sont à prendre en considération sous deux aspects : primo, elles suggèrent que les crimes des forces américaines commis, en Afghanistan, sont de caractère personnel, secundo, elles témoignent de l'inquiétude des Américains, quant aux révélations sur ces crimes. Ces déclarations montrent, également, que la plupart de leurs crimes ne sont pas révélés, en raison d'un intense Black out. La diffusion des images des crimes des forces américaines, en Afghanistan, par les différents médias, notamment, américains et allemands, a révélé, en partie, non seulement, les crimes des militaires américains, en Afghanistan, mais encore, a soulevé une vaste vague de condamnations et de critiques envers le bilan de ces forces, en Afghanistan. Le massacre des civils afghans, par les militaires américains et de l'OTAN, pour se distraire, en coupant les doigts de leurs victimes, tout en se surpassant les uns les autres dans l'horreur, de même que lancer des grenades dans les maisons des habitants des villages, en les mitraillant, constituent une partie des crimes commis par les soldats américains et l'OTAN, déployés, en Afghanistan, qui ont provoqué plus que par le passé la colère et l'indignation du peuple afghan et des milieux régionaux et internationaux contre les Etats-Unis et l'OTAN. De l'avis des observateurs politiques, le manque de sincérité de Panetta, dans ses déclarations, est flagrant, d'autant plus que l'appareil judiciaire de l'Armée américaine n'a, jusqu'à présent, jugé personne, pour ce qu'eux mêmes appellent un mauvais comportement répréhensible, tandis que l'armée américaine, en soutenant les militaires criminels, les encourage, d'une certaine manière, à commettre leurs crimes. C'est pour cette raison que le peuple afghan est inquiet de l'immunité judiciaire que Washington tente d'imposer, dans le cadre d'un traité sécuritaire passé avec le gouvernement afghan.
05/05/2012
IRIB-

Occupation de l'Afghanistan
Ria Novosti : Attentats à Kaboul en réaction à la visite d'Obama.
Les résistants afghans ont exécuté mercredi une série d'attentats à Kaboul en réponse à la visite surprise du président américain Barack Obama en Afghanistan les 1er et 2 mai, rapportent les médias internationaux citant le porte-parole du mouvement des résistants en Afghanistan, Zabihullah Mujahid.
"C'est la réaction (des résistants) à la visite d'Obama en Afghanistan", a déclaré l'intéressé, commentant la série d'explosions survenues ce matin dans la capitale afghane après le départ du chef d'État américain.
Citant des témoins oculaires et les autorités afghanes, les médias occidentaux ont auparavant annoncé que quatre ou cinq explosions ont éclaté mercredi dans la capitale afghane.
Selon certaines sources, deux détonations sont survenues près du Green Village, où résident les employés étrangers de plusieurs organisations de l'Onu et de l'UE.
Selon les dernières informations, les explosions ont fait au moins six morts et près de 15 blessés.
Le président américain Barack Obama est arrivé le 1er mai à Kaboul pour une visite surprise. M.Obama a signé avec son homologue afghan Hamid Karzaï un accord de partenariat stratégique entre leurs deux pays.
Mercredi 2 Mai 2012
Ria Novosti

88 soldats étrangers abattu par des soldats afghans
L'Otan refuse de le considérer comme un acte de résistance n'empêche que les soldats afghans ont de plus en plus mal à se soumettre aux ordres des occupants.
depuis 2007, 88 soldats de la coalition occupante ont été tués dans diverses régions du pays. Ces attaques se sont d'ailleurs multipliés ces derniers mois sans que le gouvernement de Kaboul ou l'Otan puissent les enrayer. le général Jacobson,un des commandants de l'Otan s'est inquiété hier de cette hausse en affirmant que depuis le début de 2012 19 soldats étrangers ont péri sous les balles des soldats afghans.
09/05/2012
 IRIB




Dans le monde
Belgique
M. Dallemagne s'étonne du projet de maintien de militaires après 2014.
Le député Georges Dallemagne (cdH) – Belgique  s'est "étonné" lundi des déclarations faites par le ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders, à son retour d'Afghanistan et dans lesquelles le chef de la diplomatie belge n'exclut pas la présence de militaires belges sur le sol afghan au-delà de 2014. "Cette hypothèse est contraire à l'accord de gouvernement (Di Rupo 1er) qui prévoit +un retrait des troupes belges à partir de 2012, avec un retrait définitif au plus tard en 2014+", a souligné M. Dallemagne dans un communiqué. Selon lui, l'hypothèse soulevée par M. Reynders contredit également la réponse donnée par le Premier ministre, Elio Di Rupo, à sa question posée en séance plénière le 19 avril dernier sur le résultat de ses entretiens avec la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, de passage par Bruxelles. Le Premier ministre avait en effet affirmé: "je lui ai rappelé le calendrier de retrait de nos troupes. Dans l'état actuel des choses, quelque 220 militaires belges doivent revenir au pays cette année. Le retour du reste de notre contingent est prévu pour fin 2014 au plus tard". M. Dallemagne a rappelé que ce point de l'accord de gouvernement négocié entre les six partis de la coalition avait été le fruit d'"âpres négociations". Lors de leur visite la semaine dernière en Afghanistan, à l'approche du sommet de l'Otan de Chicago (Etats-Unis), les 20 et 21 mai, M. Reynders (MR) et son collègue de la Défense, Pieter De Crem (CD&V), ont indiqué envisager un rôle militaire pour la Belgique au-delà de fin 2014 - l'échéance fixée pour le retrait des troupes de combat occidentales - dans le domaine de la formation des militaires et policiers afghans, mais non sans la protection nécessaire de l'Otan. (GGD)


Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.
  • " Déclaration Universelle des Droits de l'Homme  - Article 19