Irak agressé, occupé, envahi, pillé, détruit et colonisé, depuis 25 ans...

mercredi 24 décembre 2008

n° 225 - journal de l'Afghanistan- 13-12 au 23-12 - 1- : Renforcement des Troupes en Afghanistan : Même les dindes sont Mobilisées....

 

Sent: Wednesday, December 24, 2008 1:20 PM
To: Undisclosed-Recipient:;
Subject: n° 225 - journal de l'Afghanistan- 13-12 au 23-12 - 1- : Renforcement des Troupes en Afghanistan : Même les dindes sont Mobilisées....


                                                 Aujourd'hui, face aux ambitions hégémonique de l'impérialisme, l'information est une arme au service de la paix.

                               Les médias occidentaux dans leur large majorité accepte les versions de l'armée américaine et ferment les oreilles aux autres sources. .  

                                                                      Dénoncer ne suffit plus, il faut expliquer, informer, transmettre! 

                                                                                      Sa diffusion est un acte de résistance.

  Les informations contenues dans ce journal sont obtenues par la lecture journalière des journaux en ligne  (Afp- ats - Ap - Reuters, Bassiratnet) ainsi que les sources d'informations de la résistance  

                                            Les militaires et les médias occidentaux usent d'un terme générique- Al Qaida-Talibans -  pour désigner les résistants ….



            journal de l'Afghanistan n° 225 - du 13-12 au 23-12
  Par M.Lemaire                                                                                 



Les informations contenues dans ce journal sont obtenues par la lecture journalière des journaux en ligne  : Afp- ats - Ap - Reuters, Xinhuanet) et Bassirat-net,  Al Manar & Chine nouvelle,   ainsi que les sources d'informations de la résistance. 

Ps : Avant de vous lancer dans la lecture du journal, noter ceci: 'Al Qaïda'  & Al-Zarqaoui, Ben Laden Mollah omar  = concept réducteur inventé par les Usa, pour désigner la résistance . idem pour le mot 'terrorisme' employé par les Usa & ces acolytes

 

 Le "journal de l'Afghanistan" est  visible :

a)   sur mes blog : 
b) sur le site de Robert Bibeau :  : http://www.robertbibeau.ca/palestine.html

 

NB : Si vous voulez-me contacter ou obtenir le Journal par mail, une seule adresse : fa032881@skynet.be

Ps : # veut dire important (a mes yeux)

 

Avant de vous lancer dans la lecture du journal, noter ceci: Taliban- 'Al Qaïda'  &  Ben Laden = concept réducteur inventé par les Usa, pour désigner la résistance . idem pour le mot 'terrorisme' employé par les Usa & ces acolytes



Sommaire..

 Tiré à part :

Les guerres d'Irak et d'Afghanistan ont coûté 900 milliards.

Dommages Collatéraux...

La Charte ne protège pas les résistants Afghans.

Paroles & action du bientôt président...

L'effet Obama

L'Afghanistan au cœur des débats.

Dick Cheney pas sûr qu'Oussama ben Laden soit encore vivant...

1 La résistance contre l'agresseur

Résistance :

Analyse & déclaration

Occupation de l'Afghanistan 

Analyse & déclaration

2-1 Sur le terrain

2 Occupation de l'Afghanistan 
3 Politique

1) collaborateurs afghans

2) occupants 

4 Lutte pour la libération du territoire
Détails.

L'Afghanistan en chiffre. 

6 Médias et Manipulation de l'opinion / Vidéos

6-1 Tortures : Pourquoi Cheyney a t'il fait de tels aveux à la télévision nationale?

7 Les Brèves

7-1 Un jet de chaussures ruine le tour d'honneur de Bush

7-2 Jusqu'à 30.000 soldats américains en renfort d'ici à l'été.

7-3 30.000 marines de plus.

7-4 Renforcement des Troupes en Afghanistan : Même les Dindes sont Mobilisées....

7-5 Guantanamo : Les Brèves

1 Abou Ghraïb et Guantanamo : Donald Rumsfeld accusé de mauvais traitements

 



L'Afghanistan en chiffre du 13-12 au 23/12/08

 

 

 

tués

blessés

 

 

 

Usboys / Autres boys

 9

 2

 

 

 

Policiers, armée et collaborateurs

 8

 5

 

 

 

Peuple Afghan

 11

 x

 

 

 

 

 

 



Tiré à part :

Les guerres d'Irak et d'Afghanistan ont coûté 900 milliards.

Les opérations militaires américaines, notamment en Irak et en Afghanistan, ont coûté 904 milliards de dollars depuis 2001, selon un rapport du Centre d'études stratégiques et budgétaires (CSBA).

Le conflit irakien, qui représente à lui seul 687 milliards de dollars, dépasse désormais le coût de tous les autres conflits dans lesquels les Etats-Unis ont été impliqués, exception faire de la Seconde Guerre mondiale.

Si on y ajoute l'intervention en Afghanistan, qui s'élève à 184 milliards, les deux conflits dépassent de 50% le coût de la guerre du Vietnam, ajoute l'organisme.

Le total de 904 milliards tient compte des opérations menées sur le territoire américain et des retraites des anciens combattants. Sont également pris en compte les sommes allouées pour 2009.

Selon une étude publiée lundi par le Government Accountability Office, équivalent de la Cour des comptes, le Congrès a autorisé le déblocage de 808 milliards de dollars depuis 2001 dans le cadre de la "guerre contre le terrorisme", dont 508 milliards sont allés à l'Irak et 118 à l'Afghanistan, aux Philippines et à la Corne de l'Afrique.

David Morgan, version française Jean-Philippe Lefief

Reuters

16 décembre, 07h55

http://www.lorient-lejour.com.lb/page.aspx?page=article&id=387957

 


Dommages Collateraux...
La Charte ne protège pas les résistants Afghans.

 Les Afghans capturés par les soldats canadiens et transférés aux autorités locales ne peuvent invoquer la Charte canadienne des droits et libertés pour se protéger contre la torture, a tranché la Cour d'appel fédérale.

Dans une décision unanime rendue jeudi, les trois juges ont rejeté la contestation judiciaire d'Amnistie international et de l'Association des libertés civiques de Colombie-Britannique.

Les organismes de défense des droits de la personne ont été «consternés» par la décision.

Dans une déclaration conjointe, ils ont également laissé entendre qu'ils poursuivraient leur lutte et qu'ils ont l'intention d'en référer à la Cour suprême.

Dans la poursuite originale, les groupes soutenaient que le fait que des soldats canadiens transfèrent des détenus afghans aux autorités locales, sans obtenir l'assurance qu'ils ne seraient pas torturés, constitue une violation de la Charte canadienne.

 21 décembre

http://www.ledevoir.com/2008/12/20/224247.html


Paroles & action du bientôt président...

L'effet Obama

La hausse significative du contingent américain en Afghanistan correspond au tournant en matière de politique étrangère auquel s'est engagé le président désigné Barack Obama.

Lors de sa campagne, l'ex-sénateur de l'Illinois avait en effet promis que les États-Unis se retireraient d'Irak et que l'effort de guerre serait concentré sur la lutte contre les talibans en Afghanistan.

L'amiral Mullen déclare que « le renforcement de la présence militaire américaine en Afghanistan va de pair avec le retrait des troupes d'Irak ».

Situation politique afghane fragile

La lutte contre les talibans se gagne sur le terrain, certes, mais cela ne suffira pas à résoudre le conflit afghan, indique le chef d'état-major interarmées Michael Mullen.

« L'arrivée de troupes ne changera rien (...) si nous n'avons pas progressé sur le plan du développement et sur celui de la gouvernance. Aucun effectif militaire, aucun délai supplémentaire ne fournira de solution ici sans développement ».

Les deux dernières années ont été marquées par la recrudescence des combats opposant les forces alliées et les insurgés talibans. L'année 2008 détient le triste record du plus grand nombre de soldats américains tués dans les combats depuis 2001.

Le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, a donné son accord pour l'envoi de 3000 soldats américains d'ici janvier prochain. L'annonce officielle pour l'envoi de futurs contingents se fera ultérieurement.

21 décembre 2008

Radio-Canada.ca avec Agence France Presse, Le Monde et Site de CNN


L'Afghanistan au cœur des débats.

Dick Cheney pas sûr qu'Oussama ben Laden soit encore vivant...

Les ignobles menteurs vont bientôt être au pied de leurs mensonges... Oussama ben Laden est mort depuis décembre 2001. Et peut-être même avant... Nous nous excusons pour le silence très l ...

Le vice-président américain sortant Dick Cheney a indiqué dimanche ne pas être sûr qu'Oussama ben Laden soit encore vivant, dans une interview à la chaîne américaine Fox news.
Interrogé sur le fait de savoir si le leader d'Al-Qaïda était encore en vie, il a répondu: "je ne sais pas mais j'imagine que oui".
Le 13 novembre, le directeur de la CIA Michael Hayden, avait clairement laissé entendre que le chef d'Al-Qaïda était encore en vie.
Oussama ben Laden est très isolé et a été obligé de "consacrer beaucoup d'énergie à sa propre survie", avait-il notamment dit.
Le 9 décembre le président George W. Bush avait aussi indiqué que ben Laden devait être vivant en promettant que le chef d'Al-Qaïda et son adjoint Ayman al-Zawahiri finiraient par tomber.
Sources Romandie
Posté par Adriana Evangelizt

http://usa-menace.over-blog.com/article-26016924.html

http://ann.over-blog.com/desinscription.php?key=000747b8000300106059d494e61127715a5f2060aee0280637666b44f626f



1 La résistance contre l'agresseur -  Analyse & déclaration
 a ) Résistance

15-12

Depuis maintenant plusieurs mois, les résistants afghans mènent des attaques d'envergure qui démontrent que, sept ans, après leur arrivée, les troupes internationales sont toujours loin de maîtriser la situation sur le terrain. La lutte est particulièrement féroce dans le sud du pays, fief traditionnel des résistants

AP

15-12

Le combat contre les occupants se déroule aussi au Pakistan.

Au cours des dernières semaines, plus d'une centaine de véhicules transportant du matériel destiné aux troupes internationales en Afghanistan ont été incendiés à Peshawar, à une cinquantaine de kilomètres de la frontière avec l'Afghanistan.

Des compagnies de transport viennent d'ailleurs d'annoncer qu'elles cessent leur va-et-vient vers l'Afghanistan pour des raisons de sécurité.

AP

15-12

Les attaques des résistants afghans, parmi lesquels les talibans, ont redoublé d'intensité depuis deux ans malgré la présence de près de 70 000 soldats étrangers, dont 33 000 Américains.

L'année 2008 a été la plus meurtrière pour les forces internationales en Afghanistan, et le général David McKiernan a demandé l'envoi de plus de 20 000 soldats américains en renfort

Presse canadienne

 

Les résistants prédisent aux Américains une défaite cuisante.

Extraits

Les talibans ont prédit aux Américains une défaite cuisante en Afghanistan, au lendemain de l'annonce, saluée par le gouvernement afghan, de l'arrivée de 20.000 à 30.000 soldats américains supplémentaires d'ici à l'été prochain.

"Chaque jour, (les Américains) changent de discours pour dissimuler leur défaite. Ils veulent maintenant envoyer en Afghanistan le même nombre de soldats que les Soviétiques dans les années 1980", a déclaré dimanche à l'AFP un porte-parole de la résistance, Yousuf Ahmadi.

21 déc, AFP) -


b) Troupes d'occupation -  Analyse & déclaration
Un hiver mouvementé

L'hiver est normalement une période plus calme pour les soldats déployés. Mais la FIAS a indiqué la semaine dernière qu'elle s'attendait à devoir mener de nouvelles opérations durant la saison froide.

14-12 Presse Canadienne

Les renforts  risquent d'augmenter les attaques.

L'envoi de troupes supplémentaires dans le sud de l'Afghanistan, demandé par les Etats-Unis, va conduire à une recrudescence des attaques à court terme, a estimé mercredi le numéro deux des forces de l'Otan dans le pays.

A l'issue de l'année la plus meurtriere pour les alliès depuis l'intervention occidentale en 2001, Washington a déjà prévu de déployer 3.000 soldats de plus en janvier pour faire face a la résistance.

Si le président élu Barack Obama donne son feu vert, l'armée américaine pourrait encore envoyer jusqu'à 20.000 autres soldats dans les 12 ou 18 prochains mois.

La première brigade américaine sera déployée dans la périphérie sud de Kaboul, mais les suivantes devraient être envoyées dans le sud du pays, bastion traditionnel des résistants où les troupes britanniques, néerlandaises et canadiennes éprouvent des difficultés à les contenir.

L'arrivée de nouvelles troupes "conduira à un pic des attaques à court terme", a déclaré mercredi lors d'une conférence de presse le général britannique Jim Dutton, numéro deux du commandant de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf).

"Quand on augmente le nombre d'accrochages en déployant de nouvelles troupes dans une zone, c'est ce à quoi il faut s'attendre et même ce dont il faut, d'une certaine manière, se féliciter parce que c'est l'objet premier d'un déploiement sur place", a ajouté le général des Royal Marines.

Les 8.000 soldats britanniques stationnés dans la province d'Helmand et les 2.500 Canadiens qui se trouvent dans la province voisine de Kandahar sont presque exclusivement mobilisés à combattre les taliban, selon des experts militaires.

Ils ont subi de lourdes pertes en raison notamment de leur pénurie d'équipements lourds, tels que les transports de troupes blindés et d'hélicoptères.

L'intérêt renouvelé des Etats-Unis pour l'Afghanistan, que Barack Obama considère comme le front militaire prioritaire, pourrait cependant conduire à des progrès en matière de sécurité, a ajouté le général britannique.

"Lorsque les Etats-Unis prêtent leur attention à quelque chose, vous obtenez beaucoup d'attention", a-t-il fait valoir.

Jon Hemming,

 version française Grégory Blachier

Reuters

Mercredi 17 décembre, 17h44


USA & Coalition
Petraeus voudrait armer des tribus locales sous la direction de gouverneurs avec la supervision de l'armée afghane.

Le général Petraeus, à l'origine de cette stratégie en Irak, dirige aujourd'hui les opérations militaires américaines en Afghanistan. Il voudrait armer des tribus locales sous la direction de gouverneurs de districts, avec la supervision de l'armée afghane.

Discutée à maintes reprises par les ministres de la Défense des pays membres de l'OTAN, cette idée n'a pas fait l'objet d'une entente chez les dirigeants des pays ayant des troupes dans le sud de l'Afghanistan, et le secrétaire à la Défense des États-Unis Robert Gates n'a pas exhorté les membres de l'OTAN à se conformer au plan, a indiqué M. MacKay.

22 déc,

La presse Canadienne


Canada 

Canjuers, première étape vers l'Afghanistan

Selon les informations, l'armée de terre envisage de créer un "centre de préparation à l'Afghanistan" dans le camp de Canjuers (Var) qui pourrait voir le jour dès l'été 2009.

Par ailleurs, le 1er RHP devrait relever le 4ème Chasseurs en Afghanistan et ses personnels devront à leur tour être formés sur AMX-10RC.

http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2008/12/canjuers-premir.html

 

Le plan US controversé

En 2009, l'armée US voudrait utiliser les 30 000 soldats supplémentaires qui seront déployés en Afghanistan afin de lancer un projet pilote dans l'est du pays, où une recrudescence des attaques complique le travail des troupes de l'OTAN.

Le ministre de la Défense nationale Peter MacKay n'est pas chaud au plan proposé par les Etats-Unis d'armer des combattants (collabo)  des zones tribales de l'Afghanistan afin de lutter contre les résistants.

« L'idée d'établir une milice tribale dont on discute depuis un certain temps est controversée et nous n'y souscrivons pas », a indiqué M. MacKay lors d'une entrevue avec La Presse canadienne.

Estimant que les stratégies employées en Irak ne sont pas toutes applicables en Afghanistan, M. MacKay a affirmé que « cela pourrait être contre-productif, et c'est pourquoi nous préférons recourir au processus de formation », qui permet de former des soldats professionnels plus dignes de confiance.

22 déc,
La presse Canadienne

France.
La France envisage de déployer une brigade en Afghanistan.

Selon nos informations, le ministère de la Défense et l'état-major des armées préparent l'envoi de nouveaux renforts en Afghanistan. Ils devraient permettre de former une brigade à trois (voire quatre) bataillons interarmes. Cela se traduira par l'arrivée de contingents supplémentaires, dont les effectifs exacts ne sont pas encore connus.

Très demandeurs, les Américains parlent déjà de la "French Brigade" qui devrait s'installer dans l'est de l'Afghanistan, à partir de la vallée de la Kapissa - où des renforts sont déjà arrivés à l'été 2008. Cette brigade serait commandée par un officier général et se verrait attribuer un secteur plus large que celui confié aujourd'hui aux militaires français.

Ces renforts se traduiront vraisemblablement par l'arrivée de plusieurs centaines d'hommes supplémentaires en Afghanistan, afin de participer au "surge" souhaité par le nouveau président américain Barack Obama. Ce "surge", expérimenté avec succès en Irak, vise à renforcer les moyens militaires tout en négociant avec des forces locales.

Cette French brigade devrait permettre de mettre un terme à l'éparpillement actuel des militaires français sur le territoire afghan. "Un vrai mille-feuilles, hérité des phases successives de notre engagement" indique un proche du dossier. Les Français sont actuellement dans la RCC (Regional Command Capitale) dont ils assurent le commandement, d'autres sont dans l'Est sous commandement américain, d'autres dans les OMLT (conseillers militaires de l'armée nationale afghane) y compris dans le Sud, d'autres sur la base aérienne de Kandahar et de Bagram, d'autres enfin instruisent l'Armée afghane. L'idée force consiste à regrouper l'ensemble de ces moyens - ou la majeure partie d'entre eux - dans un ensemble cohérent, à la fois sur le plan géographique et sur celui du commandement.

La création de cette brigade doit correspondre au transfert de la sécurité de la capitale Kaboul et de sa région aux seules forces afghanes. Les contigents français seront ainsi rendus disponibles pour d'autres secteurs. Le sort du secteur de Surobi ("afghaniser' ou en secteur français?) n'est pas tranché.

Environ 3000 militaires français sont actuellement présents en Afghanistan, où ils représentent 5% de l'effort militaire occidental. A l'heure où la France entend réintégrer complètement l'Otan,lors du sommet de Kehl, début avril 2009, il s'agit de peser plus au sein de l'Alliance. A titre de comparaison, les Britanniques, qui fournissent déjà 16% de l'effort militaire, viennent d'annoncer l'envoi d'environ 2000 hommes supplémentaires. Si Paris veut jouer un rôle de premier plan au sein de l'Otan, difficile de se faire autant distancer par Londres sur le seul terrain qui compte pour Obama...

(Précision : le titre de ce post a été corrigé, car il était contradictoire avec le contenu de l'article. La France ne va pas envoyer une brigade supplémentaire en Afghanistan, mais en constituer une, avec des élements sur place et les renforts nécessaires)

Pas de renforts français en Afghanistan, mais des redéploiements.

Paris n'envisage pas, pour le moment, d'envoyer des effectifs supplémentaires en Afghanistan, mais réfléchit à l'utilisation de ses soldats qui seront libérés sur place par le transfert de la sécurité de Kaboul aux forces locales.

"A ce jour, l'envoi de troupes supplémentaires n'est pas d'actualité", a affirmé le général Christian Baptiste, porte-parole adjoint du ministère de la défense.

Le général Baptiste était interrogé par l'AFP sur une information du journaliste de Libération Jean-Dominique Merchet, qui affirme, sur son blog Secret défense (Libération.fr), que "le ministère de la Défense et l'état-major des armées préparent l'envoi de nouveaux renforts en Afghanistan".

La France n'envisage "aucun plan d'accroissement des effectifs en Afghanistan", a confirmé peu après le ministre de la Défense, Hervé Morin.

Ni le président Nicolas Sarkozy ni lui même n'ont "donné à l'état-major la consigne de travailler sur un plan de renforcement des effectifs en Afghanistan", a-t-il ajouté, en marge d'une visite des usines Panhard de Marolles-en-Hurepoix (Essonne).

Environ 3.000 soldats français sont actuellement déployés en Afghanistan.

Le général Baptiste a rappelé que la France est en train d'effectuer un "transfert d'autorité" aux forces afghanes, pour la région de Kaboul, et qu'une réflexion est engagée sur l'utilisation des troupes françaises une fois ce transfert achevé.

"Nous sommes responsables de la sécurité de la région capitale (Kaboul) et le transfert aux forces afghanes va se faire au cours du premier trimestre de 2009", a-t-il expliqué.

"On réfléchit à l'utilisation des troupes à la suite de ce transfert", a-t-il dit.

Environ 900 soldats français sont déployés dans la région de Kaboul.

Le journaliste de Libération, spécialiste des questions de défense, affirme que ces "nouveaux renforts" "devraient permettre de former une brigade à trois (voire quatre) bataillons interarmes" qui s'installerait dans l'est de l'Afghanistan, à partir de la vallée de la Kapissa.

Un conseil de défense, réunissant mercredi notamment le président Sarkozy, le Premier ministre François Fillon, le ministre de la Défense et le chef d'état-major des armées, le général Jean-Louis Georgelin, a évoqué la question des troupes françaises en Afghanistan, selon une source proche du dossier.

"Nous avons déjà fait un effort considérable. Nous avons envoyé 700 hommes de plus au début de l'année 2008 et il y aurait une sorte de contradiction entre le fait de considérer que la solution n'est pas seulement militaire et continuer à augmenter les effectifs", a par ailleurs déclaré M. Morin sur France 24.

"Nous avons défendu l'idée qu'au fur et à mesure de la montée en puissance de l'armée afghane, on puisse lui transférer la responsabilité d'un certain nombre de zones, et c'est ce qu'on fait sur Kaboul et sur ce que l'on appelle la région Centre. Ca se passe très bien", a-t-il dit.

"On avait des guerriers mais on n'avait pas de soldats. Donc on a formé des soldats. Il y a eu un énorme effort effectué par la France, mais aussi par l'ensemble de la coalition, de donner à l'Afghanistan les moyens d'assurer elle-même sa sécurité, pour qu'elle puisse retrouver le plein exercice de sa souveraineté", a-t-il ajouté.

Jeudi 18 décembre,

AFP


Finlande
19-12

Les Finlandais ont de moins en moins envie de partir dans des opérations de gestion de crise militaire.

Tel est le résultat d'un sondage effectués par le syndicat des sous-officiers (*) et publié dans la presse finlandaise. « Le nombre des volontaires a chuté en 15 ans. Au début des années 1990, le nombre des candidats s'élevait encore à 10 000 par an. Cette année, ils étaient mille », explique le président du syndicat des sous-officiers, Petteri Leino dans Uutispäivä Demari.
Faible incitation salariale. Raison invoquée pour ce manque d'enthousiasme : le niveau salarial insuffisant. 47% des jeunes sous-officiers et 80% de ceux étant déjà partis à ce type d'opération estiment que les rétributions ne sont pas suffisantes. Seuls 26% des interrogés l'estiment "suffisant". Si les salaires étaient majorés, ils seraient 59% des sous-officiers de moins de 35 ans et 75% des sous-officiers ayant déjà participé à des opérations de gestion de crise militaires. Nb : Un chasseur finlandais gagne, par exemple au Kosovo, 1 725 euros par mois. Ce qui est loin derrière les autres collègues européens : selon Petteri Leino, un chasseur irlandais gagne 4 000 euros et un chauffeur 4 500 euros. Ceci explique peut-être cela.
Maximum 670 hommes en opération. « La Finlande dépense cette année 105 millions d'euros pour la gestion de crise militaire. La somme est suffisante pour envoyer 670 hommes aux opérations. L'année prochaine elle ne le sera plus (suffisante) », estime Leino.
(*) 317 membres du syndicat des sous-officiers ont été interrogés dans ce sondage.  

http://bruxelles2.over-blog.com/article-24911957.html


UK
14-12

Gordon Brown a une nouvelle fois plaidé pour un meilleur "partage du fardeau" entre les pays militairement présents en Afghanistan.

Gordon Brown a plaidé pour que les autres membres de l'OTAN acceptent de prendre une plus grande part à la force internationale d'assistance à la sécurité en Afghanistan. "Il est vital que tous les membres de la coalition contribuent équitablement", a-t-il dit précisant que les pays de l'Alliance en discuteraient lors d'un sommet en avril.

"Nous apportons une contribution très importante à la coalition de 41 pays en Afghanistan", a réaffirmé M. Brown jeudi.

Un message à ses alliés de l'Otan ainsi qu'au président élu américain Barack Obama, déterminé à renforcer la présence américaine en Afghanistan après son arrivée au pouvoir et à demander à ses alliés de l'Otan de l'aider à porter le "fardeau".

Eric THOMAS

AFP & AP

18-12

Le Premier ministre Gordon Brown, écarte tout lien entre le retrait d'Irak et un éventuel renfort de troupes en Afghanistan.

Pointant du doigt les "erreurs" passées, David Cameron a jugé "essentiel qu'on ne les reproduise pas lors de la mission en cours en Afghanistan".

Mais fidèle à sa position, M. Brown a écarté toute décision prématurée.

"J'ai toujours dit que c'est une question que nous étudierons lorsque nos troupes seront rentrées à la maison", a-t-il répliqué. "On n'en est pas à ce stade".

Interrogé sur l'avenir de ces troupes une fois "rentrées à la maison", et notamment sur un possible phénomène de vases communiquant avec l'Afghanistan, M. Brown est resté évasif.

"Nous évaluerons la situation en Afghanistan à part, en fonction de ce qui se passe en Afghanistan même, et dans cette mesure ce n'est pas lié aux décisions prises en Irak", a souligné M. Brown.

Le Premier ministre a rappelé que Londres avait annoncé depuis un an deux renforts de troupes dans ce pays, où l'armée britannique dispose déjà de quelque 8.000 hommes, bientôt 8.300, soit le deuxième contingent après les Etats-Unis.

Eric THOMAS

AFP -

16-12

Depuis début novembre, officiellement douze soldats britanniques ont été (officielement) tués en Afghanistan.

Un porte-parole de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf), sous commandement de l'Otan, a déclaré qu'aucun facteur isolé n'expliquait cette augmentation des pertes britanniques.

"Ces dernières semaines, les Britanniques ont engagé des combats durs contre l'ennemi.

Lorsque vous engagez l'ennemi, vous entrez en contact avec lui", a dit le capitaine Mark Windsor, de la marine britannique.

"Nous traversons une période difficile mais je ne pense pas qu'il y ait de raison spécifique à cela, sinon le fait que la situation s'est durcie", a-t-il ajouté.

Cette année, l'armée britannique a perdu 43 soldats en Afghanistan, plus du tiers de ses pertes totales depuis l'intervention de 2001.

En Grande-Bretagne, des voix se sont élevées pour critiquer l'insuffisance du matériel mis à disposition des soldats, notamment l'absence de blindage adéquat sur les véhicules de transport.

Mais l'armée souligne qu'aucun blindage n'est infaillible. "Il n'existe pratiquement pas de protection contre une grosse quantité de plastic", a déclaré à Reuters le colonel de réserve Bob Stewart, ancien commandant des forces de l'Onu en Bosnie. "Si on exige des soldats britanniques qu'ils se mêlent à la population sur le terrain, ce qui est le cas, le risque est accru."

Reuters

Jonathon Burch avec Luke Baker à Londres,

version française Jean-Philippe Lefief et Henri-Pierre André



2 Les forces en présence

Troupes d'occupation

19-12

Pour l'heure, quelque 50.000 soldats d'une quarantaine de pays participent en Afghanistan à l'Isaf (forces internationales en Afghanistan), sous commandement de l'Otan, tandis que 20.000 autres font partie d'une coalition internationale sous commandement américain.

AP

USA

Une brigade aérienne se rendra en Afghanistan prochainement

Le secrétaire a la guerre Gates a ordonné l'envoi en Afghanistan en 2009 d'une brigade aérienne de combat de quelque 2.800 hommes, pour répondre en partie aux demandes du commandement sur place, a indiqué vendredi un haut responsable militaire américain.

M. Gates a signé jeudi l'ordre de déploiement de cette brigade, composé d'hélicoptères de combat et de transport, en réponse à une requête du commandant des forces internationales en Afghanistan, le général américain David McKiernan, a indiqué ce responsable sous couvert d'anonymat.

Ces troupes partiront vers l'Afghanistan après janvier, a-t-il ajouté, sans plus de précision.

Le général McKiernan a réclamé plus de 20.000 soldats américains pour aider à contrer la violente insurrection des résistants en cours en Afghanistan.

Une brigade de combat (3.500 à 4.000 hommes) de l'armée de Terre américaine doit arriver en Afghanistan en janvier et M. Gates s'est engagé à envoyer deux brigades supplémentaires, soit 7.000 à 8.000 hommes, d'ici à l'été.

Robert Gates a toutefois mis en garde contre l'envoi d'un trop grand nombre de soldats dans un pays en proie aux guerres civiles et insurrections contre des forces étrangères.

"Je pense que nous pouvons répondre aux demandes du commandant en Afghanistan sans briser l'équilibre", a-t-il affirmé mercredi soir dans une interview télévisée, "mais après l'envoi de ces forces, je pense que nous devrions vraiment réfléchir avant de faire de nouvelles contributions significatives en matière de troupes en Afghanistan".

Au total, quelque 31.000 soldats américains sont en Afghanistan.

AP

Force de frappe doublée en 2009

L'amiral et chef d'état-major interarmées américain, Michael Mullen, annonce l'envoi de 20 à 30 000 soldats américains supplémentaires en Afghanistan d'ici à l'été 2009.

Les troupes américaines passeront alors du simple (31 000 actuellement) au double (60 000 environ).

Cette décision fait suite à la demande du commandant des forces internationales de l'OTAN en Afghanistan, le général David McKiernan, pour l'envoi de 20 000 soldats supplémentaires, en octobre dernier.

Les milliers de soldats qui vont arriver en 2009 seront déployés dans les zones le plus à risque, soit aux alentours de Kaboul et dans le sud du pays, pour épauler les forces armées britanniques et canadiennes, notamment.

Selon CNN, la répartition de ces nouveaux effectifs irait comme suit: près de 20 000 soldats déployés en première ligne, pour des opérations terrestres, puis 10 000 affectés à d'autres tâches, à titre de personnel de support.

Ces renforts, pourrait quasiment doubler le nombre de soldats américains déployés dans le pays (30.000 à 35.000 hommes actuellement).
En ajoutant les quelque 35.000 soldats étrangers non américains, déployés au sein de la Force internationale de l'Otan, le nombre de troupes étrangers en Afghanistan avoisinerait les 100.000, un chiffre comparable au nombre de soldats soviétiques déployés sur le même terrain dans les années 1980 (entre 100.000 et 160.000, selon les époques et les estimations).

21 décembre 2008
Radio-Canada.ca avec Agence France Presse, Le Monde et Site de CNN
Canada

14-12

Les Forces canadiennes disposent maintenant de six hélicoptères de location pour leurs missions de ravitaillement, pour éviter les risques liés aux déplacements terrestres.

Des appareils Chinook achetés aux États-Unis doivent être déployés sous peu, et devraient être escortés par des hélicoptères armés.

Presse Canadienne


UK 

14-12

Le Premier ministre Brown a annoncé lundi l'envoi de 300 soldats supplémentaires en Afghanistan et promis dix millions de dollars (7,32 millions d'euros).

Brown a a annoncé que les renforts britanniques seront déployés dans le sud de l'Afghanistan.

Il a précisé que les troupes, envoyées de la base britannique à Chypre, resteront en place au moins jusqu'en août, portant à 8.300 hommes le nombre de soldats britanniques déployés en Afghanistan, essentiellement dans la province d'Helmand, dans le sud du pays.

AP



3  Politique
a) Les collaborateurs afghans
Karzai

15-12

 Karzaï a refusé de parler d'un échéancier pour le retrait des quelque 70 000 soldats étrangers présents dans le pays. Il a toutefois déclaré que les Afghans « ne voulaient pas être un fardeau pour la communauté internationale pour toujours ».

« L'Afghanistan ne permettra pas à la communauté internationale de partir avant qu'il ne soit remis sur pieds, avant que nous ne soyons assez fort pour défendre notre pays, avant que nous ne soyons assez puissants pour que notre économie soit bonne ».Le président afghan a toutefois précisé que son pays ne voulait pas être un « fardeau perpétuel » pour la communauté internationale.

 Selon l'AFP, il a ajouté: « et avant que nous ayons pris des milliards et des milliards de plus du président Bush et de la prochaine administration ».

Presse Canadienne


Les grandes manoeuvres
L'heure est à la négociation

"Sur le plan purement militaire, cela s'apparente à une situation d'impasse." Tel est le diagnostic de la mission d'information parlementaire sur l'Afghanistan mise sur pied après la mort de dix soldats français, le 18 août, dans une embuscade tendue par les taliban à l'est de Kaboul.

Au-delà des pertes françaises, l'année 2008 a été la plus meurtrière depuis novembre 2001, et l'idée que cette guerre ne peut être gagnée a fait son chemin dans les chancelleries occidentales.

L'heure est donc à la négociation, que Karzai engage discrètement en septembre sous l'égide de l'Arabie saoudite. Comme on ne négocie bien qu'en position de force, le processus devrait être assorti à court terme d'importants renforts militaires, malgré le peu d'empressement manifesté par les partenaires de Washington. L'Otan, dont la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) compte 50.000 hommes, en réclame 12.000 de plus.

L'amélioration de la situation sur le front irakien devrait en outre se traduire par un "surge", ou déploiement massif de soldats américains supplémentaires. Aux mots d'ordre "négociation et renfort" devrait s'ajouter celui de coopération, notamment avec le Pakistan, dont les zones tribales acquises aux taliban font plus que jamais figure d'épicentre de la guérilla.

Reuters

Jean-Philippe Lefief,

édité par Henri-Pierre André et Gilles Trequesser

21-12

21-12

Le gouvernement afghan corrompu, allié des Etats-Unis a salué l'annonce US de renforts pour l'Afghanistan tout en insistant sur le fait que les renforts devaient être déployés dans les zones de combats, c'est-à-dire dans le sud et l'est.

"Nous souhaitons que  ces forces soient envoyées dans les zones où on en a besoin, notamment dans la province d'Helmand (sud), ou le long de notre frontière orientale (avec le Pakistan, ndlr) par où des terroristes s'infiltrent dans notre pays", a expliqué à l'AFP le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Sultan Ahmad Baheen.

Cette remarque fait écho aux inquiétudes exprimées par le gouvernement afghan après l'annonce par les Américains que les premiers renforts, une brigade de 3.500 à 4.000 hommes, seraient déployés dans des provinces situées autour de Kaboul, instables, mais qui ne sont pas le foyer principal de la résistance.

M. Baheen a également souhaité "que ces renforts contribuent "à améliorer l'entraînement et l'équipement des forces de sécurité nationales afghanes, et leur permette ainsi de mieux combattre le terrorisme et défendre le pays".

Samedi soir, l'amiral Mullen n'avait pas dit autre chose en soulignant que ces renforts seraient inutiles en l'absence de "progrès en matière de développement et de gouvernance", notamment au niveau sécuritaire.

AFP) -


Sur le terrain
Un universitaire afghano-canadien pourrait devenir gouverneur de Kandahar

Un universitaire afghano-canadien pourrait bien devenir le prochain gouverneur de Kandahar, une nomination qui pourrait être confirmée dès la semaine prochaine.

Une source bien informée a indiqué à La Presse Canadienne que Tooryalai Wesa, âgé de 58 ans, résidant de Coquitlam, en Colombie-Britannique, doit rencontrer le président afghan Hamid Karzaï à propos du poste de gouverneur, qui a changé de titulaire deux fois au cours des huit derniers mois.

Cette source a affirmé que M. Wesa rencontrerait aussi un responsable de la direction indépendante pour la gouvernance locale à Kaboul, Jelani Popal, avant qu'un comité étudie sa candidature.

Un assistant de Hamid Karzaï n'a pas voulu commenter, mais le président du conseil provincial de Kandahar et demi-frère du président, Wali Karzaï, a dit avoir entendu le nom de l'universitaire afghano-canadien mentionné dans des discussions sur le poste de gouverneur.

L'une des filles de M. Wesa, qui n'a pas voulu donner son nom, a confirmé que son père était actuellement en Afghanistan.

Le gouverneur de Kandahar est généralement considéré comme le principal allié du Canada dans la province où la majorité des quelque 2750 soldats canadiens sont stationnés depuis presque trois ans.

La vaste expérience de M. Wesa dans les secteurs de l'éducation, du développement et du travail social, de même que sa double citoyenneté canadienne et afghane, auraient joué en sa faveur.

L'homme de 58 ans a travaillé récemment sur des projets de développements ruraux en Afghanistan, et est le fondateur et premier chancelier de l'université de Kandahar.

Steve Rennie,

La Presse Canadienne

jeudi 18 déc,

Steve Rennie : Les opinions divergent sur la nomination du Canadien Tooryalai Wesa à Kandahar

Tooryalai Wesa, un universitaire canadien de 58 ans qui avait fui l'Afghanistan en 1991 aux derniers jours de l'occupation soviétique, doit être assermenté ce samedi au poste de gouverneur de la province de Kandahar.

Le gouverneur de Kandahar est généralement considéré comme le principal allié du Canada dans cette province où la majorité des quelque 2750 soldats canadiens est stationnée depuis presque trois ans.

Et bien que l'idée de désigner un ancien résident de Kandahar pour occuper de telles fonctions semble indiquée, cette situation pourrait bien causer plus de tort que de bien, a affirmé "Pasha", un traducteur travaillant pour les Forces armées canadiennes, en entrevue à La Presse Canadienne. Selon lui, les rivalités tribales de la région pourraient bien l'emporter sur la bonne volonté de M. Wesa.

D'autres gouverneurs originaires de la province de Kandahar - Gul Agha Sherzai, par exemple, qui a occupé cette fonction de 1992 à 1994 - sont entrés en conflit avec les dirigeants des zones tribales, a fait remarquer Pasha. Tooryalai Wesa pourrait bien vivre la même situation, a-t-il ajouté. "L'histoire démontre que le gouverneur de Kandahar devrait toujours provenir de l'extérieur de cette province."

Même les liens entre M. Wesa et le Canada, bien qu'ils puissent constituer un atout dans certains cas, pourraient s'avérer être un handicap pour le prochain gouverneur de Kandahar, a ajouté Pasha.

"Nous verrons s'il sera capable de gagner la confiance de tous les résidents de Kandahar, ce dont je doute énormément, puisqu'il est originaire de cette province et qu'il appartient à l'une des tribus de Kandahar", a estimé le traducteur. D'après lui, les différentes tribus continueront à se méfier les unes des autres, en raison des expériences vécues par le passé.

Opinion moins tranchée d'Abdul Salehzai, un coordonnateur de programmes communautaires de Burnaby, en banlieue de Vancouver, qui a connu M. Wesa par l'entremise de la communauté afghane locale. M. Salehzai estime, lui, que la nomination de M. Wesa apportera du bon et du mauvais.

Certaines personnes - celles qui ont des intérêts dans la province, qui l'ont gouvernée - considéreront M. Wesa comme un étranger si jamais leurs intérêts sont en jeu ou si leur autorité est contestée, a-t-il d'abord fait valoir.

Mais d'autres - celles qui en ont assez des seigneurs de guerre, de l'ancien système et de la corruption des autorités - accueilleront favorablement l'arrivée de M. Wesa. Elles le considéreront comme un homme intègre, instruit et qui a vécu en Occident, a nuancé M. Salehzai.

Né à Kandahar en 1950, M. Wesa a complété un baccalauréat à l'université de Kandahar durant les années 1970. Sept ans plus tard, il complétait une maîtrise à l'université de Nebraska-Lincoln. Il a fui l'Afghanistan en 1991 avec sa femme et leurs trois jeunes filles, pour finalement s'installer en Colombie-Britannique.

M. Wesa est le fondateur et premier chancelier de l'université de Kandahar. Il parle couramment le pachtou, le dari, le persan et l'anglais, en plus de parler aussi l'allemand et l'arabe.

Il a en outre enseigné à l'université de Kandahar et a été conseiller pour le gouvernement afghan et les Nations unies, notamment.

Steve Rennie,

vendredi 19 déc, 16 h 51

La Presse Canadienne



b) Les occupants 
1) Usa

Bush 

Matt Spetalnick : Après l'Irak, George Bush fait ses adieux à l'Afghanistan. 

Bush s'est rendu dans le plus grand secret en Afghanistan où il a assuré que l'alternance à la Maison blanche n'affecterait pas l'engagement de Washington.

"J'ai voulu venir en Afghanistan pour remercier le président Hamid Karzaï et faire savoir au peuple afghan que les Etats-Unis se sont tenus et se tiendront à ses côtés", a-t-il déclaré aux journalistes.

L'atterrissage a été effectué sous haute surveillance et en pleine nuit.

"Je suis convaincu que nous allons réussir en Afghanistan parce que notre cause est juste", a-t-il déclaré."Je reconnais qu'il nous faut plus de troupes. Le président élu Barack Obama va prendre des décisions en ce sens et nous avons invité nos alliés de l'Otan à envoyer des renforts", a ajouté George Bush.

Obama, a promis de faire de l'Afghanistan l'une des priorités de son mandat.

Le président sortant, qui a lui même ordonné l'envoi de renforts en Afghanistan, a en outre souligné l'importance de la coopération avec le Pakistan.

"Si certains se sentent à l'aise au Pakistan pour s'attaquer aux infrastructures, aux citoyens et aux troupes, il sera difficile de l'emporter en Afghanistan.

"Plus nous amènerons le Pakistan et l'Afghanistan à coopérer, plus il sera facile d'assurer l'ordre dans les régions frontalières", a-t-il souligné.

"NUL DOUTE QUE LA VIOLENCE PROGRESSE"

Interrogé sur l'engagement d'Islamabad dans la lutte contre la résistance le président s'est porté garant de son homologue Asif Ali Zardari, époux de Benazir Bhutto, assassinée en décembre 2007 dans un attentat imputé à des activistes islamistes.

"Il m'a regardé dans les yeux et a déclaré: 'Pas besoin de me parler des extrémistes. Après tout, mon épouse a été tuée par des extrémistes'".

George Bush :"J'ai dit au président qu'il pouvait compter sur les Etats-Unis. Vous pourrez compter sur la prochaine administration comme vous avez pu compter sur celle-ci",

Soixante-cinq mille militaires étrangers, dont 30.000 Américains, sont déployés en Afghanistan, où ils font face à une multiplication des actes de guérilla jugée alarmante dans les chancelleries occidentales.

"Il ne fait aucun doute que la résistance progresse. Mais la résistance progresse en partie parce que nous déployons des troupes où il n'y en avait pas", a assuré George Bush.

« Cela va être un long combat, les combats idéologiques prennent du temps », a prévenu M. Bush « Est-ce que des jours difficiles nous attendent ? Absolument. Mais est-ce que les conditions aujourd'hui en Afghanistan sont meilleures qu'en 2001 ? Sans aucun doute », a-t-il poursuivi.

Apostrophé par un journaliste afghan qui lui reprochait de ne pas avoir tenu ses promesses, il a rétorqué: "Sauf votre respect, je ne suis pas d'accord. Je viens de parler de progrès. C'est indéniable. Je n'ai jamais dit que les Taliban avaient été éliminés, j'ai dit qu'ils avaient été chassés du pouvoir. Ils sont dangereux et ils sont solides."

Le général David McKiernan, commandant des forces de l'Otan, réclame quatre brigades de combat supplémentaires, soit 20.000 hommes environ.

La première est attendue en janvier, mais les renforts ultérieurs dépendent en grande partie du retrait du corps expéditionnaire engagé en Irak, où la situation s'améliore mais reste fragile, selon l'état-major.

Reuters & Presse canadienne

14-12


Visite de Bush en Afghanistan.
.

Au cours d'une conférence de presse commune, Bush a affirmé au président afghan que son pays pouvait compter sur les Etats-Unis: "Tout comme vous avez pu compter sur cette administration, vous pourrez également compter sur la prochaine administration".

De son côté, Karzaï a souligné que son pays n'entendait pas dépendre éternellement de l'aide internationale même si, a-t-il ajouté, l'Afghanistan en avait encore besoin. Mais, a-t-il plaisanté, "pas avant que nous ayons soutiré du président Bush et de la prochaine administration des milliards et des milliards de dollars supplémentaires".

Pour cette conférence de presse commune, les journalistes ont, contrairement à leurs homologues irakiens, gardé leurs chaussures aux pieds même si la salle de presse bruissait de très nombreuses plaisanteries sur la mésaventure de Bush à Bagdad.

AP & Presse canadienne

15-12

Bush a soutenu lundi que la lutte contre les 'insurgés' « sera longue » et que « des jours difficiles » attendent les soldats de la coalition internationale présents dans le pays depuis l'automne 2001.

« Ce sera une longue lutte. Les luttes idéologiques prennent du temps », a-t-il noté.

« Est-ce que des jours difficiles nous attendent? Absolument.

Mais est-ce que les conditions en Afghanistan sont meilleures qu'en 2001?

Incontestablement, indubitablement, elles sont meilleures », a-t-il affirmé.

Presse Canadienne

Version française Jean-Philippe Lefief



4 Lutte pour la libération du territoire
Pertes déclarée des occupants.
US & Isaf

14-12

Trois soldats canadiens ont été tués  samedi à l'ouest de Kandahar, en Afghanistan, après que leur véhicule eut été frappé par la déflagration d'un engin explosif improvisé.

Ils faisaient tous trois partie de la Compagnie Golf du 2e bataillon du Royal Canadian Regiment, basé à Gagetown, au Nouveau-Brunswick.

Un autre soldat a été blessé. L'explosion est survenue vers 9 h, heure de Kandahar, au moment où les militaires circulaient à la frontière entre les districts d'Arghandab et de Zhari, près du village de Senjaray.

Selon certaines informations, les soldats auraient reçu un appel leur indiquant qu'une bombe allait être dissimulée sur cette route.

En entrevue au Réseau de l'information, le brigadier-général à la retraite Gaston Côté, qui a visité la région en mars dernier, a indiqué que l'explosion était survenue sur une route importante au plan économique. Il a ajouté que la route était asphaltée et que la bombe avait pu être dissimulée dans un canal situé sous la chaussée.

Le brigadier-général Côté souligne que ces engins explosifs sont de plus en plus sophistiqués. Il ajoute qu'une partie de la population afghane appuie les résistants et peut leur fournir des informations sur le passage des convois canadiens.

Presse Canadienne

16-12

Un soldat britannique été tué lundi par des tirs ennemis dans la province afghane d'Helmand, annonce le ministère britannique de la Défense.

Reuters

20-12

Trois soldats danois ont été tués, au moment où plusieurs pays se désengagent.

A Copenhague, l'armée a indiqué que trois Danois avaient péri et qu'un de leur compatriotes était gravement blessé, après que leur véhicule ait roulé sur une mine ou une bombe dans la province de Helmand, considérée comme la plus dangereuse en Afghanistan.

AP

20-12

Le sergent Mark Weijdt du contingent néerlandais a été  tué en marchant sur un dispositif explosif durant un échange de coups de feu dans la province du sud de Uruzgan.

AP

21-12

Un soldat britannique est mort dimanche matin dans une explosion à Nad-e-Ali, au nord-ouest de Lashkar Gah, la capitale de la province afghane de Helmand, a rapporté le ministère britannique de la Défense.

AP


Détails

Kaboul

23-12
Six résistants, talibans présumés, ont été tués par la coalition militaire sous commandement américain à Saroubi, un district de la province de Kaboul .Cette opération a été menée lundi à une soixantaine de kilomètres au nord-est de la capitale afghane contre "un taliban soupçonné de mener des opérations dans les provinces de Kaboul, de Laghman et de Kapisa", est-il ajouté dans un communiqué militaire.
AFP


Province de Kandahar (sud) 

13-12

Samedi, trois policiers afghans ont t été tués et 11 personnes blessées - dont cinq policiers - dans l'explosion d'une bombe, dans une rue de Kandahar. Selon les autorités afghanes, l'attaque visait un véhicule de police.

Presse Canadienne


Pakistan
Des tirs contre un convoi approvisionnant l'OTAN en Afghanistan font trois morts

Des résistants ont tiré des roquettes contre deux camions revenant d'approvisionner en carburant les forces alliées en Afghanistan, faisant trois morts sur une route du Pakistan.

Les résistants ont frappé les camions citernes dans la passe de Khyber, selon Fazal Mehmood, un responsable du gouvernement pakistanais.

Les victimes sont trois Pakistanais, deux chauffeurs et un passager, qui circulaient sans escorte militaire.

Les forces américaines et les troupes de l'OTAN transportent les trois-quarts de leurs ressources par la route vers l'Afghanistan, et toute rupture de cette noria de camions peut compromettre leurs opérations.

AP

21-12

22-12

Les résistants  ont exécuter deux Afghans soupçonnés d'espionner le nord-ouest du Pakistan pour le compte des forces américaines, a indiqué un policier. .

Une note signée et trouvée sur les corps dit que les deux frères venus de Khost en Afghanistan, près de la frontière ont été tués parce qu'ils étaient des espions.

Samedi, le ministre de l'information de la région Nord ouest, Mian Iftikhar Hussain a exprimé son opinion : "La perception générale du public qui émerge est que des gens innocents sont tués dans les opérations de l'armée".

AP



4-1 L'Afghanistan en chiffre 

Guerre appelée "Enduring Freedom déclenchée en octobre 2001 devenue en mai 2007 :  "Force combinée 82 "

Civils tués                                                            :   12.563 (Voir Dufour-n°196)

Civils blessés                                                     : ? +  2.485 (chiffres trop bas) 

Résistants  tués :                                               : ?  +  7.214

Résistant blessés                                               :?  +  1.647  (chiffres trop bas)

Résistances arrêtés :                                           : 23.000 prisonniers


Militaires occupants et milice privés occupante tués : 1.451

Militaires et milice privés occupante blessés    : ?   + 13.547

Suicides                                                           : ?  plus de 1500 tentatives   150.000 souffrent de troubles psychologiques ou de dépression majeure

CIA tués :                                                         :          4


Soldats /policiers gouvernementaux tués             : ? + 4.875

Soldats gouvernementaux blessés                     : ?  + 4.549 (chiffre trop bas)


Collabo   tués                                                      :   1.357
Collabo   blessés                                               :?  +904  (chiffre trop bas)

Collaborateurs disparus                                       : ?  +   3 



Les chiffres indiqués sont  vérifiés par le recoupement des chiffres des pertes communiqués par la résistance & les médias occidentaux & Bassirat.net.
 

nb : Les attaques réalisées  contre les forces américaines et les troupes de l'Otan déployées en Afghanistan ont augmenté de 19% entre octobre et novembre.

Leur nombre est ainsi passé de 264 en octobre à 315 en novembre,

avec des bilans respectifs de 78 et 83 morts dans les rangs des forces étrangères.

75 blessés ont été recensés en novembre, contre 65 le mois précédent. 

L'année 2008 a été la plus meurtrière pour les  policiers et soldats afghans (1.000  tués), ainsi que plus de 2.000 civils.

AFP

21 décembre 2008

 Edicom


6 Médias et Manipulation de l'opinion / Vidéos
Ndlr : PS : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage toutes les analyses des auteurs mais doit être vu comme information . 

6-1 Tortures : Pourquoi Cheyney a t'il fait de tels aveux à la télévision nationale?

Voir le vidéo-clip du Real News Network ci-dessous :

La semaine dernière, le vice-président états-unien sortant, Dick Cheney, a formulé une série de commentaires remarquables dans son interview exclusive avec le réseau de nouvelles télévisées ABC.

Cheney a admis qu'il a appuyé l'utilisation de la méthode de «waterboarding» (*) et d'autres «techniques d'interrogatoire agressives».

Il a aussi défendu l'utilisation de l'écoute d'appels téléphoniques domestique et toutes les actions prises par son gouvernement au cours de son mandat.

Le Réseau Real News a interviewé Michael Ratner, président du Center for Constitutional Rights (CCR) de New York.

Ratner a enseigné à la Faculté de droit de Yale, a été chargé de cours à la Faculté de droit de l'Université Columbia Law School et a été président de la Guilde nationale d'avocats (National Lawyers Guild).

Dans cette première partie de l'entrevue, Michael Ratner donne son point de vue sur l'importance de l'entrevue de Cheyney au réseau ABC et sur les raisons pour lesquelles, selon lui, Cheney fait des déclarations si surprenantes pour un vice-président si connu pour ses enclin à ne rien révéler.
(*) (Note du traducteur : «waterboarding», méthode d'interrogatoire de prisonniers par semi-noyade.  Le gouvernement des États-Unis considére que cette méthode n'est pas un acte de torture)

http://therealnews.com/t/index.php?option=com_content&task=view&id=31&Itemid=74&jumival=2999



7 Les Brèves

Ndlr : PS : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage toutes les analyses des auteurs mais doit être vu comme information

7-1 Un jet de chaussures ruine le tour d'honneur de Bush

Bush aura esquivé les projectiles, mais pas échappé au ressentiment des populations lors de sa visite-éclair à Bagdad et Kaboul. De ces adieux sur les deux fronts ouverts pendant ses mandats restera surtout l'image du journaliste irakien qui a jeté ses chaussures à la figure du président américain, "de la part des veuves, des orphelins et de ceux qui ont été tués en Irak

Quelques heures plus tard, avant le lever du jour, il prononçait un discours devant un millier de militaires dans un hangar sur le tarmac de la base aérienne de Bagram plongée dans le froid et l'obscurité. "L'Afghanistan est un pays radicalement différent de ce qu'il était il y a huit ans", a-t-il lancé sous les acclamations. "Nous réalisons des progrès encourageants".

Au palais présidentiel de Kaboul, où la presse attendait le président américain et son homologue Hamid Karzaï, des journalistes afghans moqueurs avaient eux tenté, en vain, de convaincre un camarade caméraman d'imiter son confrère irakien....

George W. Bush laisse les deux pays dans lesquels il a porté sa "guerre contre le terrorisme" dans une situation très incertaine.

En Afghanistan, l'année a été marquée par une forte hausse des attaques en particulier dans le sud du pays, fief des talibans.

Environ 31.000 soldats américains servent en Afghanistan et les généraux et le commandement en réclame 20.000 supplémentaires.

Jennifer Loven

AP


7-2 Jusqu'à 30.000 soldats américains en renfort d'ici à l'été.
Les Etats-Unis vont envoyer de 20.000 à 30.000 soldats en renfort en Afghanistan d'ici à l'été prochain, a annoncé samedi le chef d'état-major interarmées américain, l'amiral Michael Mullen.
Le général américain David McKiernan, qui commande les forces internationales en Afghanistan, avait réclamé plus de 20.000 soldats américains pour aider à contrer l'insurrection des talibans en cours en Afghanistan.

"Les troupes qui ont été demandées par le général McKiernan, c'est ce dont nous avons besoin dans un avenir proche. Je ne pense donc pas qu'il y ait une augmentation de troupes de plus de 20.000 à 30.000 soldats", a déclaré l'amiral Mullen au cours d'une rencontre avec des journalistes à Kaboul. "Nous espérons qu'ils seront là dès le printemps, mais au plus tard à l'été", a-t-il ajouté.

"Le défi, c'est de trouver ce que nous appelons les +facilitateurs+, l'aviation, les services de santé, les affaires civilo-militaires... toutes les troupes de soutien qui sont très importantes", a indiqué l'amiral Mullen. "20.000 à 30.000 soldats, c'est la fourchette de cette augmentation générale, mais je n'ai pas de chiffre précis", a poursuivi l'amiral américain. "Pour autant, quand nous en serons à ce point là (...), cela ne fera aucune différence d'avoir davantage de soldats ici, si nous n'avons pas été capables de faire des progrès en matière de développement et de gouvernance", a souligné le responsable américain.

Ce dernier a aussi adressé une pique au gouvernement du président Hamid Karzaï, dont les capacités à administrer efficacement le pays et à lutter contre la corruption soulèvent des questions en Afghanistan.

"Nous avons peut-être surestimé la capacité du gouvernement central d'avoir l'impact que nous souhaitions, en raison de l'histoire même de l'Afghanistan. D'un point de vue objectif, permettre aux communautés, aux tribus et à leurs chefs de prendre des décisions, voilà la stratégie importante à l'avenir", a estimé l'amiral Mullen.

Interrogé sur les possibilités de négocier avec les talibans, alors que le président Karzaï a lancé il y a une semaine un appel à la négociation au mollah Mohammad Omar, le chef insaisissable des insurgés islamistes, le responsable américain s'est montré prudent.

"Dans une contre-insurrection, il y a toujours un moment où il faut fournir des solutions aux individus qui font partie de l'insurrection, ceux avec lesquels on peut se réconcilier. D'après moi, il ne faut cependant le faire qu'en position de force", a-t-il nuancé.

Le président élu américain Barack Obama s'est engagé à retirer les troupes d'Irak et à faire de l'Afghanistan une des priorités de sa politique étrangère.

La situation s'est fortement dégradée en Afghanistan et la Maison Blanche a ordonné une révision de la stratégie afghane.

L'année 2008 a été la plus meurtrière pour les forces internationales en Afghanistan depuis 2001, avec quelque 287 soldats tués.

En outre 1.000 policiers et soldats afghans ont aussi perdu la vie, ainsi que plus de 2.000 civils.

AFP

21 décembre 2008

 Edicom
http://www.edicom.ch/fr/news/international/afghanistan-jusqu-a-30000-soldats-americains-en-renfort-d-ici-a-l-ete_1188-5869077


7-3 30.000 marines de plus.
Le contingent de l'armée d'occupation (dite de maintien de la paix, NdT) va être doublé. 30.000 soldats, 10.000 de plus que les prévisions qui avaient circulé ces dernières semaines, envoyés dans le pays asiatique combattre contre les résistants. C'est une véritable escalade militaire qui a été annoncée hier à Kaboul par l'amiral Mike Mullen, au moment où le gouvernement afghan présidé par A. Karzaï vacille sous les coups  de l'offensive de la guérilla.

Le commandant des troupes étasuniennes et de l'OTAN en Afghanistan, le général David McKieman, avait demandé « au moins 20.000 hommes ». Pendant la campagne électorale, B.Obama avait promis de déplacer l'attention et les efforts de Washington  du second au premier front de la « guerre au  terrorisme ». L'armée porte là maintenant son plus gros effort, consciente que la partie en jeu à Kaboul est très importante pour les Etats-Unis et pour l'OTAN qui se trouve là aux prises avec la première mission de guerre en dehors de sa zone traditionnelle d'opérations.

Pour le moment le déploiement est anticipé. « Ce n'est pas un problème de si mais de quand, a déclaré Mullen. Nous essayons de les rendre opérationnels pour le printemps, mais ils le seront à coup sûr au début de l'été ».

(…)

Actuellement, il y a 31.000 soldats étasuniens dans le pays qui a été envahi au lendemain du 11 septembre ; dont 14.000 sont dans le cadre du contingent Isaf (de 51.000 hommes) dont fait aussi partie le contingent italien (et français, NdT).

Michelangelo Cocco

Edition de dimanche 21 décembre 2008 de il manifesto

Extraits de : http://abbonati.ilmanifesto.it/Quotidiano-archivio/21-Dicembre-2008/art49.php3

Traduit de l'italien par Marie-Ange Patrizio


7-4 Renforcement des Troupes en Afghanistan : Même les Dindes sont Mobilisées....

Transport aérien d'urgence de dindes britanniques en Afghanistan. Les Talibans ont fait exploser un camion transportant une cargaison de dindes congelées destinées aux troupes de sa Majesté qui guerroient dans la province du Helmand. De plus en plus de convois approvisionnant les troupes...

Transport aérien d'urgence de dindes britanniques en Afghanistan. Les Talibans ont fait exploser un camion transportant une cargaison de dindes congelées destinées aux troupes de sa Majesté qui guerroient dans la province du Helmand. De plus en plus de convois approvisionnant les troupes d'occupation US/OTAN sont la cible d'attaques dévastatrices sur la frontière pakistano afghane (le Khyber Pass est le passage incontournable pour 70% du ravitaillement terrrestre).C'est la Royal Air Force qui a été chargée de cette mission d'urgence afin que les troupes britanniques puissent célébrer Noêl dans la dignité. "C'est un problème de moral" -et non pas moral ! - a affirmé un haut responsable de la RAF ajoutant que tout le personnel militaire de sa gracieuse majesté devait pouvoir manger de la dinde pour le réveillon.
Alors que les Américains prévoit d'envoyer en renfort 20 à 30 000 soldats principalement pour défendre Kaboul menacée par les Talibans, les Britanniques (Impérialistes toujours prêts ! ) les devancent en envoyant 66 dindes entières (poids total 212kg), 1,120 Kg de poitrines de dinde et 650 Kg de choux de Bruxelles (Attention aux détonations, Prout alors !). Les soldats de sa majesté, qui sont allés prêter main forte aux Yankees, pourront également se goinfrer de cochon (135 Kg aéroportés) et de 222 Christmas Pudingues. Mais ils ne pourront pas trinquer avec la population afghane - qui trinque seule épuisée par des années de guerre, sécheresse, et menacée de famine (n'ont qu'à mâcher des feuilles de pavots ! ) - qu'ils ont si généreusement libérée à coups de missiles, bombes et rafales de mitraillettes, car les zones où ils sont stationnés -Camp Bastion et Kashkar Gah - sont zones interdites d'alcool.
Qu'à cela ne tienne, leurs collégues Teutons de la Bunderswehr, stationnés dans le Nord, plutôt calme, se pinteront à leur place. Pas de problème pour ces gros buveurs de bière et de vin. Selon un rapport du parlement allemand publié en mars dernier, les soldats allemands sont trop gros pour combattre (40% des 18-29 ans sont en surpoids). En 2007, les troupes allemandes déployées en Afghanistan ont englouti 1.7 millions de pintes de bière et 90 000 bouteilles de vin. Le rapport concluait que la Bundeswehr vivait de bière et de saucisses (de porc pour être en phase avec le milieu culturel et religieux afghan Yawol !). A Kunduz où certains sont stationnés, ils descendent 2 pintes de bière par jour (Confirmé...Lt Colonel Rainer Zaude...Terminé...)
"En deux mots, les soldats sont trop gros, font trop peu d'exercice et ne font pas attention à leur diéte" concluait le responsable de la commission parlementaire pour les forces armées allemandes, Reinhold Robbe. De quoi se plaignent-ils ? Le gouvernement allemand interdit toute référence à la "Krieg" (Guerre) en ce qui concerne le déploiement de la Bunderswehr en Afghanistan. Alors que les soldats allemands s'imaginent au Club Med Afghan, à qui la faute ?! Joyeux Noël quand même !

21 Décembre 2008

La Mouche Du Coche

http://www.planetenonviolence.org/Renforcement-DesTroupes-en-Afghanistan-Meme-Les-Dindes-sont-Mobilisees-Joyeux-Noel-Quand-Meme-!_a1759.html?preaction=nl&id=8073564&idnl=43401&


7-5 Guantanamo : Les Brèves
1 Abou Ghraïb et Guantanamo : Donald Rumsfeld accusé de mauvais traitements

En règle générale, dans tous les pays du monde, et quelle que soit la faute commise, c'est la responsabilité collective, autrement dit celle du gouvernement, qui est mise en cause. On se rappelle du scandale de la prison américaine de Abou Ghraïb, en Irak, où des détenus irakiens avaient subi des mauvais traitements.

Eh bien, vient-on d'apprendre, un seul homme en est responsable. L'ancien secrétaire américain à la Défense, Donald Rumsfeld, ainsi que d'autres hauts responsables de l'administration Bush ont été jugés responsables de ces mauvais traitements, selon un rapport du Sénat américain. « L'accord de Rumsfeld pour le recours à des techniques d'interrogatoire agressives à la base (américaine) de Guantanamo (Cuba) a été une cause directe pour que des détenus subissent des mauvais traitements là-bas et a influencé et contribué à l'emploi de techniques menant à de mauvais traitements (...) en Afghanistan et en Irak », indique le rapport, publié jeudi. Le rapport relève que Donald Rumsfeld a autorisé des techniques d'interrogatoire dures à Guantanamo, le 2 décembre 2002, tout en faisant des déclarations les excluant un mois plus tard. « Le message des hauts responsables était clair : il était acceptable d'utiliser des procédures dégradantes et des abus contre les détenus », a déclaré le sénateur démocrate Carl Levin, président de la Commission des forces armées du Sénat, qui a élaboré ce rapport qui a aussi critiqué « la tentative des hauts responsables de faire porter le chapeau à des subalternes en évitant toute responsabilité dans les mauvais traitements. »

La commission a centré ses quelque deux années d'enquête sur l'utilisation, par le ministère de la Défense, de techniques controversées d'interrogatoire, comme l'obligation de se tenir dans des positions stressantes, la nudité, la privation de sommeil ou la simulation de noyade. Ces méthodes « ont nui à notre capacité à recueillir des renseignements exacts qui pouvaient sauver des vies, ont renforcé nos ennemis et compromis notre autorité morale », indique le rapport, dont la plus grande partie est classée « Secret défense ». La commission sénatoriale conclut que ces techniques d'interrogatoire agressives (jusqu'en 2003) utilisées par la CIA et les militaires américains ont été directement adaptées des techniques d'entraînement utilisées pour préparer les membres des forces spéciales à résister aux interrogatoires d'ennemis qui tortureraient et commettraient des abus sur les prisonniers. Elle indique, par ailleurs, que de hauts responsables de l'administration, dont Condoleezza Rice, ex-conseillère à la sécurité nationale, devenue ensuite secrétaire d'Etat, ont participé à des réunions sur les techniques d'interrogatoire durcies dès le printemps 2002. « Cette politique allait dans le mauvais sens et ne devra jamais être remise en œuvre », a conclu, sans appel, John McCain. L'usage de méthodes coercitives a eu pour origine un document signé du président George W. Bush du 7 février 2002, selon lequel les règles de la Convention de Genève sur un traitement humain des prisonniers ne s'appliquaient pas aux détenus du groupe islamiste Al-Qaïda ni aux taliban, selon le rapport. Quelle suite sera réservée à ce rapport ? Telle est la question qui vient à l'esprit, même si pour beaucoup, les auteurs du rapport auraient peut-être dû étayer leurs conclusions, puisqu'en ce qui concerne les prisons américaines en Irak, certaines déclarations mettaient en cause la chaîne de commandement. Son chef était Donald Rumsfeld qui a été remplacé au poste de secrétaire à la Défense. En tout état de cause, de telles révélations sont graves.

Par T. H.

14 décembre 2008. El Watan (Algérie)


http://www.elwatan.com/Donald-Rumsfeld-accuse-de-mauvais



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