Irak agressé, occupé, envahi, pillé, détruit et colonisé, depuis 25 ans...

samedi 21 mars 2009

Communiqué - 6e anniversaire invasion Irak - Collectif Échec à la guerre

 

Sent: Saturday, March 21, 2009 3:52 PM
Subject: Communiqué - 6e anniversaire invasion Irak - Collectif Échec à la guerre


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From: Objection de conscience [mailto:legaultr@colba.net] - Sent: Friday, March 20, 2009 11:12 AM - To: object@colba.net
Subject: Fw: Communiqué à l'occasion du 6è anniversaire de l'invasion de l'Irak

 

----- Original Message ----- From: Échec à la guerre - To: info@echecalaguerre.org - Sent: Friday, March 20, 2009 10:18 AM

Subject: Communiqué à l'occasion du 6è anniversaire de l'invasion de l'Irak

 

Bonjour, 

pour votre information, le communiqué ci-dessous a été diffusé, hier à 11 h, à tous les médias du Québec

Solidairement !

Raymond Legault pour le Collectif Échec à la guerre

 

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Six ans après l'invasion illégale des États-Unis en Irak,

à quand la fin de la mainmise étrangère ?

  

Montréal, 19 mars 2009.  C'est dans la nuit du 19 au 20 mars 2003 que les États-Unis et quelques pays alliés ont lancé leur agression illégale contre l'Irak entraînant un mouvement de protestation mondial sans précédent.  Six ans plus tard, après avoir mis le pays à feu et à sang, voici qu'un nouveau gouvernement à Washington parle de retirer ses troupes et de « laisser l'Irak à son peuple ».  La fin de la mainmise étrangère – étasunienne – sur l'Irak serait-elle en vue ?  Le Collectif Échec à la guerre croit que non.

 

Rappelons d'abord que les États-Unis ont l'Irak dans leur mire depuis des décennies, soit depuis la nationalisation de l'industrie pétrolière, alors privée et étrangère, au début des années 1970.  Et que depuis 1990, lorsque le Koweït fut envahi par l'Irak, les États-Unis n'ont jamais cessé de déployer contre ce pays leur terrible arsenal de destruction alternant entre guerre, sanctions (que certains ont qualifié de génocidaires) et guerre encore.  L'annonce du retrait de leurs troupes est donc, en soi, une bonne nouvelle !  Mais qu'en est-il au juste ?

 

Selon le plan annoncé par Barak Obama, le retrait des quelques 146 000 soldats étasuniens de l'Irak s'échelonnerait ainsi : 12 000 au cours des prochains six mois, puis le gros des « troupes de combat » d'ici la fin du mois d'août 2010, tout en maintenant une « force résiduelle » d'environ 50 000 soldats jusqu'à la fin de 2011.  Une première constatation s'impose : ce plan assure que l'occupation militaire étasunienne se poursuivra pendant encore près de trois ans !  De plus, les États-Unis pourraient intensifier leur guerre aérienne pour suppléer à une diminution de présence de leurs troupes.  D'autre part, ce plan ne dit rien concernant les quelques 150 000 mercenaires et contracteurs privés qui font partie intégrante des effectifs armés étasuniens en Irak.  La fin de l'occupation militaire du pays n'est donc pas pour bientôt.

 

Mais la mainmise des États-Unis sur l'Irak n'est pas que militaire.  L'ouverture récente de leur méga-ambassade à Bagdad, située près des édifices gouvernementaux au cœur de la « Green Zone » fortifiée, pose effectivement aux Irakiens et aux Irakiennes la question de qui exerce réellement le pouvoir dans leur pays; cette ambassade a coûté 700 millions de dollars et est dix fois plus grande que toute autre ambassade étasunienne dans le monde : un complexe de 21 édifices qui serait six fois plus grand que celui des Nations Unies à New York !

 

Finalement, nous assistons présentement au retour en Irak des compagnies pétrolières Exxon Mobil, Shell, Total, BP et Chevron qui ont récemment négocié des ententes de service – sans appels d'offre – et qui ont de bonnes chances, dans cette nouvelle conjoncture, de décrocher les fabuleux contrats que l'Irak allouera dans la prochaine année pour l'exploitation de six grandes nappes pétrolifères.

 

jeudi 12 mars 2009

[romain : paix_socialisme_communisme] : Ne croyez pas ce que vos médias et politiciens vous racontent sur l'Afghanistan

 

 
1-2 Ne croyez pas ce que VOS médias et politiciens vous racontent sur l'Afghanistan.

Presque toutes les informations que nous avons sur cette guerre qui dure depuis 5 ans en Afghanistan sont fournies par les officiers des relations publiques des Etats-Unis ou de l'OTAN, ou par des journalistes «embedded» (incorporés) qui ne font que répéter comme des perroquets les informations fournies par les militaires.

 Demandez vous quand est ce que vous avez lu pour la dernière fois un article d'un journaliste couvrant ce qui se passe du côté des talibans et des forces de résistance afghanes...

Reconstruction: un témoignage récent de l'inspecteur général pour la reconstruction de l'Irak a révélé comment l'Agence étasunienne pour le développement international (Usaid) manipule ses propres comptes pour cacher les coûts gigantesques ajoutés aux projets d'aide par les problèmes de sécurité (on arrive à des majorations de 418%).

Maintenant, la version officielle à l'eau de rose des faits est formellement contredite par des observateurs impartiaux.
Le respecté « Think Tank » européen le Conseil de Senlis, qui se concentre sur l'Afghanistan, vient juste de rapporter que le mouvement taliban « est entrain de reprendre l'Afghanistan » et contrôle maintenant la moitié sud du pays.
Ceci s'éloigne de façon extraordinaire des affirmations des Us et de ses alliés de l'OTAN qu'ils sont entrain progressivement de gagner la guerre en Afghanistan. Mais, plus précisément, la regagner, depuis que l'Administration Bush a proclamé en 2001 sa victoire totale en Afghanistan. A l'époque, nous avions dans cette colonne prédit que cette victoire était illusoire et que la guerre reprendrait dans 4 ou 5 ans.
Selon le Conseil de Senlis, le sud de l'Afghanistan souffre « d'une crise humanitaire de pauvreté et de famine » causée par… « les politiques militaires Us et britanniques ».
Démontant les rapports occidentaux optimistes, les enquêteurs de Senlis ont trouvé que «les politiques américaines en Afghanistan ont re-crée un paradis sûr pour le terrorisme que l'invasion de 2001 avait pour but de détruire. » Ceci est une bombe.
Les Us et l'OTAN ont insisté sur le fait que tout retrait de leurs forces d'Afghanistan – ou d'Irak – laisserait un vide certainement rempli par des extrémistes. Ces affirmations sont erronées, étant donné que la moitié de l'Afghanistan et un tiers de l'Irak sont déjà largement contrôlés par des forces anti-occidents.
S'il n'y avait pas la toute puissance de l'aviation américaine, les forces armées Us et celles de l'OTAN seraient rapidement chassées de l'Afghanistan et de l'Irak. Si les forces de la résistance afghane et irakienne arrive un jour à obtenir des armes antiaériennes portables efficaces tel que le Stinger Us ou le SA-18 russe, l'occupation de ces nations dirigée par les Us deviendrait intenable. L'occupation soviétique de l'Afghanistan pendant les années 80 a échoué dés lors que les forces des mujahidins ont obtenu le Stringer américain et des missiles antiaériens.
La semaine dernière, les commandants canadiens et britanniques se sont vantés d'être sur le point d'annihiler les forces des Talibans « encerclées » à Panjwai et Zahri. Ils exultaient et ont « estimé » que 500 Talibans avaient déjà été tués.
Une tourmente de bombardements et de pilonnages ont tué beaucoup d'Afghans, mais la plupart des morts « suspectés être des militants talibans » se sont avérés, comme d'habitude, être des civils. L'OTAN n'a pu montrer les corps des combattants ennemis morts pour prouver ses affirmations absurdes.
Quand les forces de l'OTAN sont entrées dans Panjwai, après des semaines de bombardements aériens et de pilonnages à l'artillerie, les soit disant talibans « s'étant rendus » avaient disparu. Les commandants britanniques et canadiens embarrassés ont admis « nous avons été surpris, l'ennemi s'était enfui ». Surpris ?
Est ce que personne ne se souvient des missions de recherches et de destructions infructueuses menées pendant la guerre du Vietnam et les données chiffrées gonflées des combattants ennemis tués ?

Est-ce que les commandants de l'OTAN savent que chacun de leur mouvement est télégraphié à l'avance aux forces talibans ?

Est-ce qu'ils ne voient pas ce qui se passe en Irak actuellement ?
Est-ce que les officiers canadiens qui ont fait des déclarations aussi fantaisistes croient vraiment que les vétérans des guérillas talibans seraient assez stupides pour attendre assis d'être détruits par la puissance aérienne américaine ?
Maintenant, les forces de l'OTAN dirigées par les canadiens exultent en annonçant fièrement avoir finalement occupé Panjwai où les « talibans ont fui » ! ». Est-ce qu'ils ne comprennent pas que les forces de la guérilla ne s'accrochent pas à des positions fixes ?

Occuper le terrain n'a pas de sens dans la guérilla.
Semblant immunisé contre les leçons de l'histoire ou celles du bon sens, le Canada envoie quelques centaines de troupes en plus et une poignée de tanks obsolètes en Afghanistan ; la Pologne, elle, qui envoie des troupes n'importe où si elle est payée le juste prix, ajoutera 1000 soldats l'année prochaine.
Les politiciens anglais et canadiens disent qu'ils sont surpris de l'intensification de la résistance des Talibans. Ils n'ont qu'à s'en prendre à leur propre ignorance.
Attaquer les Pashtouns, renommés pour leur xénophobie, leur esprit guerrier, et leur amour de l'indépendance, est une mission de fous. Les Pashtouns sont l'ethnie majoritaire en Afghanistan. Les Talibans sont un rejeton du peuple Pashtoun. La stabilité nationale à long terme est impossible sans leur représentation et leur coopération.
Ce que l'occident appelle « Taliban » est en fait une coalition grandissante de combattants vétérans talibans conduit par le Mollah Dadullah, d'autres clans de guerriers tribaux Pashtoun, et des forces nationalistes de la résistance conduites par Jalalladin Hakkani et l'ancien premier ministre, Gulbadin Hekmatyar, que la CIA a essayé à maintes reprises d'assassiner
Beaucoup des anciens mujahidins étaient appelés autrefois « des combattants de la liberté » par l'occident, et dénoncés comme des « terroristes » par les soviets. Ils représentent la résistance nationale à l'occupation étrangère. En fait, ce que les Us et ses alliés de l'OTAN font en Afghanistan aujourd'hui, est une réplique étonnamment ressemblante de l'occupation brutale soviétique des années 80.
L'agence anti narcotique de l'ONU rapporte que l'Afghanistan fournit actuellement 92% de l'héroïne mondiale.

La production * a augmenté de 40% pour la seule année 2005.

Qui est responsable ?

Les Etats-Unis et l'OTAN. Ils possèdent maintenant un narco-état celui de l'Afghanistan.
Dominer la principale route de l'exportation du pétrole tel était l'objectif premier de l'invasion par les Etats-Unis de l'Afghanistan. Ironiquement, au lieu de bénéficier du bonus pétrole attendu, les Us se retrouvent profondément enlisé dans le commerce de la drogue en Afghanistan.
Washington et l'OTAN ne peuvent pas continuer à prétendre que c'est le problème de quelqu'un d'autre. L'argent de la drogue alimente l'économie afghane et maintient la loyauté des seigneurs de la guerre locaux à l'égard du régime de Kaboul installé par les américains.
Le nord de l'Afghanistan est devenue une sphère d'influence de la Russie et de ses alliés locaux, l'Alliance du nord Uzbek Tajik, dirigée par des dirigeants du vieux parti communiste afghan.
L'Us et ses alliés ne vont pas gagner la guerre en Afghanistan. Ils auront de la chance s'ils ne la perdent pas de façon humiliante.
Un dernier point. Les forces Us et de l'OTAN ne combattent pas des « terroristes » comme leurs gouvernements le prétendent. Ils combattent le peuple afghan.

Dans les années 80, j'ai vu des mudjahidins trop pauvres pour acheter des chaussures portant attachés sur leur dos des obus de mortier d'environ 50 kgs et procéder à l'ascension de montagnes pendant 6-8 heures à travers la neige pour bombarder une base communiste, puis marcher péniblement pour entrer à la maison. Ce sont ces personnes que nous combattons. Quiconque connaît les afghans sait qu'ils ne seront pas vaincus, même s'ils doivent résister le temps de toute une génération.
Eric Margolis

Eric Margolis est un journaliste canadien contribuant à la rubrique de politique étrangère du Sun National Media Canada. Il est l'auteur d'un livre intitulé « War at the Top of The World » ( Guerre au Sommet du Monde).

Extrait du journal de Marc Lemaire

 
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