La "civilisation" ricano-otano-occidentale s' abat sur Falloujah:

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La "civilisation" ricano-otano-occidentale s' abat sur Falloujah: au nom de la fameuse "Communauté internationale" et de la lutte "anti-terroriste" ???
Allaoui est un fantoche et un Kollabo des envahisseurs ricains.
La "Communauté internationale" va-t-elle pleurer autant que sur Sarajévo ???
RoRo




----- Original Message -----
From: Roland Marounek
Sent: Tuesday, November 09, 2004 10:28 PM
Subject: [romain] Feu vert du Premier ministre irakien pour "nettoyer" Falloujah
L'Europe vient de recevoir avec tous les honneurs le Nettoyeur Alloui, sans soulever la moindre protestation. C'est à Nurenberg qu'il devrait être reçu. Allaoui avait demandé aux "pays spectateurs" de s'impliquer en Irak : s'impliquer dans le nettoyage que les courageux envahisseurs sont en train de perpetrer à Fallujah?
L'OTAN n'a pas à aider à 'former' ce genre de nettoyeurs. Nos pays en acceptant cela se rendent actuellement complices de crimes de guerre.
R.



FALLOUJAH (Irak), 8 nov (AFP)

Feu vert du Premier ministre irakien pour "nettoyer" Falloujah

Le Premier ministre irakien a donné lundi son feu vert aux forces américano-irakiennes pour "nettoyer Falloujah des terroristes" et imposé un couvre-feu à la ville rebelle où des combats ont eu lieu en prélude à un assaut imminent.

"Je donne autorité à la Force multinationale et je demande aux forces irakiennes de l'épauler. Nous sommes déterminés à nettoyer Falloujah des terroristes", a déclaré Iyad Allaoui lors d'une conférence de presse à Bagdad.

Alors que l'état d'urgence a été décrété dimanche pour deux mois sur tout le territoire irakien à l'exception du Kurdistan, le chef du gouvernement a annoncé que Falloujah et Ramadi, l'autre ville rebelle de la province d'Al-Anbar, à l'ouest de Bagdad, seraient placées sous couvre-feu à partir de lundi 15h00 GMT.

L'armée américaine a interdit à tous les hommes âgés de 15 à 50 ans d'entrer ou de sortir de Falloujah et des localités avoisinantes, a constaté un photographe de l'AFP.

Près de 20.OOO soldats américains et irakiens encerclent la ville rebelle sunnite, qu'ils considèrent comme le centre du terrorisme en Irak. Le renseignement américain estime que 2.500 combattants y sont retranchés et que 10.000 autres pourraient se joindre aux rebelles.

L'une des principales organisations religieuses sunnites du pays a émis préventivement une fatwa (avis religieux) condamnant toute participation irakienne à un assaut contre Falloujah.

"La participation des forces irakiennes aux côtés d'envahisseurs mécréants contre une cité musulmane comme Falloujah ou d'autres villes en Irak est un grand pêché qui provoquera la colère de Dieu contre les coupables", a affirmé le Comité des oulémas musulmans, qui siège dans la ville.

Dans la nuit de dimanche à lundi, les forces américano-irakiennes sont entrées en action, s'emparant sans combat du principal hôpital de Falloujah, situé à sa lisière ouest, et de deux ponts enjambant l'Euphrate, au sud-ouest.

Lundi à la mi-journée, des hélicoptères Cobra, l'artillerie et l'aviation américaines ont bombardé les positions des rebelles visant cet hôpital, qui a été touché par un obus de mortier, selon un journaliste de l'AFP accompagnant les Marines.

Plus tôt, douze personnes avaient été tuées et vingt blessées dans des bombardements américains dans le centre de Falloujah, selon le responsable d'un dispensaire islamique. Huit autres personnes ont été blessées dans des bombardements dimanche soir, a-t-on appris de source hospitalière.

Dans l'attente de l'assaut général, la guerre psychologique a débuté. L'armée américaine, citant les témoignages de "citoyens courageux", a accusé les "groupes terroristes" d'intimider la population tandis que les rebelles ont annoncé "la capture de 36 soldats américains et de 107 gardes nationaux irakiens".

Par ailleurs, deux Marines ont été tués au combat dans la nuit de dimanche à lundi dans la province d'al-Anbar, a annoncé un porte-parole militaire américain.

Quatre Irakiens ont été tués et treize blessés dans deux attentats à la voiture piégée au passage de convois américains à l'ouest et au nord de Bagdad, selon un recoupement effectué par l'AFP auprès de sources hospitalières.

Près de Baïji, à 255 km nord de Bagdad, deux entrepreneurs irakiens travaillant sur une base américaine ont été tués et deux autres blessés par des inconnus qui ont ouvert le feu sur leur véhicule. Deux Irakiens, dont un enfant de 7 ans, ont péri dans l'explosion d'une charge à Doulouiyah, à 70 km au nord de la capitale.

Le gouverneur de la province de Diyala a quant à lui échappé à un attentat dans le centre de Baaqouba, chef-lieu de la province située à 60 km au nord-est de Bagdad.

Lundi, le groupe de l'islamiste Abou Moussab al-Zarquaoui a revendiqué l'assassinat dimanche de 21 policiers à Haditha, dans l'ouest du pays, dans un communiqué publié sur un site internet. Un autre document portant aussi sa signature a été mis en ligne par un site internet qui le présente comme la vidéo d'un attentat suicide perpétré jeudi au sud de Bagdad, qui a coûté la vie à trois soldats britanniques.

Enfin, trois cents soldats géorgiens sont partis lundi pour l'Irak, où ils doivent remplacer le contingent actuel de 157 hommes déployés dans le cadre de la Force multinationale, et Tbilissi a annoncé l'envoi prochain de 500 militaires supplémentaires.

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Fallouja, ville martyre

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Fallouja, ville martyre
- Radio Habana Cuba, 8 novembre 2004 -

Avec leur arsenal de guerre, les États-Unis ont une histoire terrifiante d'attaques gratuites et destructives qui ont eu pour seul objectif de donner une leçon à leur ennemi du moment et de terrifier les forces opposantes.
Un des nombreux exemples est le bombardement incendiaire de la magnifique ville de Dresden en Allemagne à la fin de la seconde guerre mondiale. Il n'y avait aucun objectif militaire, le massacre était simplement une démonstration de la supériorité des Forces de l'air des Alliés. Et que dire des bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki qui, en quelques secondes, ont réduit en cendre des dizaines de milliers de civils et qui font toujours des victimes cinquante ans après l'utilisation de ces armes nucléaires?
Maintenant, la ville irakienne de Fallouja fait partie de la liste des atrocités commises. Les bombardements violents qui ont commencé en avril dernier ont réduit une grande part de la ville en décombres et tué des dizaines de milliers de civils sous prétexte de neutraliser la résistance. Seulement hier, une vague d'attaques succédait à une autre, grâce aux avions de transport C-130 et à l'artillerie lourde qui continuent de détruire la ville historique; c'est le prélude qui annonce l'entrée dans la ville de plus de 10 000 soldats qui ont la permission de tirer et de tuer quiconque «semble» porter une arme ou des explosifs.
Déjà dans les premières heures de lundi, les endroits stratégiques à l'intérieur de la villes avaient été prises par les troupes des États-Unis que les commandants ont comparé aux combattants de la fameuse bataille de Iwo Jima. Selon les commandants des États-Unis, toute la circulation a été interrompue à l'intérieur de Fallouja pour empêcher les attaques suicides. En même temps que les États-Unis tentent de convaincre le monde qu'il s'agit d'une campagne contre un présumé terroriste d'origine jordanienne que personne n'a vu en chair et en os et qui serait vraisemblablement appuyé par Al Qaeda.
Parant de ce piètre prétexte, ils détruisent une ville aux trésors historiques incalculables appartenant au patrimoine humain et tuent chaque jour femmes, enfants et vieillards.
Bientôt, il n'y aura plus une seule pierre dans cette ville née il y a des milliers d'années sur les rives de l'Euphrate. Cette ville sera déclarée terre brûlée comme punition pour son opposition à l'occupation étrangère et ses habitants éliminés. Mais le symbole de Fallouja comme ville rebelle demeurera toujours un exemple pour ceux qui préfèrent la mort à l'oppression. Cet n'est pas la gloire que cette occupation cruelle et gratuite apportera à l'occupant, mais une résistance accrue.
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Opposons-nous vigoureusement à l'assaut que préparent les États-Unis à Falloujah! L'occupation de l'Irak doit cesser immédiatement!
Maintenant que George W. Bush a obtenu son deuxième mandat à la présidence des États-Unis, les peuples du monde craignent qu'il déclenche un assaut encore plus meurtrier contre le peuple irakien, à commencer par Falloujah. Falloujah, considérée comme le centre de la résistance irakienne, subit des assauts répétés depuis plusieurs semaines mais il y a des signes inquiétants qu'une offensive généralisée pourrait être déclenchée à tout moment. Le Marxiste-Léniniste appelle la classe ouvrière et le peuple du Canada à s'opposer vigoureusement à cet assaut meurtrier que préparent les États-Unis contre Falloujah et à exiger que toutes les troupes d'occupation étrangères se retirent de l'Irak immédiatement.
Les forces américaines ont intensifié la pression sur les combattants de la résistance à Falloujah en menant des attaques avec des avions AC-130 et des chars dans les secteurs est et nord-ouest de la ville, rapportent les agences de presse. Selon des témoins, les AC-130 — un avion-cargo armé d'un canon et de mitrailleuses — ont mené leurs attaques pendant au moins 30 minutes le 3 novembre tandis que les chars d'assaut bombardaient la ville au sol. Il s'agirait du bombardement le plus intense depuis plusieurs semaines à Falloujah.
L'armée américaine a l'intention de mener cet assaut meurtrier dans le cadre de son offensive pour éliminer la résistance à l'occupation, qui ne cesse de grandir. Les autorités américaines disent que ce serait pour préparer les conditions pour la tenue d'élections en janvier. Le gouvernement intérimaire d'Irak, placé au pouvoir par les États-Unis, s'est engagé à retirer Falloujah du contrôle des combattants de la résistance avant les élections. Selon un rapport de Newsweek le 1er novembre, l'administration Bush «espère que l'offensive de Falloujah fera suffisamment de tort à la résistance sunnite pour qu'elle soit réduite à un niveau contrôlable en 2005».
L'armée américaine veut atteindre le point critique où il y a suffisamment de soldats irakiens dans les rues de la ville pour contrer la résistance, écrit Newsweek. Six nouveaux bataillons de soldats irakiens y seront opérationnels dans les semaines qui viennent et six autres avant la fin de décembre, doublant la présence militaire irakienne.
Les troupes américaines sont incapables de contrôler les toutes et les autoroutes, les villes et les villages d'une bonne partie de l'Irak. Elles sont également forcées de reconnaître que la résistance a réussi à infiltrer les forces de sécurité qu'elles sont en train de former. «Les attaques contre les forces de la Coalition et les forces irakiennes se font maintenant au rythme d'une centaine par jour et les pertes sont beaucoup plus grandes du côté des Irakiens», écrit Newsweek. Selon le ministère de l'Intérieur de l'Irak, plus de 900 policiers ont été tués cette année. Un porte-parole de l'administration Bush a dit que le gouvernement intérimaire n'arrive pas à s'implanter, alors «comment les simples Irakiens peuvent-ils soutenir un gouvernement qui, à bien des égards, n'existe pas?»
Le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, et le secrétaire de la Défense des États-Unis, Donald Rumsfeld, ont exprimer publiquement des doutes sur la possibilité de tenir des élections en janvier. En contraste avec l'«optimisme» exprimé par le premier ministre intérimaire d'Irak, Iyad Allaoui, et Bush, le secrétaire Rumsfeld a dit au comité des services armés du Sénat en septembre que l'Irak pourrait être obligée de se contenter d'élections limitées et qu'il faudra peut-être envoyer plus de troupes américaines pour «assurer la sécurité durant les élections». Beaucoup de partis et d'organisations importantes du peuple irakien ont par ailleurs indiqué leur refus de participer au processus électoral à cause de l'ingérence américaine, des alliances injustes et de la piètre représentation de différents groupes.
«Beaucoup dépend de la nouvelle offensive [à Falloujah]. Si elle réussit, ce pourrait être un point tournant vers la stabilité et la sécurité en Irak. Si elle échoue, le président américain se retrouvera dans une situation sordide le jour de son entrée en fonction, écrit Newsweek. L'armée américaine doit parvenir à convaincre les simples Irakiens qu'en se ralliant au gouvernement instauré par les États-Unis, ils se rangent au côté d'un gagnant. Et les porte-parole de l'occupation américaine espèrent que Falloujah assumera une importance symbolique et que les insurgés tenteront le tout pour le tout.»
L'occupant demeure hanté par l'ethos pragmatique que «rien ne réussit comme le succès». La résistance du peuple irakien n'est pas appelée résistance, elle est appelée «attaques terroristes» de «combattants étrangers» qui «tiennent Falloujah en otage». L'occupant trahit sa terreur et est incapable d'accepter que les Irakiens agiront selon leur conscience et lutteront pour défendre leur droit souverain de décider de leur sort, libres de toute ingérence étrangère.
Opposons-nous vigoureusement à l'assaut que préparent les États-Unis contre Falloujah! L'occupation de l'Irak doit cesser immédiatement!