Irak agressé, occupé, envahi, pillé, détruit et colonisé, depuis 25 ans...

dimanche 28 mars 2004

Saddam : son procès va en embarrasser plus d' un ...

http://users.skynet.be/roger.romain/Sommario.html



Jacques Verges avocat de Saddam Hussein...et craint un empoisonnement de son futur client
Saddam : trop comprommettant pour les américano - otano - occidentaux ....
Bien des vérités pourraient sortir de son procès.
RoRo



----- Original Message -----
From: e.colonna
Sent: Sunday, March 28, 2004 1:44 PM

Me Jacques Vergès, qui a annoncé avoir été chargé de défendre Saddam Hussein, craint que l'ancien président irakien ne soit victime d'un empoisonnement avant la tenue d'un procès trop compromettant pour Washington. "Ma crainte, ce n'est pas le procès, ma crainte c'est qu'on ne l'empoisonne auparavant", a déclaré samedi l'avocat français.
http://www.grioo.com/info2202.html"Ce procès me semble impossible parce que si ce procès devait avoir lieu, (le secrétaire américain à la Défense) Donald Rumsfeld , qui a été l'intermédiaire pour la vente de ces armes, devrait s'asseoir à la droite du raïs", a-t-il ajouté. "Je crains qu'ils ne le tuent et c'est pour ça que je sonne l'alarme, parce que j'ai peur qu'on ne l'empoisonne". Me Vergès a estimé que les images de Saddam Hussein après son arrestation qui montrait un homme échevelé et hagard, démontraient qu'il avait déjà été "victime d'une manipulation médicale".L'avocat avait auparavant lu sur l'antenne de France Inter des extraits d'une lettre dans laquelle le neveu de Saddam Hussein, Ali Barzane el-Tikriti, le charge officiellement de défendre son oncle. Il s'était déjà rendu en décembre 2003 à Amman (Jordanie) pour préparer la défense de Tarek Aziz, qui lui a été également confiée. Me Vergès y a rencontré la famille de l'ancien vice-Premier ministre irakien détenu par les forces américaines depuis avril 2003.L'avocat a vivement dénoncé les conditions dans lesquelles Saddam Hussein a été arrêté, puis détenu. "Les membres de la coalition l'accusent, mais il ne fait pas l'objet d'une inculpation, la procédure n'a pas commencé et nous ne savons pas quel tribunal s'occupera de lui", a-t-il dit. Il a insisté sur le fait que l'ex-"raïs" n'avait pas "son regard normal" lorsqu'il avait été "exhibé" après son arrestation et qu'il se trouvait depuis "au secret". Prié de dire sur France Inter s'il ne craignait pas de s'aliéner l'opinion américaine en assurant la défense de Saddam Hussein, Me Vergès a estimé qu'il ne serait discrédité qu'auprès "des fanatiques et des imbéciles".Il avait déjà souligné au début de l'année que son futur client avait bénéficié dans le passé du soutien de nombreux dirigeants occidentaux."Si on doit le juger et qu'on le traite comme un paria, manifestement son défenseur sera forcé de dire 'mais ce paria était l'ami de tous les chefs d'Etat occidentaux. Il était non seulement leur ami, mais leur allié'". Il a réaffirmé samedi à Reuters qu'une décision du ministère américain du Commerce de septembre 1988 autorisait la vente de toxines à l'Irak. "Nous savons très bien que les Anglo-Américains ont armé Saddam Hussein, des armes chimiques ont été vendues par les alliés".Prié de dire si ces accusations visaient également le chef de l'Etat français, il a répondu : "Pourquoi voulez-vous mêler Jacques Chirac, il n'est pas mêlé à ce procès, moi je parle de ceux qui organisent ce procès". Me Vergès a défendu au cours de sa carrière des militants du FLN pendant la guerre d'Algérie ainsi que l'ancien chef de la Gestapo de Lyon Klaus Barbie, l'un des avocats de la Fraction armée rouge, Klaus Croissant, et l'islamiste Georges Ibrahim Abdallah.
d'apres reuters